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- SOMMAIRE DU N° 1, DU 1er TRIMESTRE 1904
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- XIX. - Météorologie.
- SOMMAIRE DU N° 2, DU 2e TRIMESTRE 1904
PAGES- .......... Page(s) .......... 97
- .......... Page(s) .......... 117
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- SOMMAIRE DU N° 3, DU 3e TRIMESTRE 1904
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- SOMMAIRE DU N° 4, DU 4e TRIMESTRE 1904
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- XV. - Météorologie
— 246 —
que quand les expériences entreprises à la station d'essais de Nanisana auront
démontré, d'une part, leur efficacité sur les spores de l'Ovulariopsis moricola, et,
en second lieu, qu'elles ne présentent aucun danger ou inconvénient sérieux
pour les éducations. Jusqu'à nouvel ordre, on peut recommander de surveiller
avec soin la marche de la maladie et d'enlever toutes les premières feuilles
atteintes, qu'on aura soin de brûler immédiatement pour éviter la dissémination
du parasite.
L'Ovulariopsis moricola commence à s'attaquer d'abord aux feuilles
situées à la base des mûriers ; on peut conseiller de commencer, autant
que possible, les éducations avant l'apparition du mal et d'avoir soin,
également, de faire d'abord consommer les feuilles du bas. Il résulte, en effet,
des observations recueillies à la station d'essais de Nanisana, que la maladie
semble se propager de proche en proche, en partant de la base des plants, et que
les mûriers munis d'un tronc déjà assez développé sont beaucoup moins sujets
que les autres aux attaques de l'Ovulariopsis moricola.
Fanala ou gelée blanche. — Parmi les accidents dont le mûrier souffre de
temps à autre, il faut enfin mentionner le « fanala», sorte de légère gelée blan-
che, observée, à peu près chaque année, sur certains points du centre de l'île et
surtout dans la province du Vakinankaratra.
Le « fanala » fait surtout souffrir les mûriers exposés à l'action des
vents dominants. Ces abaissements de température sont réellement dangereux
seulement pour les jeunes pousses qu'ils grillent. Ils ne font donc pas, par
eux-mêmes, périr les mûriers qui, comme on le sait, peuvent résister à d'assez
fortes gelées ; mais les plants attaqués par le « fanala » peuvent, paraît-il, être
attaqués par une sorte de maladie encore indéterminée et sur laquelle le service
de l'agriculture manque de renseignements précis.
Cette affection se traduirait par le développement, sur les branches et sur
la tige principale, d'une pourriture qui gagne petit à petit jusqu'à la racine et peut
finir pas faire périr le mûrier.
L'apparition du mal est caractérisée par la présence de taches de couleur
brunâtre. Il est prudent, dès qu'on s'aperçoit de son existence, d'enlever entiè-
rement toute la partie attaquee et même une portion de la partie avoisinante
restée saine et de prendre la précaution de jeter le tout au feu.
Végétaux servant à la nourriture des landibe. — Les landibe, c'est-à-dire les
principales sortes de vers à soie sauvages de Madagascar, sont polyphages ; ils s'at-
taquent indifféremment à un grand nombre de plantes; toutefois, le Borocera
Madayascariensis manifeste, dans le Centre, une préférence très marquée pour
l'ambrevade, le tsitoavina et le tapia, végétaux sur lesquels nous allons, pour cette
raison, fournir quelques indications générales.
1° L'ambrevade (Cajanus Indicus). — L'ambrevade est un arbuste pou-
vant atteindre plus de 2 mètres de hauteur, appartenant à la famille des
Légumineuses Papillonacées, tribu des Phaséolées, sous-tribu des Sajanées,
genre Cajanus.
Cette plante pousse à l'état spontané dans l'Afrique tropicale, où elle est
connue sous le nom de Catjang. On la rencontre dans les villages de toute la
portion centrale de Madagascar, ainsi que sur les côtes, à Fort-Dauphin, par
exemple, puis à Tamatave, où la station d'essais de l'Ivoloina l'emploie, main-
tenant, sur une grande échelle, pour abriter, contre le vent etcontre le soleil,les
jeunes plantes récemment mises en terre.
A la Réunion, l'ambrevade est employée comme culture vivrière ; dans le
centre de Madagascar, cette légumineuse sert principalement à l'élevage du
landibe. surtout dans les régions de Fianarantsoa et d'Ambalavao, où cette
culture est actuellement en voie d'extension rapide.
On l'a rencontrée aussi en grande quantité à Fort-Carnot, mais elle ne paraît
pas y servir à l'élevage du Borocera.
On en fait également des cultures importantes dans le district d'Arivoni-
mamo, quoique cependant on préfère dans l'Imerina centrale le tsitoavina pour
élever les landibe.
