Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1910-03-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 mars 1910 01 mars 1910
Description : 1910/03/01 (A13,N83)-1910/04/30. 1910/03/01 (A13,N83)-1910/04/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6533128k
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
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- SOMMAIRE
LA CULTURE DU RIZ AU CAMBODGE
La culture du paddy en Indochine, plus particulièrement en pays Annamite,
a été étudiée & décrite depuis longtemps. Il n'en est pas de même pour le pays
Cambodgien (1).
Certes, les procédés culturaux pour cette graminée dans les différentes con-
trées où elle se cultive que ce soit en Asie ou en Europe, ne varient que par les
détails, la marche générale étant identique par la nature même de la plante.
Néanmoins, à l'occasion du concours des paddys de la circonscription de
Kompong-Cham, qui s'est tenu, au chef-lieu, du 26 au 28 février 1910, & dont
les résultats sont consignés in fine, il était tout indiqué de réunir en une mono-
graphie les renseignements recueillis auprès des autorités provinciales & des
cultivateurs indigènes sur les riz cambodgiens. Il a paru, en outre, intéressant,
tout au moins à titre documentaire, de compléter les indications relatives à la
culture de la plante par quelques considérations générales sur le régime des
rizières, de la propriété & de l'impôt au Cambodge. C'est ce que nous allons
essayer de faire ci-dessous.
CONSIDÉRATIONS HISTORIQUES ET LÉGENDAIRES, COUTUMES. — Les légendes qui
ont cours dans le pays sur l'origine de la culture du riz sont des plus imprécises.
En voici deux, telles qu'elles sont rapportées par les indigènes :
1° En l'an 231, Préa Bat Atichivong régnait sur le royaume de Entapat Borey.
Son fils Préa Thong, qui désobéit à son père, fut chassé des Indes. Placé sur
un radeau avec des provisions, entre autres des semences de paddy, il s'en vint
à la dérive jusqu'à l'île de Koc Thloc (Cambodge). Là, ce prince fit alliance avec
le Roi de Aschey Réach, duquel il obtint des hommes & des terrains pour y
cultiver des rizières avec les semences qu'il avait apportées. D'oil l'origine de la
culture du paddy au Cambodge.
2° A l'origine du monde, les hommes, d'après les Khmers, n'avaient pour
nourriture que de la terre, des feuilles Se des fruits. Un roi, après sa mort, gagna
le ciel par ses mérites & ayant eu pitié de ses sujets leur envoya des graines de
phosaley (paddy) qui devint la nourriture des hommes & desquelles ils tirèrent
depuis les semences.
(1) Voir cependant une étude de M. l'Inspecteur desservices civils A. Leclère, dans l'ancien-
ne série du Bulletin Economique, nos !2k 13. N. D. L.I-C.
La culture du paddy en Indochine, plus particulièrement en pays Annamite,
a été étudiée & décrite depuis longtemps. Il n'en est pas de même pour le pays
Cambodgien (1).
Certes, les procédés culturaux pour cette graminée dans les différentes con-
trées où elle se cultive que ce soit en Asie ou en Europe, ne varient que par les
détails, la marche générale étant identique par la nature même de la plante.
Néanmoins, à l'occasion du concours des paddys de la circonscription de
Kompong-Cham, qui s'est tenu, au chef-lieu, du 26 au 28 février 1910, & dont
les résultats sont consignés in fine, il était tout indiqué de réunir en une mono-
graphie les renseignements recueillis auprès des autorités provinciales & des
cultivateurs indigènes sur les riz cambodgiens. Il a paru, en outre, intéressant,
tout au moins à titre documentaire, de compléter les indications relatives à la
culture de la plante par quelques considérations générales sur le régime des
rizières, de la propriété & de l'impôt au Cambodge. C'est ce que nous allons
essayer de faire ci-dessous.
CONSIDÉRATIONS HISTORIQUES ET LÉGENDAIRES, COUTUMES. — Les légendes qui
ont cours dans le pays sur l'origine de la culture du riz sont des plus imprécises.
En voici deux, telles qu'elles sont rapportées par les indigènes :
1° En l'an 231, Préa Bat Atichivong régnait sur le royaume de Entapat Borey.
Son fils Préa Thong, qui désobéit à son père, fut chassé des Indes. Placé sur
un radeau avec des provisions, entre autres des semences de paddy, il s'en vint
à la dérive jusqu'à l'île de Koc Thloc (Cambodge). Là, ce prince fit alliance avec
le Roi de Aschey Réach, duquel il obtint des hommes & des terrains pour y
cultiver des rizières avec les semences qu'il avait apportées. D'oil l'origine de la
culture du paddy au Cambodge.
2° A l'origine du monde, les hommes, d'après les Khmers, n'avaient pour
nourriture que de la terre, des feuilles Se des fruits. Un roi, après sa mort, gagna
le ciel par ses mérites & ayant eu pitié de ses sujets leur envoya des graines de
phosaley (paddy) qui devint la nourriture des hommes & desquelles ils tirèrent
depuis les semences.
(1) Voir cependant une étude de M. l'Inspecteur desservices civils A. Leclère, dans l'ancien-
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