Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1902-07-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 juillet 1902 01 juillet 1902
Description : 1902/07/01 (A5,N7)-1902/07/31. 1902/07/01 (A5,N7)-1902/07/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6531739t
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
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- SOMMAIRE DU N°7
Pages- .......... Page(s) .......... 493
- .......... Page(s) .......... 508
- .......... Page(s) .......... 510
- .......... Page(s) .......... 519
- .......... Page(s) .......... 521
- Enseignements:
- .......... Page(s) .......... 528
- .......... Page(s) .......... 538
- Observations météorologiques de l'Indo-Chine pendant le mois de mai 1902.
- 506 -
pouvons estimer, à raison de 30 de rendement des graines en suif, le rap-
port moyen annuel de l'arbre à près de 3 francs, ce qui constitue une dif-
férence sensible entre le rapport actuel et le rapport futur. Cependant il ne
faut pas considérer cette somme de trois francs comme un bénéfice intégral,
la main-d'œuvre nécessitée par la récolte des graines, leur transport sur les
lieux de fabrication, le coût des manipulations et enfin la valeur du matériel
dans les frais d'amortissement doivent entrer en ligne de compte, et sont autant
de dépenses qui viennent atténuer les bénéfices ; mais ils laissent encore
une marge suffisante pour que le profit qu'on peut tirer de cette exploitation
ne cesse pas, d'ores et déjà, de paraître très réel. Il convient aussi de porter au
compte des recettes la valeur des tourteaux toujours utilisables pour d'autres
cultures et d'une vente à peu près assurée.
Il faut donc procéder à un enseignement pratique des indigènes.
On ne peut le faire qu'à l'aide d'une démonstration effective sur plusieurs
points du Tonkin où les peuplements préalablement reconnus seront assez suf-
fisants pour alimenter un moulin. Cet enseignement pratique ne peut etie
effectué que par des Chinois, bien au courant des manipulations et munIS
d'appareils tels qu'ils existent en Chine.
Par la bienveillante entremise de notre Consul de France à Han-kéou, 1
deviendrait sans aucun doute possible de recruter ces auxiliaires, pour rétablis-
sement desquels quelques avantages pécuniaires seraient réservés sur un crédit
ouvert spécialement pour ce motif, jusqu'à ce que les bénéfices, résultats d'un
contrôle, aient prouvé l'inutilité d'une subvention manufacturière.
Cet exemple aussi démonstratif aurait sans doute pour résultat d'entraîner
les indigènes vers une pratique entendue des choses, et serait peut-être le poin
de départ, les moulins agissant près des centres forestiers, vers une exploitation
par eux-mêmes des semences de certaines espèces forestières telles que le Rhus
succedanea (en annamite cây son) qui, comme bien d'autres, peuvent subir des
transformations en matière industrielle.
Nous ne conseillerons cependant pas à l'Européen d'entreprendre une tle
exploitation car la valeur des suifs, à l'exception de la première quahte,
est assez faible et ne compenserait peut-être pas les frais de fabrication et
autres frais généraux ; il faut également, pour lui, tenir compte du prix des
graines qui ne manquerait pas de s'élever dans le rayon de son action. Son
activité et ses capitaux pourront d'ailleurs lui permettre d'acquérir et de mam
puler les suifs des moulins, suivant les qualités et les formes exigées par leS
marchés extérieurs, comme le font les maisons européennes établies à H:m-kéo!J.
instructions nécessaires pour que les produits extractibles des semences du cây soi 0
les rendements seront fixés, soient soumis à des analyses eljimiques. -
Les produits de fabrication obtenus par le Laboratoire d'analyses du Tonkin seront SOUJlII
aux appréciations de l'Office National du Commerce Extérieur et de la Chambre de Comme
de Marseille.
pouvons estimer, à raison de 30 de rendement des graines en suif, le rap-
port moyen annuel de l'arbre à près de 3 francs, ce qui constitue une dif-
férence sensible entre le rapport actuel et le rapport futur. Cependant il ne
faut pas considérer cette somme de trois francs comme un bénéfice intégral,
la main-d'œuvre nécessitée par la récolte des graines, leur transport sur les
lieux de fabrication, le coût des manipulations et enfin la valeur du matériel
dans les frais d'amortissement doivent entrer en ligne de compte, et sont autant
de dépenses qui viennent atténuer les bénéfices ; mais ils laissent encore
une marge suffisante pour que le profit qu'on peut tirer de cette exploitation
ne cesse pas, d'ores et déjà, de paraître très réel. Il convient aussi de porter au
compte des recettes la valeur des tourteaux toujours utilisables pour d'autres
cultures et d'une vente à peu près assurée.
Il faut donc procéder à un enseignement pratique des indigènes.
On ne peut le faire qu'à l'aide d'une démonstration effective sur plusieurs
points du Tonkin où les peuplements préalablement reconnus seront assez suf-
fisants pour alimenter un moulin. Cet enseignement pratique ne peut etie
effectué que par des Chinois, bien au courant des manipulations et munIS
d'appareils tels qu'ils existent en Chine.
Par la bienveillante entremise de notre Consul de France à Han-kéou, 1
deviendrait sans aucun doute possible de recruter ces auxiliaires, pour rétablis-
sement desquels quelques avantages pécuniaires seraient réservés sur un crédit
ouvert spécialement pour ce motif, jusqu'à ce que les bénéfices, résultats d'un
contrôle, aient prouvé l'inutilité d'une subvention manufacturière.
Cet exemple aussi démonstratif aurait sans doute pour résultat d'entraîner
les indigènes vers une pratique entendue des choses, et serait peut-être le poin
de départ, les moulins agissant près des centres forestiers, vers une exploitation
par eux-mêmes des semences de certaines espèces forestières telles que le Rhus
succedanea (en annamite cây son) qui, comme bien d'autres, peuvent subir des
transformations en matière industrielle.
Nous ne conseillerons cependant pas à l'Européen d'entreprendre une tle
exploitation car la valeur des suifs, à l'exception de la première quahte,
est assez faible et ne compenserait peut-être pas les frais de fabrication et
autres frais généraux ; il faut également, pour lui, tenir compte du prix des
graines qui ne manquerait pas de s'élever dans le rayon de son action. Son
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