Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1918-07-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 juillet 1918 01 juillet 1918
Description : 1918/07/01 (A21,N131)-1918/08/31. 1918/07/01 (A21,N131)-1918/08/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6534755v
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 28/10/2013
- 605 -
corps du dragon est un moulage de sciure de bois mélangée de laque recouvert
de plumes de pintades ; la crinière et la queue sont figurées par des barbes de
plumes de paon. Les pétales de fleurs sont découpées dans de la plume d'oie,
tandis que les étamines ou les fleurs en capitules sont tirées de la hampe. Au
surplus, l'artisan donne cours à sa fantaisie et tire des effets plus ou moins
heureux des plumes dont il dispose.
C'est ainsi que sont parfois utilisées des peaux de martins-pêcheurs, de loriots,
de grues, de hérons, etc.
D'une façon générale, on peut présumer que ce n'est pas dans la main-d'œuvre,
considérée en elle-même qu'il y aura des découvertes à faire ; c'est plutôt parmi
les multiples matériaux qu'elle met en œuvre.
Si l'étude de la technique des fabricants d'éventails en plumes ne nous
apprend rien qui soit digne d'intérêt, il n'en est pas de même des plumes et
dépouilles d'oiseaux qui sont utilisées. Il importe d'en faire le relevé et la déter-
mination exacte ; mais ce sera l'objet d'un travail à part.
Les éventails en plumes de petite taille valent actuellement 1$5o à 2 $ la
paire. On fabrique, sur commande, de très grands éventails pour pagodes dont
le prix peut atteindre 8 à Io
Plumeaux en queues de coq.
VILLAGE DE LLrCNG-Né
Quelques habitants se livrent à cette toute petite industrie.
Les plumes de coq sont achetées aux collecteurs de plumes et duvet.
La confection d'un plumeau s'explique d'elle-même ; les plumes sont ficelées
et laquées au fur et à mesure sur un manche en rotin.
Le bout du plumeau est composé de grandes plumes de queue ; la hampe
reçoit les plumes courtes et rousses de 0 m. 08 à 0 m. 10.
L'objet fini vaut 0 $ 07 environ.
Collectage des os, cornes, peaux.
VILLAGE DE TUONG-TRÛC (Prov. de Hadông).
Ce genre de commerce est la spécialité du village de Tu ong-Trùc, sur le bord
du Sông-Tô-Lich, un peu avant d'arriver au huyên de Thanh-Tri.
Les commerçants en peaux et cornes n'ont pas grand parti à tirer de ce rensei-
gnement, mais il est utile à noter en ce qui concerne les os, parmi lesquels il y
aurait peut-être un triage à faire.
Le prix qui m'a été cité pour les os tout venant m'a semblé très élevé (2$4o
à 3 $ 00 le picul) ; ils s'exporteraient par mer ; ce sont des gens du Quang-Nam
qui viendraient les chercher de temps à autre.
corps du dragon est un moulage de sciure de bois mélangée de laque recouvert
de plumes de pintades ; la crinière et la queue sont figurées par des barbes de
plumes de paon. Les pétales de fleurs sont découpées dans de la plume d'oie,
tandis que les étamines ou les fleurs en capitules sont tirées de la hampe. Au
surplus, l'artisan donne cours à sa fantaisie et tire des effets plus ou moins
heureux des plumes dont il dispose.
C'est ainsi que sont parfois utilisées des peaux de martins-pêcheurs, de loriots,
de grues, de hérons, etc.
D'une façon générale, on peut présumer que ce n'est pas dans la main-d'œuvre,
considérée en elle-même qu'il y aura des découvertes à faire ; c'est plutôt parmi
les multiples matériaux qu'elle met en œuvre.
Si l'étude de la technique des fabricants d'éventails en plumes ne nous
apprend rien qui soit digne d'intérêt, il n'en est pas de même des plumes et
dépouilles d'oiseaux qui sont utilisées. Il importe d'en faire le relevé et la déter-
mination exacte ; mais ce sera l'objet d'un travail à part.
Les éventails en plumes de petite taille valent actuellement 1$5o à 2 $ la
paire. On fabrique, sur commande, de très grands éventails pour pagodes dont
le prix peut atteindre 8 à Io
Plumeaux en queues de coq.
VILLAGE DE LLrCNG-Né
Quelques habitants se livrent à cette toute petite industrie.
Les plumes de coq sont achetées aux collecteurs de plumes et duvet.
La confection d'un plumeau s'explique d'elle-même ; les plumes sont ficelées
et laquées au fur et à mesure sur un manche en rotin.
Le bout du plumeau est composé de grandes plumes de queue ; la hampe
reçoit les plumes courtes et rousses de 0 m. 08 à 0 m. 10.
L'objet fini vaut 0 $ 07 environ.
Collectage des os, cornes, peaux.
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Ce genre de commerce est la spécialité du village de Tu ong-Trùc, sur le bord
du Sông-Tô-Lich, un peu avant d'arriver au huyên de Thanh-Tri.
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gnement, mais il est utile à noter en ce qui concerne les os, parmi lesquels il y
aurait peut-être un triage à faire.
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à 3 $ 00 le picul) ; ils s'exporteraient par mer ; ce sont des gens du Quang-Nam
qui viendraient les chercher de temps à autre.
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