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Longueur des calants
L'arrosage minimum, nous l'avons dit, est celui qui est juste né-
cessaire pour que l'eau atteigne toutes les parties de la parcelle. Le
temps d'arrosage, une fois la nappe déversante déterminée, dépend de la
longueur du calant. Le volume employé dépendra de la longueur et de la
pente.
On pose en principe que : plus un pré a de pente, moins il faut d'eau pour
l'arroser. v
MM. Müntz et Lainé ont également montré qu'il y a intérêt, au point
de vue de la dépense d'eau, à diminuer la longueur des calants. Des calants
de longueurs variables ont été aménagés pour l'arrosage, l'un avait 10
mètres de long, les autres 5 mètres seulement, tous ayant même largeur.
On effectuait l'arrosage tous les sept jours et demi avec un module de 10.
litres pendant le temps nécessaire à l'arrosage minimum. On donnait aux
calants de 3 mètres l'eau pendant la moitié pour le premier, le tiers
pour le deuxième et les 5/12e pour le troisième de ce temps. Les volu-
mes d'eau d'arrosage calculés en débit continu par seconde ont été les
suivants:
Perméabilité du sol. 3 10 12
1er Calant de 10 mètres de longueur. 0 lit- 71 0 lit. 89 0 lit. 89
2°- — de 5 mètres de longueur. 0 59 0 74 0 74
3e --- de 5 — 0 48 0 59 0' 60
4e — de 5 — 0 35 0 44 0 45
Le volume nécessaire à l'arrosage minimum du calant de 10 mètres
étant donné au calant de 5 mètres (en proportion de sa surface, c'est-à-dire
la moitié de ce volume), on constate par le poids de récolte qu'il y a eu
excès d'eau. Pour le calant n° 3 avec le tiers du volume du calant de 10 mètres,
on a obtenu l'arrosage minimum. Pour le calant n° 4 seulement, l'arrosage
était incomplet. En réduisant les calants de moitié dans leur longueur, on
économise un tiers de l'eau, le poids de récolte obtenu étant le même. L'économie
est d'autant plus grande que la perméabilité est plus grande.
Nous nous sommes étendu longuement sur ces travaux récents de MM.
Müntz et Lainé. On voit comment, en étudiant tout d'abord la perméabilité
des terrains, on pourrait réaliser des expériences particulières à nos pays
tropicaux pour les cultures telles que les prairies, maïs, canne à sucre, etc.,
dans les pays où l'eau est rare et ces cultures nécessaires comme dans la
région de Tulear où l'on élève l'autruche. Dans ces cas, les principes trouvés
restent acquis.
Pour la culture du riz les expériences faites en France sont d'une
application moins directe. On a affaire à une plante qui vit dans l'eau. Mais
la connaissance , des besoins en eau n'en est pas moins utile et l'on peut
concevoir l'étude des irrigations par submersion faite expérimentalement
comme elle a été faite pour les irrigations des prairies par déversement.
Méthode de Friedrich
Sans envisager spécialement la culture du riz, Friedrich a fait une
étude de l'irrigation par submersion et donne les relations qui lient entre,
elles'les surfaces, la durée des arrosages, les quantités d'eau et le coefficient
de perméabilité.
Longueur des calants
L'arrosage minimum, nous l'avons dit, est celui qui est juste né-
cessaire pour que l'eau atteigne toutes les parties de la parcelle. Le
temps d'arrosage, une fois la nappe déversante déterminée, dépend de la
longueur du calant. Le volume employé dépendra de la longueur et de la
pente.
On pose en principe que : plus un pré a de pente, moins il faut d'eau pour
l'arroser. v
MM. Müntz et Lainé ont également montré qu'il y a intérêt, au point
de vue de la dépense d'eau, à diminuer la longueur des calants. Des calants
de longueurs variables ont été aménagés pour l'arrosage, l'un avait 10
mètres de long, les autres 5 mètres seulement, tous ayant même largeur.
On effectuait l'arrosage tous les sept jours et demi avec un module de 10.
litres pendant le temps nécessaire à l'arrosage minimum. On donnait aux
calants de 3 mètres l'eau pendant la moitié pour le premier, le tiers
pour le deuxième et les 5/12e pour le troisième de ce temps. Les volu-
mes d'eau d'arrosage calculés en débit continu par seconde ont été les
suivants:
Perméabilité du sol. 3 10 12
1er Calant de 10 mètres de longueur. 0 lit- 71 0 lit. 89 0 lit. 89
2°- — de 5 mètres de longueur. 0 59 0 74 0 74
3e --- de 5 — 0 48 0 59 0' 60
4e — de 5 — 0 35 0 44 0 45
Le volume nécessaire à l'arrosage minimum du calant de 10 mètres
étant donné au calant de 5 mètres (en proportion de sa surface, c'est-à-dire
la moitié de ce volume), on constate par le poids de récolte qu'il y a eu
excès d'eau. Pour le calant n° 3 avec le tiers du volume du calant de 10 mètres,
on a obtenu l'arrosage minimum. Pour le calant n° 4 seulement, l'arrosage
était incomplet. En réduisant les calants de moitié dans leur longueur, on
économise un tiers de l'eau, le poids de récolte obtenu étant le même. L'économie
est d'autant plus grande que la perméabilité est plus grande.
Nous nous sommes étendu longuement sur ces travaux récents de MM.
Müntz et Lainé. On voit comment, en étudiant tout d'abord la perméabilité
des terrains, on pourrait réaliser des expériences particulières à nos pays
tropicaux pour les cultures telles que les prairies, maïs, canne à sucre, etc.,
dans les pays où l'eau est rare et ces cultures nécessaires comme dans la
région de Tulear où l'on élève l'autruche. Dans ces cas, les principes trouvés
restent acquis.
Pour la culture du riz les expériences faites en France sont d'une
application moins directe. On a affaire à une plante qui vit dans l'eau. Mais
la connaissance , des besoins en eau n'en est pas moins utile et l'on peut
concevoir l'étude des irrigations par submersion faite expérimentalement
comme elle a été faite pour les irrigations des prairies par déversement.
Méthode de Friedrich
Sans envisager spécialement la culture du riz, Friedrich a fait une
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