Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1903-10-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 octobre 1903 01 octobre 1903
Description : 1903/10/01 (A6,N22)-1903/10/31. 1903/10/01 (A6,N22)-1903/10/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6537330k
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 23/09/2013
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- SOMMAIRE DU N° 22 (NOUVELLE SÉRIE)
Pages- .......... Page(s) .......... 683
- .......... Page(s) .......... 710
- .......... Page(s) .......... 717
- Renseignements:
- .......... Page(s) .......... 723
- .......... Page(s) .......... 723
- .......... Page(s) .......... 724
- Les transactions des Annamites et des Chinois avec les Moïs et les Khas-lu, en Annam.
- .......... Page(s) .......... 725
- .......... Page(s) .......... 726
- .......... Page(s) .......... 726
- .......... Page(s) .......... 727
- .......... Page(s) .......... 728
- .......... Page(s) .......... 728
- Isobares du mois de septembre1903.
- Observations météorologiques de l'Indo-Chine pendant le mois d'août 1903.
— 692 —
Ce triage et les pesées se font avant ceux de l'opium et durent environ quinze
jours. Le montant des achats de leaves, dans les agences, s'élève chaque
année de 117.600 à 235.000 francs.
On prépare le lewa (voir plus haut) avec tout l'opium de qualité inférieure,
avec tout ce qui nuirait à la qualité de l'intérieur du pain par une consistance
différente ou en raison de la présence, en proportions anormales, de pasewa.
On y ajoute de l'opium de bonne qualité s'il est nécessaire. Le pasewa que l'on
emploie dans cette préparation y entre dans une proportion de 5 dans le but
de donner plus d'adhésion à la substance.
Nous avons vu précédemment comment se récolte le chick. Dans les Etats
indigènes, dit le docteur Impey, lorsque le rayat rapporte chez lui le suc
récolté sur les têtes de pavot scarifiées, il le verse dans des récipients en terre,
puis recouvre cette substance avec de l'huile de lin, ou la plonge dedans, de ma-
nière à en empêcher toute évaporation. La proportion employée est de deux
parties d'huile pour une de suc; on a ainsi le chick.
Ce chick est vendu au bunneah; celui-ci, lorsqu'il s'en est procuré une
quantité de dix à vingt kilos (de 25 à 50 livres anglaises), la réunit en tas dans
des sacs en toile, doubles. Il suspend ces sacs dans un local sombre et dans
lequel il n'y a pas de courants d'air. L'excès d'huile contenue dans le chick
s'écoule alors sans que l'air puisse entraîner par évaporation des principes
dont l'absence diminuerait la valeur du résidu.
Les sacs restent ainsi suspendus pendant un mois ou six semaines, bien que la
presque totalité de l'huile en excès se soit écoulée au bout de huit ou dix jours ;
mais en laissant les sacs suspendus ainsi il s'en écoule encore quelques gouttes
d'huile, et d'autre part le résidu s'épaissit et prend de la couleur.
Le travail se fait d'avril à juin, époque à laquelle les pluies commencent.
- Les sacs sont ensuite décrochés et leur contenu est vidé soigneusement dans
de larges cuves de 3 à 4 m 50 de diamètre et ayant une profondeur de 15 à
20 centimètres. Ce contenu est alors mélangé et travaillé à la main pendant cinq
ou six heures, de manière qu'il prenne une couleur uniforme, une consistance
régulière et suffisamment ferme pour permettre de le séparer en blocs. Cette
façon de procéder est spéciale à Malwa.
On fait ensuite des boules de deux à trois cents grammes chacune. Ces
boules sont roulées, sitôt qu'elles sont faites, dans un baquet plein de balle
de graines de pavot. On les étend ensuite sur une table préalablement cou-
verte de feuilles et de pétales de pavot. On laisse la galette ainsi formée
pendant une huitaine de jours sur cette table, puis on la retourne et on la
laisse durcir dans cette nouvelle position, jusqu'à ce que sa consistance soit
suffisante pour en permettre l'emballage et le transport. L'opium ainsi
préparé est prêt à être soumis à l'examen des agences.
On emballe ces galettes ou pains par caisses de cent cinquante. Elles sont
envoyées sur les marchés en octobre ou novembre, époque à laquelle les
agences procèdent à l'examen de la qualité du produit présenté.
Ce triage et les pesées se font avant ceux de l'opium et durent environ quinze
jours. Le montant des achats de leaves, dans les agences, s'élève chaque
année de 117.600 à 235.000 francs.
On prépare le lewa (voir plus haut) avec tout l'opium de qualité inférieure,
avec tout ce qui nuirait à la qualité de l'intérieur du pain par une consistance
différente ou en raison de la présence, en proportions anormales, de pasewa.
On y ajoute de l'opium de bonne qualité s'il est nécessaire. Le pasewa que l'on
emploie dans cette préparation y entre dans une proportion de 5 dans le but
de donner plus d'adhésion à la substance.
Nous avons vu précédemment comment se récolte le chick. Dans les Etats
indigènes, dit le docteur Impey, lorsque le rayat rapporte chez lui le suc
récolté sur les têtes de pavot scarifiées, il le verse dans des récipients en terre,
puis recouvre cette substance avec de l'huile de lin, ou la plonge dedans, de ma-
nière à en empêcher toute évaporation. La proportion employée est de deux
parties d'huile pour une de suc; on a ainsi le chick.
Ce chick est vendu au bunneah; celui-ci, lorsqu'il s'en est procuré une
quantité de dix à vingt kilos (de 25 à 50 livres anglaises), la réunit en tas dans
des sacs en toile, doubles. Il suspend ces sacs dans un local sombre et dans
lequel il n'y a pas de courants d'air. L'excès d'huile contenue dans le chick
s'écoule alors sans que l'air puisse entraîner par évaporation des principes
dont l'absence diminuerait la valeur du résidu.
Les sacs restent ainsi suspendus pendant un mois ou six semaines, bien que la
presque totalité de l'huile en excès se soit écoulée au bout de huit ou dix jours ;
mais en laissant les sacs suspendus ainsi il s'en écoule encore quelques gouttes
d'huile, et d'autre part le résidu s'épaissit et prend de la couleur.
Le travail se fait d'avril à juin, époque à laquelle les pluies commencent.
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20 centimètres. Ce contenu est alors mélangé et travaillé à la main pendant cinq
ou six heures, de manière qu'il prenne une couleur uniforme, une consistance
régulière et suffisamment ferme pour permettre de le séparer en blocs. Cette
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On fait ensuite des boules de deux à trois cents grammes chacune. Ces
boules sont roulées, sitôt qu'elles sont faites, dans un baquet plein de balle
de graines de pavot. On les étend ensuite sur une table préalablement cou-
verte de feuilles et de pétales de pavot. On laisse la galette ainsi formée
pendant une huitaine de jours sur cette table, puis on la retourne et on la
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