Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1902-09-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 septembre 1902 01 septembre 1902
Description : 1902/09/01 (A5,N9)-1902/09/30. 1902/09/01 (A5,N9)-1902/09/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6531741w
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
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- SOMMAIRE DU N° 9
Pages- .......... Page(s) .......... 623
- .......... Page(s) .......... 643
- .......... Page(s) .......... 650
- .......... Page(s) .......... 653
- .......... Page(s) .......... 663
- Renseignements:
- .......... Page(s) .......... 670
- .......... Page(s) .......... 670
- .......... Page(s) .......... 671
- .......... Page(s) .......... 671
- .......... Page(s) .......... 671
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- .......... Page(s) .......... 674
- .......... Page(s) .......... 675
- .......... Page(s) .......... 680
- .......... Page(s) .......... 685
- Observations météorologiques de l'Indo-Chine pendant le mois de juillet 1902.
- 687 -
temps d'élasticité, qui la rendent supérieure au lin. En outre elle ne pourrit
jamais.
Quoi qu'il en soit, M. Karpelès prévoit qu'en présence des résultats prati-
ques obtenus par ses essais, auxquels plusieurs hauts fonctionnaires anglais se
sont intéressés, il y aura, d'ici à trois ans, environ cinq mille hectares cultivés en
ramie au Bengale, qui pourront absorber plusieurs centaines de machines. « Ce
sera, dit-il, pour l'industrie mécanique française un gros succès ». Nous ajou-
terons que c'est également une satisfaction de voir que l'élan pratique, définitif
semble-t-il cette fois-ci, dans le sens de la culture en grand de la ramie dans un
de ses milieux naturels, est donné aussi par un compatriote, bien que dans une
colonie étrangère. La France a toujours occupé le premier rang dans l'étude
botanique, agricole et industrielle de cette admirable fibre 1.
Nous espérons être à même de donner dans quelque temps le nom de la ma-
chine employée avec le plus de succès par M. Karpelès. En attendant, nous rap-
pelons que les machines présentées au Congrès de la Ramie à Paris, au mois
d'octobre 1900, avaient présenté les résultats suivants, pour le traitement en
vert 2 :
Quatre types de machines ont été présentés au Jury de 1900, mais, pour l'un
d'eux (La Française, de M. Michotle, 21, rue Condorcet, Paris), le fonctionne-
ment n'a pas pu avoir lieu dans des conditions normales 3. Nous ne donnerons
quelques détails que sur celles de MM. P. Faure, A. Estienne, Lacôte et Marcou
(celte dernière, petite machine d'essais).
1 Il suffit de rappeler les noms de M.M. Decaisne, Fremy, Urbain, Favier, Rivière, Cornu,
Faure, Michotte, etc., qui, à divers points de vue, ont tant fait pour la cause de la ramie. La
première usine pour la filature et le tissage de la ramie a été établie en France, qui a aussi
réuni périodiquement des Congrès pour la question des machines à décortiquer et défibrer.
(1889, 1891, 1900).
2 Nous laissons de côté, pour les raisons données ci-dessus (degré hygrométrique de l'air
ambiant en Indo-Chine ; récolte en saison des pluies; dépenses si l'on veut établir des chambres
de séchage, etc.) le traitement en sec. Nous rappelons seulement que MM. Lacôte et Marcou
(10, rue du Débarcadère, Paris) ont présenté 2 machines au Concours de 1900, pour ce traite-
ment :
a) Déboiseuse, pouvant fournir 40) kilogrammes de lanières déboisées en 10 heures -
poids, 60 kilogrammes — surface occupée, 1 mètre carré — servie par 2 ouvriers - trans-
portable — force nécessaire, 1 cheval-vapeur — peut même marcher à bras.
b) Défibreuse, traitant les lanières déboisées et pouvant fournir 80/100 kilogrammes de
filasse, en 10 lieures - mênie superficie - même poids que pour la déboiseuse - deux
femmes — 1/2 cheval-vapeur.
Ce traitement en sec peut être intéressant en Algérie, par exemple, si la ramie peut y être
cultivée économiquement.
