Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1903-10-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 octobre 1903 01 octobre 1903
Description : 1903/10/01 (A6,N22)-1903/10/31. 1903/10/01 (A6,N22)-1903/10/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6537330k
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 23/09/2013
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- SOMMAIRE DU N° 22 (NOUVELLE SÉRIE)
Pages- .......... Page(s) .......... 683
- .......... Page(s) .......... 710
- .......... Page(s) .......... 717
- Renseignements:
- .......... Page(s) .......... 723
- .......... Page(s) .......... 723
- .......... Page(s) .......... 724
- Les transactions des Annamites et des Chinois avec les Moïs et les Khas-lu, en Annam.
- .......... Page(s) .......... 725
- .......... Page(s) .......... 726
- .......... Page(s) .......... 726
- .......... Page(s) .......... 727
- .......... Page(s) .......... 728
- .......... Page(s) .......... 728
- Isobares du mois de septembre1903.
- Observations météorologiques de l'Indo-Chine pendant le mois d'août 1903.
— 697 —
Le préparateur continue à agiter doucement la solution, qu'il laisse bouillir à
petit feu jusqu'à ce que le volume soit réduit de moitié (2 litres 1/2 environ).
A ce moment il retire la cuvette du feu et le liquide est passé au travers d'un petit
panier en bambou tressé, ayant la forme d'une calotte sphérique, dont la face
concave est recouverte d'un morceau de toile sur lequel sont placées des feuilles
de papier ordinaire du pays, papier sans colle, les bords de ces feuilles se re-
couvrant légèrement de manière à former un filtre. Un récipient placé dessous
reçoit le liquide passé.
Chaque débris retenu sur le papier du filtre est alors examiné minutieusement
par le préparateur; tout ce qui paraît retenir la moindre parcelle d'opium
est replacé dans la cuvette avec le liquide passé et sera remis sur le feu pour
une deuxième ébullition. Si le préparateur a bien délayé l'opium il ne reste sur
le papier du filtre que des matières étrangères et il jette ce papier. Le linge
qui a servi est au contraire soigneusement rincé à l'eau chaude et est conservé.
Cette eau est versée dans la cuvette avec le liquide filtré. On ajoute l'eau
nécessaire pour que la cuvette soit de nouveau remplie et elle est replacée sur le
feu, comme pour la première opération. Lorsque le liquide se trouve de nouveau
réduit de moitié par évaporation, on le fait passer une seconde fois au travers
du filtre décrit plus haut et sur lequel les feuilles de papier ont été renouvelées.
Le liquide filtré est remis une troisième fois sur le feu, mais cette fois sans
addition d'eau. Le préparateur continue à le remuer avec la petite pelle en bois
et laisse réduire jusqu'à ce que la solution contenue dans la cuvette s'épaississe
et prenne une consistance sirupeuse, presque pâteuse, dont la pratique seule
permet d'apprécier le degré voulu. Il retire alors la cuvette du feu et continue
à remuer le contenu jusqu'à refroidissement complet, de manière à ce que sa
consistance soit bien homogène.
Préparation suivant la méthode de Fo-Khien. — D'après M. R.
Pluchon, les pains ou boules sont coupés à l'aide d'un couteau mouillé pour
éviter l'adhérence de l'opium à la lame. Le préparateur sépare l'opium des
feuilles qui l'enveloppent et qui sont imprégnées de suc. L'opium ainsi séparé
reste immergé pendant environ 18 heures dans de l'eau contenue dans de
grandes bassines. La solution obtenue est passée au travers d'un filtre constitué
d'un treillis de bambous en forme de vase conique, largement évasé, sur lequel
sont disposées des feuilles de papier sans colle qui empiètent légèrement les
unes sur les autres. Ces feuilles sont mouillées avant de faire filtrer la solution.
Après cette solution, on fait passer par le même filtre la décoction obtenue
en faisant bouillir les feuilles qui entouraient l'opium brut. On le lave enfin en
y faisant passer de l'eau chaude, qui entraîne les parties solubles qui y sont
restées.
On réduit cette nouvelle solution par évaporation, jusqu'à ce que le résultat
ait une consistance solide. Cette matière solide est à nouveau dissoute dans
l'eau, filtrée et réduite, mais cette fois seulement jusqu'à ce que sa consistance
soit suffisante.
BULLETIN ÉCONOMIQUE 43
Le préparateur continue à agiter doucement la solution, qu'il laisse bouillir à
petit feu jusqu'à ce que le volume soit réduit de moitié (2 litres 1/2 environ).
A ce moment il retire la cuvette du feu et le liquide est passé au travers d'un petit
panier en bambou tressé, ayant la forme d'une calotte sphérique, dont la face
concave est recouverte d'un morceau de toile sur lequel sont placées des feuilles
de papier ordinaire du pays, papier sans colle, les bords de ces feuilles se re-
couvrant légèrement de manière à former un filtre. Un récipient placé dessous
reçoit le liquide passé.
Chaque débris retenu sur le papier du filtre est alors examiné minutieusement
par le préparateur; tout ce qui paraît retenir la moindre parcelle d'opium
est replacé dans la cuvette avec le liquide passé et sera remis sur le feu pour
une deuxième ébullition. Si le préparateur a bien délayé l'opium il ne reste sur
le papier du filtre que des matières étrangères et il jette ce papier. Le linge
qui a servi est au contraire soigneusement rincé à l'eau chaude et est conservé.
Cette eau est versée dans la cuvette avec le liquide filtré. On ajoute l'eau
nécessaire pour que la cuvette soit de nouveau remplie et elle est replacée sur le
feu, comme pour la première opération. Lorsque le liquide se trouve de nouveau
réduit de moitié par évaporation, on le fait passer une seconde fois au travers
du filtre décrit plus haut et sur lequel les feuilles de papier ont été renouvelées.
Le liquide filtré est remis une troisième fois sur le feu, mais cette fois sans
addition d'eau. Le préparateur continue à le remuer avec la petite pelle en bois
et laisse réduire jusqu'à ce que la solution contenue dans la cuvette s'épaississe
et prenne une consistance sirupeuse, presque pâteuse, dont la pratique seule
permet d'apprécier le degré voulu. Il retire alors la cuvette du feu et continue
à remuer le contenu jusqu'à refroidissement complet, de manière à ce que sa
consistance soit bien homogène.
Préparation suivant la méthode de Fo-Khien. — D'après M. R.
Pluchon, les pains ou boules sont coupés à l'aide d'un couteau mouillé pour
éviter l'adhérence de l'opium à la lame. Le préparateur sépare l'opium des
feuilles qui l'enveloppent et qui sont imprégnées de suc. L'opium ainsi séparé
reste immergé pendant environ 18 heures dans de l'eau contenue dans de
grandes bassines. La solution obtenue est passée au travers d'un filtre constitué
d'un treillis de bambous en forme de vase conique, largement évasé, sur lequel
sont disposées des feuilles de papier sans colle qui empiètent légèrement les
unes sur les autres. Ces feuilles sont mouillées avant de faire filtrer la solution.
Après cette solution, on fait passer par le même filtre la décoction obtenue
en faisant bouillir les feuilles qui entouraient l'opium brut. On le lave enfin en
y faisant passer de l'eau chaude, qui entraîne les parties solubles qui y sont
restées.
On réduit cette nouvelle solution par évaporation, jusqu'à ce que le résultat
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