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- SOMMAIRE DU N° 1, DU 1er TRIMESTRE 1904
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- XIX. - Météorologie.
- SOMMAIRE DU N° 2, DU 2e TRIMESTRE 1904
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- SOMMAIRE DU N° 3, DU 3e TRIMESTRE 1904
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- SOMMAIRE DU N° 4, DU 4e TRIMESTRE 1904
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- XV. - Météorologie
— 8 —
caire blanc grisâtre à grain tantôt fin, tantôt gros ; enfin, de nombreuses veines
de pegmatite et de quartz.
Cette région paraît mériter de retenir l'attention des prospecteurs à la re-
cherche de l'or et des pierres précieuses.
A peu de kilomètres au Nord-Nord-Est de Miandrivazo, l'altitude des schistes
cristallins ateint environ 380 mètres au-dessus de la plaine du Betsiriry.
IV
Les roches volcaniques du Nord du Menabe et de l'Ambongo
Le grand rôle joué autrefois par l'activité volcanique dans le Nord, le Nord-
Ouest et l'Ouest de Madagascar, n'est connu que depuis un petit nombre d'années.
Dans le Sud-Ouest de l'île, bien qu'il paraisse y avoir quelques roches volcani-
ques, elle ne semblent pas — du moins dans l'état actuel de nos connaissances
— présenter autant de développement que dans le Nord. La nature en partie
volcanique de l'île de Nosi-Be a été signalée, il est vrai, dès 1845, et il y a relative-
ment longtemps aussi que la montagne d'Ambre a été reconnue également vol-
canique. Mais les régions nombreuses et étendues qu'occupent les roches volca-
niques dans la partie de l'île dont nous parlons, n'ont commencé à être signalées
que vers 1888 pour le Nord.
Jusqu'en 1898 cependant, si nous ne faisons erreur, on n'avait signalé l'exis-
tence d'aucun phénomène volcanique dans la grande province de l'Ambongo
(terme sous lequel nous comprenons aussi la subdivision du Mailaka).
Mais cette année-là — c'est-à-dire il y a seulement 5 ans — M. Gantier, alors
chef du service de l'enseignement à Madagascar, découvrait que cette grande
étendue de pays a été autrefois la scène d'une activité volcanique très impor-
tante. Dans son livre intitulé : Madagascar, essai de géographie physique, il
fait connaître le résultat de ses intéressantes découvertes. Il signale, en particu-
lier, l'existence de grands cônes volcaniques, savoir : Ambohitsosy, Fonjay, Tsimi-
taratra, Ambohitsiraindray et Ambohimirahavavy. Il mentionne en outre l'exis-
tence d'un assez grand nombre de petits cônes ainsi que de coulées et dykes
volcaniques.
Nous n'avons pas à reproduire ici tous les renseignements donnés par
M. Gautier relativement à ces phénomènes volcaniques. Il nous appartient au
contraire de faire connaître ce que nous avons pu découvrir personnellement et
d'apporter ainsi notre contribution à la connaissance du caractère géologique'
de cette partie de l'île.
M. Gautier dit, en concluant ses remarques sur les phénomènes volcaniques
de l'Ambongo et du Mailaka : « Il faut en conclure que des découvertes de même
« importance restent vraisemblablement encore possibles, et que la liste, déjà
« longue pourtant, des anciens volcans malgaches, est peut-être encore loin
« d'être complétée. »
La prophétie de M. Gautier est déjà en partie réalisée et ce ne sera pas lui
qui sera surpris d'apprendre que toute la partie Nord du Menabe — depuis à peu
près les environs de la rivière Soahanina (et peut-être même du Manambolo) au
Sud, jusqu'au Manomba, au Nord de Maintirano — constitue une grande étendue
de basalte et que, en conséquence, la tache triangulaire de roches éruptives ré-
centes qu'il a portée sur sa carte au Nord et au Nord-Est de Maintirano, doit être
amplifiée d'à peu près 8 à 10 fois en l'étendant au Sud, dans le Menabe, sur une
centaine de kilomètres environ. Cela représente une couche de roches volcaniques
qui aurait à peu près en longueur la distance de Tananarive à Beforona et en
largeur la distance de Tananarive à Ambatolaona, autrement dit environ 100
kilomètres sur 40.
Il est probable que cette vaste étendue de roches volcaniques est la plus
considérable de toute l'île.
Il nous parait très douteux que ces roches aient leur origine dans une ou
plusieurs coulées issues d'une ou de plusieurs cheminées volcaniques.
Nous n'avons pas en effet constaté l'existence de cônes en nombre quelcon-
que, constituant des points centraux d'où la lave aurait coulé en accusant une
inclinaison à partir de ces points d'origine.
