Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1910-07-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 juillet 1910 01 juillet 1910
Description : 1910/07/01 (A13,N85)-1910/08/31. 1910/07/01 (A13,N85)-1910/08/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6533130n
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
- Aller à la page de la table des matièresNP
- SOMMAIRE
Pages- .......... Page(s) .......... 493
- Renseignements:
- INDOCHINE, FRANCE ET COLONIES
- ÉTRANGER
- .......... Page(s) .......... 547
- .......... Page(s) .......... 550
- .......... Page(s) .......... 551
- .......... Page(s) .......... 552
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— 461 —
Quoi qu'il en soit, le totat des exportations du riz et de ses dérivés reste,
pour 1909, supérieur de 71.555 tonnes à la moyenne de la période quinquennale
1905-1909, résultat relativement satisfaisant. Depuis vingt ans, trois récoltes
de riz seulement ont été plus importantes (1902, 1907 et 1908).
Les expéditions sur l'étranger diminuent, en général, au bénéfice des envois
sur la métropole, qui n'ont jamais été aussi élevés (268.755 tonnes). La
meilleure des années antérieures, 1904, n'avait atteint que 239.754 tonnes.
Tout fait prévoir que ce mouvement est appelé à prendre une extension
considérable. Par suite du resserrement et peut-être de la fermeture graduelle
de ses débouchés traditionnels en Extrême-Orient, l'Indochine va se trouver
dans l'obligation de faire dériver ses courants commerciaux sur l'Europe et plus
particulièrement sur la France. Les tarifs protecteurs élevés contre nos riz aux
Philippines auront fatalement pour conséquence, d'ici peu d'années, de
développer l'aire de culture de cette céréale dans l'archipel malais et, partant,
de substituer les riz philippins aux riz indochinois. D'autre part, l'exportation
de nos riz semble aussi menacée en Chine, s'il est vrai, comme le prétendent
les journaux de Pékin et de Shanghai, que la suppression des likins projetée par
le Tsong li Yamen doive avoir pour conséquence une élévation de 100 à 120 p.
100 des droits d'importation.
En réalité, la disparition des likins, très profitables aux puissances industri-
elles grandes exportatrices d'articles fabriqués dont l'écoulement se fait aussi
bien dans l'arrière-pays que sur le littoral, n'aura qu'une influence nulle ou
négligeable sur la diffusion des produits à bon marché ou de première nécessité,
qui sont tous exempts de ce droit. Par contre, le report des droits de likins sur
les droits de douane équivaudra pour les riz d'Indochine à une augmentation de
droits pure et simple, sans compensation d'aucune sorte.
Dans ces conditions, il est donc à prévoir que le mouvement des riz sur la
France est appelé à prendre une extension de plus en plus considérable et à
substituer, par rang d'importance, le marché métropolitain au marché
extrême-oriental.
BULLETIN ÉCONOMIQUE 29
Quoi qu'il en soit, le totat des exportations du riz et de ses dérivés reste,
pour 1909, supérieur de 71.555 tonnes à la moyenne de la période quinquennale
1905-1909, résultat relativement satisfaisant. Depuis vingt ans, trois récoltes
de riz seulement ont été plus importantes (1902, 1907 et 1908).
Les expéditions sur l'étranger diminuent, en général, au bénéfice des envois
sur la métropole, qui n'ont jamais été aussi élevés (268.755 tonnes). La
meilleure des années antérieures, 1904, n'avait atteint que 239.754 tonnes.
Tout fait prévoir que ce mouvement est appelé à prendre une extension
considérable. Par suite du resserrement et peut-être de la fermeture graduelle
de ses débouchés traditionnels en Extrême-Orient, l'Indochine va se trouver
dans l'obligation de faire dériver ses courants commerciaux sur l'Europe et plus
particulièrement sur la France. Les tarifs protecteurs élevés contre nos riz aux
Philippines auront fatalement pour conséquence, d'ici peu d'années, de
développer l'aire de culture de cette céréale dans l'archipel malais et, partant,
de substituer les riz philippins aux riz indochinois. D'autre part, l'exportation
de nos riz semble aussi menacée en Chine, s'il est vrai, comme le prétendent
les journaux de Pékin et de Shanghai, que la suppression des likins projetée par
le Tsong li Yamen doive avoir pour conséquence une élévation de 100 à 120 p.
100 des droits d'importation.
En réalité, la disparition des likins, très profitables aux puissances industri-
elles grandes exportatrices d'articles fabriqués dont l'écoulement se fait aussi
bien dans l'arrière-pays que sur le littoral, n'aura qu'une influence nulle ou
négligeable sur la diffusion des produits à bon marché ou de première nécessité,
qui sont tous exempts de ce droit. Par contre, le report des droits de likins sur
les droits de douane équivaudra pour les riz d'Indochine à une augmentation de
droits pure et simple, sans compensation d'aucune sorte.
Dans ces conditions, il est donc à prévoir que le mouvement des riz sur la
France est appelé à prendre une extension de plus en plus considérable et à
substituer, par rang d'importance, le marché métropolitain au marché
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