Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1903-09-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 septembre 1903 01 septembre 1903
Description : 1903/09/01 (A6,N21)-1903/09/30. 1903/09/01 (A6,N21)-1903/09/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6537329x
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
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- SOMMAIRE DU N° 21 (NOUVELLE SÉRIE)
Pages- .......... Page(s) .......... 615
- .......... Page(s) .......... 616-617
- .......... Page(s) .......... 618
- .......... Page(s) .......... 619
- .......... Page(s) .......... 624
- Renseignements:
- .......... Page(s) .......... 648
- .......... Page(s) .......... 655
- .......... Page(s) .......... 661
- Isobares du mois d'août 1903.
- Observations météorologiques de l'Indo-Chine pendant le mois de juillet 1903.
— 625 —
La principale application industrielle des produits tirés de la graine de coton est la
fabrication du savon, pour laquelle ils sont très recherchés, tant aux Etats-Unis qu'à
l'étranger.
Le coton Upland est la variété la plus répandue dans les plantations des Etats-Unis. Les
graines sont recouvertes d'une fine couche de duvet qu'il est impossible de faire disparaître
par un égrenage ordinaire. Il faut donc leur enlever ce duvet et les nettoyer avant de
chercher à en tirer de l'huile. Par cette opération on retire environ 13 kilos de filasse
courte par 1.000 kilos traités.
Le semences égrenées sont passées dans des machines qui les broient et séparent le péri-
carpe de la graine proprement dite (amande « meats » — « chair » en anglais). Une tonne de
graines de coton donne environ une demi tonne de déchets (péricarpe).
Ces déchets donnent lieu à un commerce important. On les utilisa au début pour le chauf-
fage (1 tonne égalait environ 1/4 de tonne de charbon) mais on s'aperçut bientôt que mélangé
avec l'amande broyée de la graine, ils donnaient un aliment supérieur pour le bétail. Actuel-
lement une demande cons'ante de la part des Etats du Sud existe pour la totalité de la
production.
On estime que 10.000.000 de balles de coton (la balle est d'environ 250 kilos) donnent en
déchets une valeur de 40.000.000 de francs (en supposant tous les déchets utilisés).
L'enveloppe (péricarpe) des grains pèse environ la moitié du grain. L'amande restante donne
en huile environ 30 o de son poids; 1.000 kilos de résidus donnent, en moyenne, 300 kilos
d'huile ou environ 330 à 335 litres. -
Le résidu constitue le tourteau d'huile de graines de coton. Si ces tourteaux sont dessé-
chés et broyés ils constituent un excellent fertilisant.
Nous avons déjà dit plus haut que les tourteaux aussi constituaient un riche aliment pour le
bétail. En voici la composition moyenne :
Matières protéiques. 43.26
Matières azotées 22.31
Matières grasses : 13.45 °/°
Autrefois les tourteaux, broyés ou non, de résidus d'huile de graines de coton, fabriqués aux
Etats-Unis, étaient principalement exportés et entraient en concurrence avec les produits obtenus
des déchets de la fabrication d'huile de lin.
Depuis le développement de l'industrie des graines de coton, surtout au Texas, ces produits
sont consommés en grandes quantités dans l'intérieur ; la plus grande partie continue cepen-
dant à être exportée.
En fixant à 100 francs le prix de la tonne de l'un ou l'autre de ces produits, on estime qu'une
récolte de 10.000.000 de balles (à 250 kilos, en moyenne) vaut environ 175.000.000 de
francs.
Pendant ces dernières années une forte impulsion a été donnée à l'industrie qui traite les
graines de coton. Depuis 1897, 200 nouveaux moulins ont été construits dans les états où se
font les cultures de coton. Actuellement il existe 500 moulins aux Etats-Unis, dont le tiers envi-
ron dans le Texas..
On évalue à 50 de la récolte totale des graines de coton des Etats-Unis, la quatité annuel-
lement manufacturée dans les moulins. Une grande partie est utilisée pour les besoins des
plantations.
