Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1903-08-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 août 1903 01 août 1903
Description : 1903/08/01 (A6,N20)-1903/08/31. 1903/08/01 (A6,N20)-1903/08/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6537328h
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
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- SOMMAIRE DU N° 20
- Le marché du sucre en Extrême-Orient L'industrie et le commerce du sucre à Hongkong, par M. Réau, Vice-consul de France, à Hongkong.
- .......... Page(s) .......... 559
- .......... Page(s) .......... 570
- .......... Page(s) .......... 577
- Renseignements:
- .......... Page(s) .......... 583
- .......... Page(s) .......... 586
- .......... Page(s) .......... 586
- .......... Page(s) .......... 588
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- .......... Page(s) .......... 589
- .......... Page(s) .......... 589
- .......... Page(s) .......... 589
- Isobares du mois de juillet 1903.
- Observations météorologiques de l'Indo-Chine pendant le mois de juin 1903.
— 554 —
la Nakagawa et la Formosa sugar Company i. Cette dernière, qui a commencé
à fonctionner à la fin de 1901, devait pouvoir fabriquer environ 30 tonnes de
sucre par jour, soit 4.500 tonnes pendant une saison de 150 jours. Mais, pour
diverses causes, notamment l'inexpérience dans le maniement de l'outillage,
et la difficulté d'un approvisionnement régulier de cannes, la production
en 1902 n'a pas atteint le quart de la production normale de l'usine
(1.190 tonnes).
Une compagnie locale a été formée au commencement de 1902, au capital de
200.000 dollars [460.000 francs] pour faire marcher un moulin américain (prix
d'achat environ 32.500 fr.), pouvant produire 5 tonnes de sucre par jour. Le
Consul d'Angleterre à Tai-nan, au rapport duquel sont empruntés quelques-uns
de ces renseignements, croit à la diffusion possible de petits moulins pouvant
produire de 3 à 5 tonnes de sucre par journée de 12 heures.
De l'exportation de 190 (46.117 tonnes) la Chine et Hongkong ont pris :
Sucre brun. 6.915 tonnes
Sucre ,
Sucre blanc. '-' 2.763 -
Total. 9.678 tonnes
Le reste va au Japon. [36.439 tonnes].
Le prix du picul de sucre brun (Takow) a été, au commencement de la cam-
pagne de 1902 (mars), de 4 $ 60, contre 4$25 en 1901..
Il nous reste maintenant à nous rendre compte de l'importation japonaise.
Voici les chiffres depuis trois ans, d'après les statistiques douanières officielles
japonaises, r que nous groupons simplement d'une façon qui nous paraît plus
logique, et en convertissant les piculs en tonnes :
1 Cette compagnie a été fondée à l'instigation du Gouvernement japonais [qui est lui-même
actionnaire] au capital d'un million de yens [2.500.000 francs], sur lequel le Gouvernement
garantit une subvention annuelle de 6% (150.000 francs). La factorerie a été installée à
Kyoshito, près de Takow. Les dépenses au moment du commencement des opérations (décem-
bre 1901) montaient à 850.000 yens, se décomposant ainsi:
Bâtiments 230 000 yens
Outrage. 360.000 —
Tet'rains. ..,.,. 220.000 —
Dépenses d'orgimisation. 40.000
----
Total. 850.000 yens
Les lerrains comprennent, outre le terrain de la factorerie, 65 hectares de terres cultivées
que la compagnie se propose de planter en cannes de provenance hawaïenne, par des avances
en plants sélectionnés, outillage et argent, à des familles de cultivateurs.
la Nakagawa et la Formosa sugar Company i. Cette dernière, qui a commencé
à fonctionner à la fin de 1901, devait pouvoir fabriquer environ 30 tonnes de
sucre par jour, soit 4.500 tonnes pendant une saison de 150 jours. Mais, pour
diverses causes, notamment l'inexpérience dans le maniement de l'outillage,
et la difficulté d'un approvisionnement régulier de cannes, la production
en 1902 n'a pas atteint le quart de la production normale de l'usine
(1.190 tonnes).
Une compagnie locale a été formée au commencement de 1902, au capital de
200.000 dollars [460.000 francs] pour faire marcher un moulin américain (prix
d'achat environ 32.500 fr.), pouvant produire 5 tonnes de sucre par jour. Le
Consul d'Angleterre à Tai-nan, au rapport duquel sont empruntés quelques-uns
de ces renseignements, croit à la diffusion possible de petits moulins pouvant
produire de 3 à 5 tonnes de sucre par journée de 12 heures.
De l'exportation de 190 (46.117 tonnes) la Chine et Hongkong ont pris :
Sucre brun. 6.915 tonnes
Sucre ,
Sucre blanc. '-' 2.763 -
Total. 9.678 tonnes
Le reste va au Japon. [36.439 tonnes].
Le prix du picul de sucre brun (Takow) a été, au commencement de la cam-
pagne de 1902 (mars), de 4 $ 60, contre 4$25 en 1901..
Il nous reste maintenant à nous rendre compte de l'importation japonaise.
Voici les chiffres depuis trois ans, d'après les statistiques douanières officielles
japonaises, r que nous groupons simplement d'une façon qui nous paraît plus
logique, et en convertissant les piculs en tonnes :
1 Cette compagnie a été fondée à l'instigation du Gouvernement japonais [qui est lui-même
actionnaire] au capital d'un million de yens [2.500.000 francs], sur lequel le Gouvernement
garantit une subvention annuelle de 6% (150.000 francs). La factorerie a été installée à
Kyoshito, près de Takow. Les dépenses au moment du commencement des opérations (décem-
bre 1901) montaient à 850.000 yens, se décomposant ainsi:
Bâtiments 230 000 yens
Outrage. 360.000 —
Tet'rains. ..,.,. 220.000 —
Dépenses d'orgimisation. 40.000
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Total. 850.000 yens
Les lerrains comprennent, outre le terrain de la factorerie, 65 hectares de terres cultivées
que la compagnie se propose de planter en cannes de provenance hawaïenne, par des avances
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