3 D'après M. Michotte (Compte rendu du Congrès de la Ramie, p. 99), sa machine traiterait
des tiges vertes, au besoin munies de leurs feuilles. Elle pourrait traiter un minimum de 40
tiges par passage normal, soit 900 à 1.000 kilogrammes de tiges vertes par heure. Elle pèse
350 kilogrammes, cube un demi-mètre cube et coûtera 800 francs. Elle peut marcher avec
un moteur (force pas indiquée) ou au manège, et peut traiter le jute (?) et même, avec le
changement d'un organe (coût 50 francs), les feuilles d'ananas, d'aloès, de bananier, etc.
temps d'élasticité, qui la rendent supérieure au lin. En outre elle ne pourrit
jamais.
Quoi qu'il en soit, M. Karpelès prévoit qu'en présence des résultats prati-
ques obtenus par ses essais, auxquels plusieurs hauts fonctionnaires anglais se
sont intéressés, il y aura, d'ici à trois ans, environ cinq mille hectares cultivés en
ramie au Bengale, qui pourront absorber plusieurs centaines de machines. « Ce
sera, dit-il, pour l'industrie mécanique française un gros succès ». Nous ajou-
terons que c'est également une satisfaction de voir que l'élan pratique, définitif
semble-t-il cette fois-ci, dans le sens de la culture en grand de la ramie dans un
de ses milieux naturels, est donné aussi par un compatriote, bien que dans une
colonie étrangère. La France a toujours occupé le premier rang dans l'étude
botanique, agricole et industrielle de cette admirable fibre 1.
Nous espérons être à même de donner dans quelque temps le nom de la ma-
chine employée avec le plus de succès par M. Karpelès. En attendant, nous rap-
pelons que les machines présentées au Congrès de la Ramie à Paris, au mois
d'octobre 1900, avaient présenté les résultats suivants, pour le traitement en
vert 2 :
Quatre types de machines ont été présentés au Jury de 1900, mais, pour l'un
d'eux (La Française, de M. Michotle, 21, rue Condorcet, Paris), le fonctionne-
ment n'a pas pu avoir lieu dans des conditions normales 3. Nous ne donnerons
quelques détails que sur celles de MM. P. Faure, A. Estienne, Lacôte et Marcou
(celte dernière, petite machine d'essais).
1 Il suffit de rappeler les noms de M.M. Decaisne, Fremy, Urbain, Favier, Rivière, Cornu,
Faure, Michotte, etc., qui, à divers points de vue, ont tant fait pour la cause de la ramie. La
première usine pour la filature et le tissage de la ramie a été établie en France, qui a aussi
réuni périodiquement des Congrès pour la question des machines à décortiquer et défibrer.
(1889, 1891, 1900).
2 Nous laissons de côté, pour les raisons données ci-dessus (degré hygrométrique de l'air
ambiant en Indo-Chine ; récolte en saison des pluies; dépenses si l'on veut établir des chambres
de séchage, etc.) le traitement en sec. Nous rappelons seulement que MM. Lacôte et Marcou
(10, rue du Débarcadère, Paris) ont présenté 2 machines au Concours de 1900, pour ce traite-
ment :
a) Déboiseuse, pouvant fournir 40) kilogrammes de lanières déboisées en 10 heures -
poids, 60 kilogrammes — surface occupée, 1 mètre carré — servie par 2 ouvriers - trans-
portable — force nécessaire, 1 cheval-vapeur — peut même marcher à bras.
b) Défibreuse, traitant les lanières déboisées et pouvant fournir 80/100 kilogrammes de
filasse, en 10 lieures - mênie superficie - même poids que pour la déboiseuse - deux
femmes — 1/2 cheval-vapeur.
Ce traitement en sec peut être intéressant en Algérie, par exemple, si la ramie peut y être
cultivée économiquement.
3 D'après M. Michotte (Compte rendu du Congrès de la Ramie, p. 99), sa machine traiterait
des tiges vertes, au besoin munies de leurs feuilles. Elle pourrait traiter un minimum de 40
tiges par passage normal, soit 900 à 1.000 kilogrammes de tiges vertes par heure. Elle pèse
350 kilogrammes, cube un demi-mètre cube et coûtera 800 francs. Elle peut marcher avec
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