Il nous faut signaler, cependant, que, entre Bekopaka et la rivière de Miha-
renga, le chemin passe, à faible distance, à l'Ouest d'une colline dont l'aspect
très particulier, au milieu des grès traversés, fixe le regard. Elle a tout à fait, à
la distance d'où nous l'avons vue, l'apparence d'un volcan : il ne nous a malheu-
reusement pas été possible de nous éloigner du chemin pour aller examiner de
plus près sa vraie nature, sur le compte de laquelle nous ne pouvons donc pas
caire blanc grisâtre à grain tantôt fin, tantôt gros ; enfin, de nombreuses veines
de pegmatite et de quartz.
Cette région paraît mériter de retenir l'attention des prospecteurs à la re-
cherche de l'or et des pierres précieuses.
A peu de kilomètres au Nord-Nord-Est de Miandrivazo, l'altitude des schistes
cristallins ateint environ 380 mètres au-dessus de la plaine du Betsiriry.
IV
Les roches volcaniques du Nord du Menabe et de l'Ambongo
Le grand rôle joué autrefois par l'activité volcanique dans le Nord, le Nord-
Ouest et l'Ouest de Madagascar, n'est connu que depuis un petit nombre d'années.
Dans le Sud-Ouest de l'île, bien qu'il paraisse y avoir quelques roches volcani-
ques, elle ne semblent pas — du moins dans l'état actuel de nos connaissances
— présenter autant de développement que dans le Nord. La nature en partie
volcanique de l'île de Nosi-Be a été signalée, il est vrai, dès 1845, et il y a relative-
ment longtemps aussi que la montagne d'Ambre a été reconnue également vol-
canique. Mais les régions nombreuses et étendues qu'occupent les roches volca-
niques dans la partie de l'île dont nous parlons, n'ont commencé à être signalées
que vers 1888 pour le Nord.
Jusqu'en 1898 cependant, si nous ne faisons erreur, on n'avait signalé l'exis-
tence d'aucun phénomène volcanique dans la grande province de l'Ambongo
(terme sous lequel nous comprenons aussi la subdivision du Mailaka).
Mais cette année-là — c'est-à-dire il y a seulement 5 ans — M. Gantier, alors
chef du service de l'enseignement à Madagascar, découvrait que cette grande
étendue de pays a été autrefois la scène d'une activité volcanique très impor-
tante. Dans son livre intitulé : Madagascar, essai de géographie physique, il
fait connaître le résultat de ses intéressantes découvertes. Il signale, en particu-
lier, l'existence de grands cônes volcaniques, savoir : Ambohitsosy, Fonjay, Tsimi-
taratra, Ambohitsiraindray et Ambohimirahavavy. Il mentionne en outre l'exis-
tence d'un assez grand nombre de petits cônes ainsi que de coulées et dykes
volcaniques.
Nous n'avons pas à reproduire ici tous les renseignements donnés par
M. Gautier relativement à ces phénomènes volcaniques. Il nous appartient au
contraire de faire connaître ce que nous avons pu découvrir personnellement et
d'apporter ainsi notre contribution à la connaissance du caractère géologique'
de cette partie de l'île.
M. Gautier dit, en concluant ses remarques sur les phénomènes volcaniques
de l'Ambongo et du Mailaka : « Il faut en conclure que des découvertes de même
« importance restent vraisemblablement encore possibles, et que la liste, déjà
« longue pourtant, des anciens volcans malgaches, est peut-être encore loin
« d'être complétée. »
La prophétie de M. Gautier est déjà en partie réalisée et ce ne sera pas lui
qui sera surpris d'apprendre que toute la partie Nord du Menabe — depuis à peu
près les environs de la rivière Soahanina (et peut-être même du Manambolo) au
Sud, jusqu'au Manomba, au Nord de Maintirano — constitue une grande étendue
de basalte et que, en conséquence, la tache triangulaire de roches éruptives ré-
centes qu'il a portée sur sa carte au Nord et au Nord-Est de Maintirano, doit être
amplifiée d'à peu près 8 à 10 fois en l'étendant au Sud, dans le Menabe, sur une
centaine de kilomètres environ. Cela représente une couche de roches volcaniques
qui aurait à peu près en longueur la distance de Tananarive à Beforona et en
largeur la distance de Tananarive à Ambatolaona, autrement dit environ 100
kilomètres sur 40.
Il est probable que cette vaste étendue de roches volcaniques est la plus
considérable de toute l'île.
Il nous parait très douteux que ces roches aient leur origine dans une ou
plusieurs coulées issues d'une ou de plusieurs cheminées volcaniques.
Nous n'avons pas en effet constaté l'existence de cônes en nombre quelcon-
que, constituant des points centraux d'où la lave aurait coulé en accusant une
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renga, le chemin passe, à faible distance, à l'Ouest d'une colline dont l'aspect
très particulier, au milieu des grès traversés, fixe le regard. Elle a tout à fait, à
la distance d'où nous l'avons vue, l'apparence d'un volcan : il ne nous a malheu-
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