Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1902-07-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 juillet 1902 01 juillet 1902
Description : 1902/07/01 (A5,N7)-1902/07/31. 1902/07/01 (A5,N7)-1902/07/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6531739t
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
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- SOMMAIRE DU N°7
Pages- .......... Page(s) .......... 493
- .......... Page(s) .......... 508
- .......... Page(s) .......... 510
- .......... Page(s) .......... 519
- .......... Page(s) .......... 521
- Enseignements:
- .......... Page(s) .......... 528
- .......... Page(s) .......... 538
- Observations météorologiques de l'Indo-Chine pendant le mois de mai 1902.
- 513 -
Néanmoins, il est bon de noter, à titre d'indication, qu'au Tonkin, le
Pantalon et le vêlement court de dessous sont uniformément blancs-et le
vêtement long de dessus uniformément noir, sauf en cas de'deuil où le blanc,
Ou bleu passé, obtenu avec la feuille du goyavier, sont de rigueur.
Pour certaines cérémonies célébrées dans les pagodes, et pour les mariages,
Jeunes gens et jeunes filles revêtent des vêtements de dessus de couleur rose
(couleur du bonheur) ou vert clair, et les gens âgés des robes à larges manches
bleu foncé ou bleu marine, mais ces vêtements sont presque toujours en soie.
Une seule couleur est considérée comme néfaste, c'est le vert foncé.
La doublure du vêtement long de dessus et les vêtements intermédiaires de
même longueur plus ou moins nombreux, selon la fortune ditf porteur et l'état
de la température, suit une gamme de couleurs allant du rouge au jaune
dair en passant par l'orangé ; et du bleu au vert clair et au violet. Mais les
couleurs les plus usuelles sont le rouge et le bleu clair.
Les vêtements de travail, pantalons et vestes ou robes, sont uniformément
Peints en cachou au moyen du cû-nâu ou faux gambier, par les populations
du Delta et de la plaine.
Les principajix centres de vente en gros sont les villes de Hanoi, Haiphong
POUF les étoffes, et Hanoi et Nam-dinh pour les filés. Dans ce dernier centre
des affaires corisidérables sont traitées par les Chinois de Canton qui échangent
contre du coton brut qu'ils exportent en Chine, des filés écrus de Hong-kong
et du Japon.
L'importation des filés est tout entière aux mains des Chinois. Celle des cali-
cots est faite par lés maisons de commerce européennes de Haiphong et de
Hanoi, qui revendent en demi-gros aux marchands Hindous (Malabars) spécia-
les de ce commerce, et aux Chinois ou Annamites, qui tous pratiquent concur-
remment la vente au détail, en boutique, et la vente en demi-gros aux petits
Marchands indigènes de l'intérieur qui circulent de marché en marché en
rayonnant autour de leur village.
Ainsi que nous l'avons dit plus haut, l'industrie indigène alimente largement
la consommation et donne lieu, pour les raisons énumérées ci-dessus, aux
transactions les plus importantes en ce qui concerne les étoffes.
Presque toutes ces étoffes sont tissées au moyen des filés importés, sur un
Métier asez ingénieux, du même système que l'ancien métier Jacquard, avec
cette seule différence que la'chaîne, au lieu d'être tendue horizontalement, passe
)r-dessus un rouleau surélevé et se trouve par suite tendue sous un angle de
•3° devant le tisserand.
Les femmes des peuplades montagnardes des diverses races habitant le Nord
du Tonkin tissent elles-mêmes, avec le produit de leur récolte, les vêtements
e la famille en toile grenue et forte qui est teinte en bleu avec l'indigo, ou en
noir franc par divers procédés. Ces teintures ont données après confection du
vêtement qui porte ordinairement des dessins simulànt la bioderie, lesquels
SOnt obtenus par l'application d'une légère couche de cire d'abeille préservant de
Néanmoins, il est bon de noter, à titre d'indication, qu'au Tonkin, le
Pantalon et le vêlement court de dessous sont uniformément blancs-et le
vêtement long de dessus uniformément noir, sauf en cas de'deuil où le blanc,
Ou bleu passé, obtenu avec la feuille du goyavier, sont de rigueur.
Pour certaines cérémonies célébrées dans les pagodes, et pour les mariages,
Jeunes gens et jeunes filles revêtent des vêtements de dessus de couleur rose
(couleur du bonheur) ou vert clair, et les gens âgés des robes à larges manches
bleu foncé ou bleu marine, mais ces vêtements sont presque toujours en soie.
Une seule couleur est considérée comme néfaste, c'est le vert foncé.
La doublure du vêtement long de dessus et les vêtements intermédiaires de
même longueur plus ou moins nombreux, selon la fortune ditf porteur et l'état
de la température, suit une gamme de couleurs allant du rouge au jaune
dair en passant par l'orangé ; et du bleu au vert clair et au violet. Mais les
couleurs les plus usuelles sont le rouge et le bleu clair.
Les vêtements de travail, pantalons et vestes ou robes, sont uniformément
Peints en cachou au moyen du cû-nâu ou faux gambier, par les populations
du Delta et de la plaine.
Les principajix centres de vente en gros sont les villes de Hanoi, Haiphong
POUF les étoffes, et Hanoi et Nam-dinh pour les filés. Dans ce dernier centre
des affaires corisidérables sont traitées par les Chinois de Canton qui échangent
contre du coton brut qu'ils exportent en Chine, des filés écrus de Hong-kong
et du Japon.
L'importation des filés est tout entière aux mains des Chinois. Celle des cali-
cots est faite par lés maisons de commerce européennes de Haiphong et de
Hanoi, qui revendent en demi-gros aux marchands Hindous (Malabars) spécia-
les de ce commerce, et aux Chinois ou Annamites, qui tous pratiquent concur-
remment la vente au détail, en boutique, et la vente en demi-gros aux petits
Marchands indigènes de l'intérieur qui circulent de marché en marché en
rayonnant autour de leur village.
Ainsi que nous l'avons dit plus haut, l'industrie indigène alimente largement
la consommation et donne lieu, pour les raisons énumérées ci-dessus, aux
transactions les plus importantes en ce qui concerne les étoffes.
Presque toutes ces étoffes sont tissées au moyen des filés importés, sur un
Métier asez ingénieux, du même système que l'ancien métier Jacquard, avec
cette seule différence que la'chaîne, au lieu d'être tendue horizontalement, passe
)r-dessus un rouleau surélevé et se trouve par suite tendue sous un angle de
•3° devant le tisserand.
Les femmes des peuplades montagnardes des diverses races habitant le Nord
du Tonkin tissent elles-mêmes, avec le produit de leur récolte, les vêtements
e la famille en toile grenue et forte qui est teinte en bleu avec l'indigo, ou en
noir franc par divers procédés. Ces teintures ont données après confection du
vêtement qui porte ordinairement des dessins simulànt la bioderie, lesquels
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