L'ambrevade a des feuilles composées, emparipennées et stipulées. Elles
comprennent trois folioles lancéolées, légèrement acuminées, pubescentes, de
couleur vert foncé en dessus et un peu pâle en dessous, avec nervures plus
claires. La foliole terminale est un peu plus longue que les deux latérales et peut
atteindre 65 à 70 millimètres.
Fleur caractéristique des Papillonacées pouvant avoir 2 centimètres de
grandeur, d'une belle couleur jaune doré, pavillon rouge brunâtre sur la face
que quand les expériences entreprises à la station d'essais de Nanisana auront
démontré, d'une part, leur efficacité sur les spores de l'Ovulariopsis moricola, et,
en second lieu, qu'elles ne présentent aucun danger ou inconvénient sérieux
pour les éducations. Jusqu'à nouvel ordre, on peut recommander de surveiller
avec soin la marche de la maladie et d'enlever toutes les premières feuilles
atteintes, qu'on aura soin de brûler immédiatement pour éviter la dissémination
du parasite.
L'Ovulariopsis moricola commence à s'attaquer d'abord aux feuilles
situées à la base des mûriers ; on peut conseiller de commencer, autant
que possible, les éducations avant l'apparition du mal et d'avoir soin,
également, de faire d'abord consommer les feuilles du bas. Il résulte, en effet,
des observations recueillies à la station d'essais de Nanisana, que la maladie
semble se propager de proche en proche, en partant de la base des plants, et que
les mûriers munis d'un tronc déjà assez développé sont beaucoup moins sujets
que les autres aux attaques de l'Ovulariopsis moricola.
Fanala ou gelée blanche. — Parmi les accidents dont le mûrier souffre de
temps à autre, il faut enfin mentionner le « fanala», sorte de légère gelée blan-
che, observée, à peu près chaque année, sur certains points du centre de l'île et
surtout dans la province du Vakinankaratra.
Le « fanala » fait surtout souffrir les mûriers exposés à l'action des
vents dominants. Ces abaissements de température sont réellement dangereux
seulement pour les jeunes pousses qu'ils grillent. Ils ne font donc pas, par
eux-mêmes, périr les mûriers qui, comme on le sait, peuvent résister à d'assez
fortes gelées ; mais les plants attaqués par le « fanala » peuvent, paraît-il, être
attaqués par une sorte de maladie encore indéterminée et sur laquelle le service
de l'agriculture manque de renseignements précis.
Cette affection se traduirait par le développement, sur les branches et sur
la tige principale, d'une pourriture qui gagne petit à petit jusqu'à la racine et peut
finir pas faire périr le mûrier.
L'apparition du mal est caractérisée par la présence de taches de couleur
brunâtre. Il est prudent, dès qu'on s'aperçoit de son existence, d'enlever entiè-
rement toute la partie attaquee et même une portion de la partie avoisinante
restée saine et de prendre la précaution de jeter le tout au feu.
Végétaux servant à la nourriture des landibe. — Les landibe, c'est-à-dire les
principales sortes de vers à soie sauvages de Madagascar, sont polyphages ; ils s'at-
taquent indifféremment à un grand nombre de plantes; toutefois, le Borocera
Madayascariensis manifeste, dans le Centre, une préférence très marquée pour
l'ambrevade, le tsitoavina et le tapia, végétaux sur lesquels nous allons, pour cette
raison, fournir quelques indications générales.
1° L'ambrevade (Cajanus Indicus). — L'ambrevade est un arbuste pou-
vant atteindre plus de 2 mètres de hauteur, appartenant à la famille des
Légumineuses Papillonacées, tribu des Phaséolées, sous-tribu des Sajanées,
genre Cajanus.
Cette plante pousse à l'état spontané dans l'Afrique tropicale, où elle est
connue sous le nom de Catjang. On la rencontre dans les villages de toute la
portion centrale de Madagascar, ainsi que sur les côtes, à Fort-Dauphin, par
exemple, puis à Tamatave, où la station d'essais de l'Ivoloina l'emploie, main-
tenant, sur une grande échelle, pour abriter, contre le vent etcontre le soleil,les
jeunes plantes récemment mises en terre.
A la Réunion, l'ambrevade est employée comme culture vivrière ; dans le
centre de Madagascar, cette légumineuse sert principalement à l'élevage du
landibe. surtout dans les régions de Fianarantsoa et d'Ambalavao, où cette
culture est actuellement en voie d'extension rapide.
On l'a rencontrée aussi en grande quantité à Fort-Carnot, mais elle ne paraît
pas y servir à l'élevage du Borocera.
On en fait également des cultures importantes dans le district d'Arivoni-
mamo, quoique cependant on préfère dans l'Imerina centrale le tsitoavina pour
élever les landibe.
L'ambrevade a des feuilles composées, emparipennées et stipulées. Elles
comprennent trois folioles lancéolées, légèrement acuminées, pubescentes, de
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