Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1903-09-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 septembre 1903 01 septembre 1903
Description : 1903/09/01 (A6,N21)-1903/09/30. 1903/09/01 (A6,N21)-1903/09/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6537329x
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
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- SOMMAIRE DU N° 21 (NOUVELLE SÉRIE)
Pages- .......... Page(s) .......... 615
- .......... Page(s) .......... 616-617
- .......... Page(s) .......... 618
- .......... Page(s) .......... 619
- .......... Page(s) .......... 624
- Renseignements:
- .......... Page(s) .......... 648
- .......... Page(s) .......... 655
- .......... Page(s) .......... 661
- Isobares du mois d'août 1903.
- Observations météorologiques de l'Indo-Chine pendant le mois de juillet 1903.
— 630 —
vaccination commencée sur ce point le 19 juin, ne fut terminée que le 26, en
raison de la dissémination des animaux.
La mortalité (s'élevant- déjà à une cinquantaine d'animaux environ) continua
jusqu'au 30 juin et dix buffles périrent en quatre jours. Puis, du 30 juin au
12 juillet, aucun cas ne se produisit, mais le 12 juillet un buffle parut malade.
Trois vaches (vaccinées) et deux jeunes veaux (non vaccinés) périrent en
quelques jours, et le 22 le buffle malade succomba à son tour. Tous ces
animaux présentèrent des symptômes analogues et en particulier des tumeurs
dans le flanc (renseignements fournis par les colons).
On peut supposer qu'ils avaient la maladie à l'état latent et que la vaccination
avait déterminé une poussée infectieuse. Le fait est depuis longtemps connu,
et le vétérinaire appelé à opérer dans des zones infectées ne doit pas
négliger d'aviser tout d'abord le propriétaire des pertes possibles. Celte règle
de conduite avait d'ailleurs été observée comme il convient.
Dans les autres régions de la province, indemnes au moment de la vaccination,
il ne fut pas observé d'accidents semblables, bien que les vaccins employés
fussent absolument les mêmes.
Les jeunes sujets n'ayant pas été vaccinés, la maladie était, chez eux, toute
spontanée; un nouveau cas, observé complètement par le vétérinaire
inspecteur, à la date du 27 juillet, sur un veau d'un an, non vacciné, permit
d'établir d'une façon irréfutable la nature de l'affection.
Deux cobayes et deux lapins inoculés sous la peau de la cuisse avec le sang
recueilli aseptiquement sur le malade (quelques instants avant l'abatage) péri.,
rent au bout de 3 à 4 jours avec des lésions caractéristiques, et la bactéridie,
déjà, observée dans le sang du veau, fut retrouvée chez ces quatre sujets
d'expérience. Ces résultats ont été contrôlés par M. Lepinte, directeur, et tous
les vétérinaires inpecteurs du Service des épizooties.
A dater de ce jour, la mortalité cessa complètement et il semble bien que
la vaccination ait agi efficacement, malgré les conditions défectueuses dans
lesquelles agissaient les opérateurs. : •
Devant ce résultat assez encourageant, on décida de pratiquer les vaccinations
sur une plus grande échelle, au cours de l'année suivante, et de les entreprendre
dès les mois de mars 1903. ,'
Le Service des épizooties se trouvait, comme par le passé, sans local, sans
laboratoire et dépourvu de cultures de bactéridie charbonneuse ; d'un autre >
côté, l'Institut de Nhà-trang, chargé spécialement d'étudier les maladies
épizootiques et de fournir les moyens prophylactiqùes pour les enrayer,
n'avait pu répondre aux demandes réitérées adressées par le directeur du
Service.
Service. , ■
- Dans ces conditions, afin de parer à toute éventualité, le Service des épizooties
chercha à se suffire par ses propres moyens. Dès novembre 1902, il s'adréssa
à un intermédiaire de Paris pour obtenir de l'Institut Pasteur un envoi de 1er
et 2e vaccin contre le charbon bactéridien. A leur réception, ces produits furent
vaccination commencée sur ce point le 19 juin, ne fut terminée que le 26, en
raison de la dissémination des animaux.
La mortalité (s'élevant- déjà à une cinquantaine d'animaux environ) continua
jusqu'au 30 juin et dix buffles périrent en quatre jours. Puis, du 30 juin au
12 juillet, aucun cas ne se produisit, mais le 12 juillet un buffle parut malade.
Trois vaches (vaccinées) et deux jeunes veaux (non vaccinés) périrent en
quelques jours, et le 22 le buffle malade succomba à son tour. Tous ces
animaux présentèrent des symptômes analogues et en particulier des tumeurs
dans le flanc (renseignements fournis par les colons).
On peut supposer qu'ils avaient la maladie à l'état latent et que la vaccination
avait déterminé une poussée infectieuse. Le fait est depuis longtemps connu,
et le vétérinaire appelé à opérer dans des zones infectées ne doit pas
négliger d'aviser tout d'abord le propriétaire des pertes possibles. Celte règle
de conduite avait d'ailleurs été observée comme il convient.
Dans les autres régions de la province, indemnes au moment de la vaccination,
il ne fut pas observé d'accidents semblables, bien que les vaccins employés
fussent absolument les mêmes.
Les jeunes sujets n'ayant pas été vaccinés, la maladie était, chez eux, toute
spontanée; un nouveau cas, observé complètement par le vétérinaire
inspecteur, à la date du 27 juillet, sur un veau d'un an, non vacciné, permit
d'établir d'une façon irréfutable la nature de l'affection.
Deux cobayes et deux lapins inoculés sous la peau de la cuisse avec le sang
recueilli aseptiquement sur le malade (quelques instants avant l'abatage) péri.,
rent au bout de 3 à 4 jours avec des lésions caractéristiques, et la bactéridie,
déjà, observée dans le sang du veau, fut retrouvée chez ces quatre sujets
d'expérience. Ces résultats ont été contrôlés par M. Lepinte, directeur, et tous
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A dater de ce jour, la mortalité cessa complètement et il semble bien que
la vaccination ait agi efficacement, malgré les conditions défectueuses dans
lesquelles agissaient les opérateurs. : •
Devant ce résultat assez encourageant, on décida de pratiquer les vaccinations
sur une plus grande échelle, au cours de l'année suivante, et de les entreprendre
dès les mois de mars 1903. ,'
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laboratoire et dépourvu de cultures de bactéridie charbonneuse ; d'un autre >
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