Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1915-09-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 septembre 1915 01 septembre 1915
Description : 1915/09/01 (A18,N115)-1915/10/31. 1915/09/01 (A18,N115)-1915/10/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6530686t
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
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- Renseignements:
- 691 -
<( M. le Président, envisageant les deux avis exprimés, pense qu'ils ne paraissent
Pas aussi éloignés qu'ils le semblent à première vue et que la réponse à la question
Posée par M. Favier aidera certainement à les concilier :
* Est-il possible de sécher économiquement les tiges de ramie?
« Le Congrès conclut qu'il n'est pas facile de sécher la ramie avec les moyens
connus jusqu'à ce jour.
Ainsi, le traitement sec, quand il est possible, est désirable et répond aux
esoins de la grande industrie ; mais le traitement en vert, plus pratique et plus
a 'a portée des cultivateurs, particulièrement du producteur indochinois,
repond à d'autres nécessités, à d'autres besoins.
Chacun fera donc suivant ses moyens ; mais, d'ores et déjà, on peut prévoir
que le traitement en sec ou plutôt le séchage des tiges de ramie présente, en
ochine et dans les climats humides, les plus grandes difficultés et entraînera
es dépenses importantes.
Des auteurs recommandent d'étaler la ramie sur le sol et de la laisser ainsi
bien sécher au soleil pendant une dizaine de jours. Mais qu'en fait-on quand
Un orage survient ? Où donc est-on assuré de cette dizaine consécutive de jours
sans Pluie ? Sur quel terrain étaler les tiges coupées? Sur le champ lui-même?
Et Pendant dix jours ? Alors quand fera-t-on le sarclage ? Combien de jeunes
Pousses seront détruites quand on relèvera les tiges?
POur étaler la récolte d'un hectare, il faut un hectare de terrain libre tout
proche. On n'en dispose pas toujours et même bien rarement. Il faut supposer
que les terrains environnants sont en friche et libres.
d Quant à faire sécher debout, cela occupe moins de place, mais cela exige
PpUIS dans les pays de grands vents.
d A ,Dalsing-Saraï (Inde), MM. Goventry et Karpelès défibraient en vert, puis
ssechaient la fibre obtenue dans un séchoir industriellement établi ; mais un
echoir industriel établi pour des quintaux de fibre ne peut-être utilisé pour
es tonnes de tiges fraîches.
- 20 Convient-il plutôt de livrer de simples lanières brutes?
L' Tant que des acheteurs se présenteront pour un pareil produit, il sera ra-
tionnel d'en lirofiter si les prix sont avantageux ; mais il fau d ra toujours faire
séch les lanières parfaitement avant de les mettre sous presse, — ce qui est
beaucoup plus facile que de sécher les tiges elle-mèmes. Le fret des lanières
conte une Or e proportion de matière inutilisable sera élevé, mais ceci
concerne les acheteurs. Les producteurs pourront livrer alors aussi loin qu'il
le faudra, ce qui n'est Pas possible avec les tiges. Quant au prix, il sera forcé-
ment bas. En I?°^' une maison de Paris offrait de payer, au Tonkin, suivant
d e 200 j meres avec ou sans pellicules, de 8 à 12 piastres les 100 kilos, soit
de 200 °° francs la tonne. Pour une récolte de 1.000 kilos de bonne filasse
à l'hecta are (en quatre coupes) par an, cela représentait environ 2.000 kilos de
<( M. le Président, envisageant les deux avis exprimés, pense qu'ils ne paraissent
Pas aussi éloignés qu'ils le semblent à première vue et que la réponse à la question
Posée par M. Favier aidera certainement à les concilier :
* Est-il possible de sécher économiquement les tiges de ramie?
« Le Congrès conclut qu'il n'est pas facile de sécher la ramie avec les moyens
connus jusqu'à ce jour.
Ainsi, le traitement sec, quand il est possible, est désirable et répond aux
esoins de la grande industrie ; mais le traitement en vert, plus pratique et plus
a 'a portée des cultivateurs, particulièrement du producteur indochinois,
repond à d'autres nécessités, à d'autres besoins.
Chacun fera donc suivant ses moyens ; mais, d'ores et déjà, on peut prévoir
que le traitement en sec ou plutôt le séchage des tiges de ramie présente, en
ochine et dans les climats humides, les plus grandes difficultés et entraînera
es dépenses importantes.
Des auteurs recommandent d'étaler la ramie sur le sol et de la laisser ainsi
bien sécher au soleil pendant une dizaine de jours. Mais qu'en fait-on quand
Un orage survient ? Où donc est-on assuré de cette dizaine consécutive de jours
sans Pluie ? Sur quel terrain étaler les tiges coupées? Sur le champ lui-même?
Et Pendant dix jours ? Alors quand fera-t-on le sarclage ? Combien de jeunes
Pousses seront détruites quand on relèvera les tiges?
POur étaler la récolte d'un hectare, il faut un hectare de terrain libre tout
proche. On n'en dispose pas toujours et même bien rarement. Il faut supposer
que les terrains environnants sont en friche et libres.
d Quant à faire sécher debout, cela occupe moins de place, mais cela exige
PpUIS dans les pays de grands vents.
d A ,Dalsing-Saraï (Inde), MM. Goventry et Karpelès défibraient en vert, puis
ssechaient la fibre obtenue dans un séchoir industriellement établi ; mais un
echoir industriel établi pour des quintaux de fibre ne peut-être utilisé pour
es tonnes de tiges fraîches.
- 20 Convient-il plutôt de livrer de simples lanières brutes?
L' Tant que des acheteurs se présenteront pour un pareil produit, il sera ra-
tionnel d'en lirofiter si les prix sont avantageux ; mais il fau d ra toujours faire
séch les lanières parfaitement avant de les mettre sous presse, — ce qui est
beaucoup plus facile que de sécher les tiges elle-mèmes. Le fret des lanières
conte une Or e proportion de matière inutilisable sera élevé, mais ceci
concerne les acheteurs. Les producteurs pourront livrer alors aussi loin qu'il
le faudra, ce qui n'est Pas possible avec les tiges. Quant au prix, il sera forcé-
ment bas. En I?°^' une maison de Paris offrait de payer, au Tonkin, suivant
d e 200 j meres avec ou sans pellicules, de 8 à 12 piastres les 100 kilos, soit
de 200 °° francs la tonne. Pour une récolte de 1.000 kilos de bonne filasse
à l'hecta are (en quatre coupes) par an, cela représentait environ 2.000 kilos de
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