Les semences achetées par la Commission locale pourraient passer, dans un trieur de ce genre, afin d'en assurer une meilleure sélection.
A la suite de quelques efforts soutenus dirigés dans cette voie, serait-il exagéré de prévoir une augmentation du 2/10e seulement du rendement de la circonscription ? je ne le pense pas. Voici en tout cas, le résultat financier qui serait obtenu sur cette base restreinte. La production actuelle de la circon- cription étant de 1.073.000 piculs, une plus-value de 200.000 piculs, donne- rait une recette pour le Trésor de : (3 thangs au picul. Impôt 0$o4 par thang 200.000 X 3 X 0$o4 = 24.000 piastres.
En supposant que la dépense soit de 4.000 piastres, il resterait comme bénéfice, 20.000 piastres, soit le 1/4 du rendement actuel qui est de 80.000 piastres par an. Le budget y trouverait donc largement son compte, même en supposant que ces, prévisions ne soient pas atteintes entièrement. Le riziculteur aurait également un meilleur revenu de sa culture sans changer son savoir faire habituel. - Telles seraient, il semble, les premières dispositions à prendre en vue de l'amélioration et du rendement plus important des paddys dans les provinces rizicoles du Cambodge, au point de vue spécial auquel ils ont été envisagés.
* * *
LA QUESTION DES IRRIGATIONS. - Ce ne sont pas les seules. Les travaux d'irrigation viendraient en second lieu concourir également au rendement en assurant la régularité dans les moissons. Il serait téméraire d'entreprendre ici une étude complète de cette question d'irrigation qui demande de la technique, des observations sur les lieux et l'établissement de projets qui sont du ressort du service compétent.
Ce que nous pouvons dire, à titre de renseignement, c'est qu'aucun travail d'irrigation n'a encore été jusqu'alors entrepris au Cambodge. Ce n'est pas cependant que ces travaux n'aient pas leur raison d'être ni que des études n'aient pas été etfectuées. En voici un aperçu rapide : Sans vouloir nous arrêter aux vastes projets qui ont été conçus, il y a quelques années tels que : 1° barrage du Tonle-Sap pour faire des grands lacs, en saison sèche, un immense réservoir d'eau à distribuer ensuite par des canaux (projet de l'Ingénieur Desbos) : 2° dérivation dans le Stung-Chinit, par un grand canal, des eaux du Mékong prises dans la région de Kong (projet de Capitaine Gatard) —, nous retiendrons des projets plus modestes d'un intérêt régional dont l'exécution n'excéderait pas les capacités budgétaires du Protectorat. En tête de ces projets, se placent les irrigations de la province de Kompong-Speu, dont les devissont établis et qui con- sistent en l'établissement d'un barrage en amont de la rivière du même nom et la construction d'un canal sur chacune des deux rives d'une trentaine de kilom.
de longueur pouvant irriguer de 15 à 30.000 hectares de rizières chacun. Ce
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.93%.
France France/services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "France" or dc.contributor adj "France")
