Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1902-06-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 juin 1902 01 juin 1902
Description : 1902/06/01 (A5,N6)-1902/06/30. 1902/06/01 (A5,N6)-1902/06/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6531738d
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
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- SOMMAIRE DU N° 6
Pages- .......... Page(s) .......... 379
- .......... Page(s) .......... 393
- .......... Page(s) .......... 420
- .......... Page(s) .......... 433
- Renseignements:
- .......... Page(s) .......... 440
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- .......... Page(s) .......... 447
- .......... Page(s) .......... 448
- Observations météorologiques de l'Indo-Chine pendant le mois d'avril 1902.
- 423 -
eUrenlever, par les procès, le fruit de leur épargne, a rendu prudents et parti-
sans e la médiocrité et du « au jour le jour ».
Àussi, quoique le Khmer soit fin potier, bûcheron habile, admirable construc-
de Pirogues, ouvrier manuel adroit et plein de goût, qu'il ne manque
ni e C?urage, ni de patience, ni même d'un certain esprit aventureux d'entre-
prise il n'ajuis q uil à maintenant pas su monter quoi que ce soit d'important au
Poilnnt t de vue industriel. Non pas, croyons-nous, par suite d'un manque complet
TS d'association, mais bien plutôt par suite de son individualisme trop
ch 1 ageux. Puis, il faut bien le reconnaître, l'esclavage réel, encore en usage
lecz les Cambodgiens J il y a bien peu d'années, a autant nui à raffinement intel-
lect ^e sa race qu'à la pureté de son sang, par suite d'unions trop fréquentes
entre Ic, maître et la femme d'origine sauvage.
A Battambang, il y a 5 briqueteries: 4 sont chinoises, une annamite ; les
an folrneries sont toutes chinoises. Les grosses exploitations forestières sont
/.es> a"lsi que les chantiers de construction de barques ; charpentiers,
Rh Uisiers, maçons, sont Chinois ou Annamites pour la majeure partie. Le
lihule") lui, est agriculteur ou fonctionnaire.
eXéct POurtant, quand on voit les merveilles de solidité que le Cambodgien
exécut pOur ses charrettes si légères et élégantes, la hardiesse vigoureuse des
charn es de ses pagodes, le fini de tous les instruments à son usage, et le goût
aVec - ^es façonne, les courbe et les sculpte gracieusement, la science des
leux InalSons de dessins et de couleurs employée dans le tissage de ses merveil-
rapidsapots de soie, on ne peut s'empêcher de croire à la possibilité d'un
rapide H evel°PPement industriel de cette race, par la création d'une école
SUI' d s e Iehers, bien secondée par un enseignement en langue khmère appuyé
sUr de Serieux manuels écrits dans cette langue.
e D
Le Ærx. des briques varie à Battambang de 2 $ 50 à 3 piastres le mille; elles
cons ase bonne qualité. La chaux coûte de 0 $ 60 à 1 piastre le picul. La
rnal'somrnatlOn de ces produits est assez grande, car il existe déjà près de 400
maiso en biques au chef-lieu, sans compter les pagodes ; et tous les jours
on él' n rlques au chef-lieu, sans compter les pagodes; et tous les jours
la pa ev de nouvelles constructions. En ce moment le Phya Kothathorn achève
es bgO e que tout bouddhiste dévot et riche tient à construire au compte de
ses ho œuvres> malheureusement son architecture est loin d'être d'un
voisin allonal tl'ès pur, influencée qu'elle a été par celle de l'église catholique
Les
P^guede /^tres de longueur qui, il y a 10 ans, valait 8 piastres se vend
le 20 - 1 ° .platres aujourd'hui ; les bateaux de charge sont passés de 0$50
truits u de j-allge à 2 piastres; il est vrai de dire que ces bateaux sont cons-
truitg en kalu, le meilleur des bois de construction après le teck.
Les a aIres, des ouvriers ont également progressé et sont assez élevés :
re Par jour, en moyenne, par maçon, menuisier ou charpentier; le
eUrenlever, par les procès, le fruit de leur épargne, a rendu prudents et parti-
sans e la médiocrité et du « au jour le jour ».
Àussi, quoique le Khmer soit fin potier, bûcheron habile, admirable construc-
de Pirogues, ouvrier manuel adroit et plein de goût, qu'il ne manque
ni e C?urage, ni de patience, ni même d'un certain esprit aventureux d'entre-
prise il n'ajuis q uil à maintenant pas su monter quoi que ce soit d'important au
Poilnnt t de vue industriel. Non pas, croyons-nous, par suite d'un manque complet
TS d'association, mais bien plutôt par suite de son individualisme trop
ch 1 ageux. Puis, il faut bien le reconnaître, l'esclavage réel, encore en usage
lecz les Cambodgiens J il y a bien peu d'années, a autant nui à raffinement intel-
lect ^e sa race qu'à la pureté de son sang, par suite d'unions trop fréquentes
entre Ic, maître et la femme d'origine sauvage.
A Battambang, il y a 5 briqueteries: 4 sont chinoises, une annamite ; les
an folrneries sont toutes chinoises. Les grosses exploitations forestières sont
/.es> a"lsi que les chantiers de construction de barques ; charpentiers,
Rh Uisiers, maçons, sont Chinois ou Annamites pour la majeure partie. Le
lihule") lui, est agriculteur ou fonctionnaire.
eXéct POurtant, quand on voit les merveilles de solidité que le Cambodgien
exécut pOur ses charrettes si légères et élégantes, la hardiesse vigoureuse des
charn es de ses pagodes, le fini de tous les instruments à son usage, et le goût
aVec - ^es façonne, les courbe et les sculpte gracieusement, la science des
leux InalSons de dessins et de couleurs employée dans le tissage de ses merveil-
rapidsapots de soie, on ne peut s'empêcher de croire à la possibilité d'un
rapide H evel°PPement industriel de cette race, par la création d'une école
SUI' d s e Iehers, bien secondée par un enseignement en langue khmère appuyé
sUr de Serieux manuels écrits dans cette langue.
e D
Le Ærx. des briques varie à Battambang de 2 $ 50 à 3 piastres le mille; elles
cons ase bonne qualité. La chaux coûte de 0 $ 60 à 1 piastre le picul. La
rnal'somrnatlOn de ces produits est assez grande, car il existe déjà près de 400
maiso en biques au chef-lieu, sans compter les pagodes ; et tous les jours
on él' n rlques au chef-lieu, sans compter les pagodes; et tous les jours
la pa ev de nouvelles constructions. En ce moment le Phya Kothathorn achève
es bgO e que tout bouddhiste dévot et riche tient à construire au compte de
ses ho œuvres> malheureusement son architecture est loin d'être d'un
voisin allonal tl'ès pur, influencée qu'elle a été par celle de l'église catholique
Les
P^guede /^tres de longueur qui, il y a 10 ans, valait 8 piastres se vend
le 20 - 1 ° .platres aujourd'hui ; les bateaux de charge sont passés de 0$50
truits u de j-allge à 2 piastres; il est vrai de dire que ces bateaux sont cons-
truitg en kalu, le meilleur des bois de construction après le teck.
Les a aIres, des ouvriers ont également progressé et sont assez élevés :
re Par jour, en moyenne, par maçon, menuisier ou charpentier; le
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