Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1915-07-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 juillet 1915 01 juillet 1915
Description : 1915/07/01 (A18,N114)-1915/08/31. 1915/07/01 (A18,N114)-1915/08/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6530685d
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 23/09/2013
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- 545 -
En Indochine, les régions montagneuses, ne sont pas constituées comme en
d'autres pays par des mouvements de grande envergure à flancs peu inclinés,
niais sont formées de hauteurs d'aspect chaotique, pressées les unes contre les
autres et présentant des pentes excessivement fortes. Les eaux tombant à la
surface du sol ont tendance à s'écouler immédiatement en réduisant au minimum
infiltration, même sur les terrains les plus perméables.
Il est donc nécessaire, plus qu'ailleurs, que les flancs des montagnes à fortes
pentes soient recouverts d'un manteau protecteur qui ralentira le ruissellement
pentes soient recouverts d'un manteau protec leur qui r~ ilenlira le rtiisrellement
et diminuera les effets destructeurs de ce qu'on appelle les eaux sauvages.
Le régime des cours d'eau se ressent de l'absence ou de la présence de ce
Manteau protecteur qui n'est autre que la végétation.
Dans les parties boisées, le lit des cours d'eau est à peu près le même en toute
saison ; les pluies retenues par la végétation s'écoulant lentement vers le thalweg.
Au Tonkin, le Sông-Day, qui se jette dans la Rivière Claire à Bac-Hat, en face de
iétri, coule constamment à travers une région boisée, et est le type des cours
eau de cette sorte. Ses crues sont lentes et peu considérables.
Au contraire, les cours d'eau, dont le bassin de réception est déboisé ont
un régime torrentiel, leur lit, encombré de bancs de sables et de rochers roulés
est trop vaste pour le faible volume d'eau de l'hiver et insuffisant lorsque les
P uies de l'été occasionnent dans le bassin de réception un ruissellement intense
que rien ne ralentit.
Le Ngoï-Thié, affluent de droite du Fleuve Rouge et qui descend de la région
e oisée au Sud de Nghia-Lô est un type de torrent tonkinois.
l' Les crues du Fleuve Rouge et de la Rivière Noire ont surtout pour origine
es pluies qui tombent en Chine, dans les régions déboisées de leurs sources.
L'a' <-'
action des eaux sauvages ne s'exerce pas seulement sur les flancs des mon-
agnes, mais fait encore sentir son effet sur les hautes vallées cultivées. En
n ochine, ces vallées sont constituées par des cirques à fond plat entourés de
auteurs. Les eaux descendant précipitamment de ces hauteurs entraînent des
sable des -graviers et jusqu'à de o-ros blocs de rochei~s qui, par suite de la
sables, des graviers et jusqu'à de gros blocs de rochers qui, par suite de la
dilninution de vitesse de l'eau, se déposent dans les cirques inondés. Les
^zieies des hautes vallées finissent par devenir inutilisables sous cette accumu-
ation de dépôts détritiques.
Les eaux ne pouvant plus imbiber les hautes montagnes, celles-ci se dessè-
Cent eL d i ennent rebelles à toute elilturei - Les sommets ,ainsi dénudés
n" deviennent rebelles à toute culture. - Les sommets ainsi dénudés
attirent plus les nuages et les pluies ne viennent plus ranimer les torrents
Gehnitivement asséchés.
d Les effets nuisibles de la déforestation se perçoivent tout le long du bassin
des fleuves jusqu'à leur embouchure. Les bancs de sable obstruent le lit majeur
dont la navigabilité diminue (le Fleuve Rouge entre Hanoi et Haiphong) les ber-
ces, rongées par le courant violent aux époques des crues, s'effondrent dans l'eau, -
le lit mineur se déplace rapidement et, comme dans le Fleuve Rouge devant
anOl, tend à se retirer vers la rive sur laquelle s'exerce l'action du courant, le
En Indochine, les régions montagneuses, ne sont pas constituées comme en
d'autres pays par des mouvements de grande envergure à flancs peu inclinés,
niais sont formées de hauteurs d'aspect chaotique, pressées les unes contre les
autres et présentant des pentes excessivement fortes. Les eaux tombant à la
surface du sol ont tendance à s'écouler immédiatement en réduisant au minimum
infiltration, même sur les terrains les plus perméables.
Il est donc nécessaire, plus qu'ailleurs, que les flancs des montagnes à fortes
pentes soient recouverts d'un manteau protecteur qui ralentira le ruissellement
pentes soient recouverts d'un manteau protec leur qui r~ ilenlira le rtiisrellement
et diminuera les effets destructeurs de ce qu'on appelle les eaux sauvages.
Le régime des cours d'eau se ressent de l'absence ou de la présence de ce
Manteau protecteur qui n'est autre que la végétation.
Dans les parties boisées, le lit des cours d'eau est à peu près le même en toute
saison ; les pluies retenues par la végétation s'écoulant lentement vers le thalweg.
Au Tonkin, le Sông-Day, qui se jette dans la Rivière Claire à Bac-Hat, en face de
iétri, coule constamment à travers une région boisée, et est le type des cours
eau de cette sorte. Ses crues sont lentes et peu considérables.
Au contraire, les cours d'eau, dont le bassin de réception est déboisé ont
un régime torrentiel, leur lit, encombré de bancs de sables et de rochers roulés
est trop vaste pour le faible volume d'eau de l'hiver et insuffisant lorsque les
P uies de l'été occasionnent dans le bassin de réception un ruissellement intense
que rien ne ralentit.
Le Ngoï-Thié, affluent de droite du Fleuve Rouge et qui descend de la région
e oisée au Sud de Nghia-Lô est un type de torrent tonkinois.
l' Les crues du Fleuve Rouge et de la Rivière Noire ont surtout pour origine
es pluies qui tombent en Chine, dans les régions déboisées de leurs sources.
L'a' <-'
action des eaux sauvages ne s'exerce pas seulement sur les flancs des mon-
agnes, mais fait encore sentir son effet sur les hautes vallées cultivées. En
n ochine, ces vallées sont constituées par des cirques à fond plat entourés de
auteurs. Les eaux descendant précipitamment de ces hauteurs entraînent des
sable des -graviers et jusqu'à de o-ros blocs de rochei~s qui, par suite de la
sables, des graviers et jusqu'à de gros blocs de rochers qui, par suite de la
dilninution de vitesse de l'eau, se déposent dans les cirques inondés. Les
^zieies des hautes vallées finissent par devenir inutilisables sous cette accumu-
ation de dépôts détritiques.
Les eaux ne pouvant plus imbiber les hautes montagnes, celles-ci se dessè-
Cent eL d i ennent rebelles à toute elilturei - Les sommets ,ainsi dénudés
n" deviennent rebelles à toute culture. - Les sommets ainsi dénudés
attirent plus les nuages et les pluies ne viennent plus ranimer les torrents
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d Les effets nuisibles de la déforestation se perçoivent tout le long du bassin
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ces, rongées par le courant violent aux époques des crues, s'effondrent dans l'eau, -
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