Plus de 500.000.000 de francs sont engagés dans cette industrie. Des dizaines de milliers
d'ouvriers et cultivateurs fournissent la main-d'œuvre (ce sont presque tous des indigènes
nègres).
Le commerce d'exportation vers l'extérieur des Etats du Sud a passé de 125.000.000 de
francs à 150 millions par an. Ces chiffres donnent une idée de l'importance de cette industrie
La principale application industrielle des produits tirés de la graine de coton est la
fabrication du savon, pour laquelle ils sont très recherchés, tant aux Etats-Unis qu'à
l'étranger.
Le coton Upland est la variété la plus répandue dans les plantations des Etats-Unis. Les
graines sont recouvertes d'une fine couche de duvet qu'il est impossible de faire disparaître
par un égrenage ordinaire. Il faut donc leur enlever ce duvet et les nettoyer avant de
chercher à en tirer de l'huile. Par cette opération on retire environ 13 kilos de filasse
courte par 1.000 kilos traités.
Le semences égrenées sont passées dans des machines qui les broient et séparent le péri-
carpe de la graine proprement dite (amande « meats » — « chair » en anglais). Une tonne de
graines de coton donne environ une demi tonne de déchets (péricarpe).
Ces déchets donnent lieu à un commerce important. On les utilisa au début pour le chauf-
fage (1 tonne égalait environ 1/4 de tonne de charbon) mais on s'aperçut bientôt que mélangé
avec l'amande broyée de la graine, ils donnaient un aliment supérieur pour le bétail. Actuel-
lement une demande cons'ante de la part des Etats du Sud existe pour la totalité de la
production.
On estime que 10.000.000 de balles de coton (la balle est d'environ 250 kilos) donnent en
déchets une valeur de 40.000.000 de francs (en supposant tous les déchets utilisés).
L'enveloppe (péricarpe) des grains pèse environ la moitié du grain. L'amande restante donne
en huile environ 30 o de son poids; 1.000 kilos de résidus donnent, en moyenne, 300 kilos
d'huile ou environ 330 à 335 litres. -
Le résidu constitue le tourteau d'huile de graines de coton. Si ces tourteaux sont dessé-
chés et broyés ils constituent un excellent fertilisant.
Nous avons déjà dit plus haut que les tourteaux aussi constituaient un riche aliment pour le
bétail. En voici la composition moyenne :
Matières protéiques. 43.26
Matières azotées 22.31
Matières grasses : 13.45 °/°
Autrefois les tourteaux, broyés ou non, de résidus d'huile de graines de coton, fabriqués aux
Etats-Unis, étaient principalement exportés et entraient en concurrence avec les produits obtenus
des déchets de la fabrication d'huile de lin.
Depuis le développement de l'industrie des graines de coton, surtout au Texas, ces produits
sont consommés en grandes quantités dans l'intérieur ; la plus grande partie continue cepen-
dant à être exportée.
En fixant à 100 francs le prix de la tonne de l'un ou l'autre de ces produits, on estime qu'une
récolte de 10.000.000 de balles (à 250 kilos, en moyenne) vaut environ 175.000.000 de
francs.
Pendant ces dernières années une forte impulsion a été donnée à l'industrie qui traite les
graines de coton. Depuis 1897, 200 nouveaux moulins ont été construits dans les états où se
font les cultures de coton. Actuellement il existe 500 moulins aux Etats-Unis, dont le tiers envi-
ron dans le Texas..
On évalue à 50 de la récolte totale des graines de coton des Etats-Unis, la quatité annuel-
lement manufacturée dans les moulins. Une grande partie est utilisée pour les besoins des
plantations.
Plus de 500.000.000 de francs sont engagés dans cette industrie. Des dizaines de milliers
d'ouvriers et cultivateurs fournissent la main-d'œuvre (ce sont presque tous des indigènes
nègres).
Le commerce d'exportation vers l'extérieur des Etats du Sud a passé de 125.000.000 de
francs à 150 millions par an. Ces chiffres donnent une idée de l'importance de cette industrie
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