Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1902-10-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 octobre 1902 01 octobre 1902
Description : 1902/10/01 (A5,N10)-1902/10/31. 1902/10/01 (A5,N10)-1902/10/31.
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Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65317429
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
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- SOMMAIRE DU N° 10
— 703 —
On l'élève un peu partout, dans les hautes régions surtout ; aussi le prix
est-il moins élevé là que dans les deltas. Un buffle de force moyenne coûtant
18 à 20 piastres en pays Murong ou Màn, en vaut 25 à 30 dans le delta du
Fleuve Rouge, à Hanoi ou Nam-dinh.
En Cochinchine, les prix sont plus élevés: les buffles de forte taille
arriveraient à coûter de 50 à 60 piastres.
Considérations générales sur l'élevage
CONCLUSIONS
Un des obstacles les plus sérieux que rencontre l'éleveur est l'existence
d'épizooties qui détruisent de temps à autre une proportion plus ou moins
forte d'animaux ou les déprécient, causant ainsi de grosses pertes de temps ou
d argent.
Les maladies les plus fréquentes en Indo-Chine sont les diarrhées, la fièvre
aphteuse ou cocotte, les affections charbonneuses, le barbone des buffles, enfin
la pasteurellose bovine ou pseudo-typhus. En outre, le véritable typhus ou peste
bovine, a pu être introduit autrefois dans la colonie par des animaux venant de
chine ou du Siam, et pourrait l'être encore en causant des ravages très graves.
Les infections parasitaires (larves, vers, etc.), sont fréquentes, mais bien
supportées par les animaux de race locale, qui ne semblent guère en souffrir.
Les plaies ou blessures accidentelles se cicatrisent très facilement.
En somme l'élevage du gros bétail est rémunérateur et le deviendra de plus
en plus; toutefois il ne saurait être pratiqué seul.
Dans la majorité des cas il devra être une branche d'une exploitation agricole
complète produisant du riz ou des produits industriels et surtout des fourrages.
Si, en quelques points, d'ailleurs très limités, les herbages naturels peuvent
suffire, ces exceptions ne portent aucune atteinte à la règle précédente.
A proximité des grandes villes ou des ambulances, l'exploitation laitière doit
réussir: une laiterie formée avec une bonne race, tenue avec la plus méticuleuse
propreté, est certaine d'écouler ses produits à des prix avantageux. Rappelons en
Passant qu'à Hanoi le prix d'une bouteille (le litre n'est pas encore mesure
commerciale, paraît-il, au Tonkin) de lait est de 35 à 50 cents, suivant la saison.
Dès que la durée du transport de la laiterie à l'établissement de vente dépasse
eux heures, la vente du lait n'est possible qu'avec un matériel compliqué et
l'emploi de la glace ; l'augmentation des frais peut être assez grande pour que ce
genre de commerce devienne impossible, et l'on sera obligé de se rabattre sur
la fabrication du beurre et du fromage; ces produits plus aisés à transporter,
Sont d'ailleurs d'une bonne vente et d'un débit assuré.
Dans les régions moyenne et haute, on peut faire l'élevage du bœuf de trait
Ou de boucherie sur beaucoup de points.
On l'élève un peu partout, dans les hautes régions surtout ; aussi le prix
est-il moins élevé là que dans les deltas. Un buffle de force moyenne coûtant
18 à 20 piastres en pays Murong ou Màn, en vaut 25 à 30 dans le delta du
Fleuve Rouge, à Hanoi ou Nam-dinh.
En Cochinchine, les prix sont plus élevés: les buffles de forte taille
arriveraient à coûter de 50 à 60 piastres.
Considérations générales sur l'élevage
CONCLUSIONS
Un des obstacles les plus sérieux que rencontre l'éleveur est l'existence
d'épizooties qui détruisent de temps à autre une proportion plus ou moins
forte d'animaux ou les déprécient, causant ainsi de grosses pertes de temps ou
d argent.
Les maladies les plus fréquentes en Indo-Chine sont les diarrhées, la fièvre
aphteuse ou cocotte, les affections charbonneuses, le barbone des buffles, enfin
la pasteurellose bovine ou pseudo-typhus. En outre, le véritable typhus ou peste
bovine, a pu être introduit autrefois dans la colonie par des animaux venant de
chine ou du Siam, et pourrait l'être encore en causant des ravages très graves.
Les infections parasitaires (larves, vers, etc.), sont fréquentes, mais bien
supportées par les animaux de race locale, qui ne semblent guère en souffrir.
Les plaies ou blessures accidentelles se cicatrisent très facilement.
En somme l'élevage du gros bétail est rémunérateur et le deviendra de plus
en plus; toutefois il ne saurait être pratiqué seul.
Dans la majorité des cas il devra être une branche d'une exploitation agricole
complète produisant du riz ou des produits industriels et surtout des fourrages.
Si, en quelques points, d'ailleurs très limités, les herbages naturels peuvent
suffire, ces exceptions ne portent aucune atteinte à la règle précédente.
A proximité des grandes villes ou des ambulances, l'exploitation laitière doit
réussir: une laiterie formée avec une bonne race, tenue avec la plus méticuleuse
propreté, est certaine d'écouler ses produits à des prix avantageux. Rappelons en
Passant qu'à Hanoi le prix d'une bouteille (le litre n'est pas encore mesure
commerciale, paraît-il, au Tonkin) de lait est de 35 à 50 cents, suivant la saison.
Dès que la durée du transport de la laiterie à l'établissement de vente dépasse
eux heures, la vente du lait n'est possible qu'avec un matériel compliqué et
l'emploi de la glace ; l'augmentation des frais peut être assez grande pour que ce
genre de commerce devienne impossible, et l'on sera obligé de se rabattre sur
la fabrication du beurre et du fromage; ces produits plus aisés à transporter,
Sont d'ailleurs d'une bonne vente et d'un débit assuré.
Dans les régions moyenne et haute, on peut faire l'élevage du bœuf de trait
Ou de boucherie sur beaucoup de points.
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