Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1918-05-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 mai 1918 01 mai 1918
Description : 1918/05/01 (A21,N130)-1918/06/30. 1918/05/01 (A21,N130)-1918/06/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65347249
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 19/06/2013
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- SOMMAIRE
Pages- .......... Page(s) .......... 331
- Renseignements:
- INDOCHINE, FRANCE ET COLONIES
- ÉTRANGER
- BIBLIOGRAPHIE
- 448 -
Par conséquent, en dehors des huit catégories d'articles français que je men-
tionnais au début de ce chapitre, il nous en reste un grand nombre, qui n'ont
plus besoin d'être introduits pour être connus sur le marché. Ils nécessitent
surtout le développement de leur importation par l'amélioration de leurs prix
et l'activité de leurs représentants.
Dans mon rapport de 1915, je préconisais le passage de voyageurs de com-
merce. Afin de faire ressortir l'avantage de ce moyen, je mentionnerai qu'un
voyageur d'une maison de Paris, pour les tissus, nouveautés, modes, parfume-
rie, produits pharmaceutiques, a fait récemment et spécialement le voyage de
Manille. Sa tournée a été très fructueuse. Il m'a montré son livre de commandes
qui représentaient un chiffre respectable. Il m'a dit qu'il eût été beaucoup plus
important s'il n'avait pas été limité par l'insuffisance de notre production qui,
naturellement, ne lui aurait pas permis de faire face à toutes les demandes de sa
clientèle, ce qui eût produit sur elle un mauvais effet. Il ne s'agit là que d'une
initiative isolée et il serait souhaitable qu'elle eût de nombreux imitateurs.
Voici une analyse des principaux produits intéressant notre importation :
Automobiles. — L'introduction de l'automobile aux Philippines sur une
échelle importante n'a commencé qu'en 1910. L'importation atteignit en cette
année 633.104 pesos. Elle n'a pas cessé de progresser depuis lors et, en 1916,
elle arrivait au chiffre de 2.706.145 pesos qui représente son maximum, avec
un total de 986 voitures (tourisme et camions), soit 376 voitures de plus qu'en
1915. Elles sont toutes de fabrication américaine sans exception. Nos marques
françaises qui jouissaient de la faveur du public ont été complètement élimi-
nées du marché. Dans mon rapport précédent, je faisais entrevoir cette regret-
table éventualité qui place cette branche de notre importation dans une infé-
riorité notoire pour l'avenir, Je rappellerai, en effet, que jusqu'en 1914 elle avait
occupé la seconde place dans les statistiques et qu'elle promettait des dévelop-
pements très intéressants pour notre industrie. Il est à craindre que, pour rega-
gner notre ancienne situation, il nous faudra plusieurs années d'efforts persé-
vérants, handicapés par la vogue sans cesse croissante pour l'automobile amé-
ricaine qui, à l'avantage de prix très inférieurs aux nôtres, joint celui de la
nouveauté des modèles, perfectionnés chaque année. Il est bien évident d'autre
part qu'il n'est pas sûr que la situation future du marché permette à ces efforts
de se manifester. Cet exemple vient à l'appui de ce que je disais plus haut, à
savoir que la seule façon de préparer l'après-guerre serait de ne pas délaisser,
dans la mesure compatible avec les conditions économiques actuelles, des mar-
chés où nos produits étaient connus. Si nous voyons avec plaisir la disparition
forcée, pour le présent, des produits « Made in Germany », nous ne devrions
pas perdre de vue que la disparition de nos marques, quoique provenant de
causes différentes, nous est aussi préjudiciable.
Pour revenir à la question automobile proprement dite, je crois utile de
montrer son développement par quelques chiffres.
Par conséquent, en dehors des huit catégories d'articles français que je men-
tionnais au début de ce chapitre, il nous en reste un grand nombre, qui n'ont
plus besoin d'être introduits pour être connus sur le marché. Ils nécessitent
surtout le développement de leur importation par l'amélioration de leurs prix
et l'activité de leurs représentants.
Dans mon rapport de 1915, je préconisais le passage de voyageurs de com-
merce. Afin de faire ressortir l'avantage de ce moyen, je mentionnerai qu'un
voyageur d'une maison de Paris, pour les tissus, nouveautés, modes, parfume-
rie, produits pharmaceutiques, a fait récemment et spécialement le voyage de
Manille. Sa tournée a été très fructueuse. Il m'a montré son livre de commandes
qui représentaient un chiffre respectable. Il m'a dit qu'il eût été beaucoup plus
important s'il n'avait pas été limité par l'insuffisance de notre production qui,
naturellement, ne lui aurait pas permis de faire face à toutes les demandes de sa
clientèle, ce qui eût produit sur elle un mauvais effet. Il ne s'agit là que d'une
initiative isolée et il serait souhaitable qu'elle eût de nombreux imitateurs.
Voici une analyse des principaux produits intéressant notre importation :
Automobiles. — L'introduction de l'automobile aux Philippines sur une
échelle importante n'a commencé qu'en 1910. L'importation atteignit en cette
année 633.104 pesos. Elle n'a pas cessé de progresser depuis lors et, en 1916,
elle arrivait au chiffre de 2.706.145 pesos qui représente son maximum, avec
un total de 986 voitures (tourisme et camions), soit 376 voitures de plus qu'en
1915. Elles sont toutes de fabrication américaine sans exception. Nos marques
françaises qui jouissaient de la faveur du public ont été complètement élimi-
nées du marché. Dans mon rapport précédent, je faisais entrevoir cette regret-
table éventualité qui place cette branche de notre importation dans une infé-
riorité notoire pour l'avenir, Je rappellerai, en effet, que jusqu'en 1914 elle avait
occupé la seconde place dans les statistiques et qu'elle promettait des dévelop-
pements très intéressants pour notre industrie. Il est à craindre que, pour rega-
gner notre ancienne situation, il nous faudra plusieurs années d'efforts persé-
vérants, handicapés par la vogue sans cesse croissante pour l'automobile amé-
ricaine qui, à l'avantage de prix très inférieurs aux nôtres, joint celui de la
nouveauté des modèles, perfectionnés chaque année. Il est bien évident d'autre
part qu'il n'est pas sûr que la situation future du marché permette à ces efforts
de se manifester. Cet exemple vient à l'appui de ce que je disais plus haut, à
savoir que la seule façon de préparer l'après-guerre serait de ne pas délaisser,
dans la mesure compatible avec les conditions économiques actuelles, des mar-
chés où nos produits étaient connus. Si nous voyons avec plaisir la disparition
forcée, pour le présent, des produits « Made in Germany », nous ne devrions
pas perdre de vue que la disparition de nos marques, quoique provenant de
causes différentes, nous est aussi préjudiciable.
Pour revenir à la question automobile proprement dite, je crois utile de
montrer son développement par quelques chiffres.
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