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D'après ces chiffres, on voit donc que la caractéristique de la production
aurifère actuelle de Madagascar réside dans le grand nombre de petits
producteurs.
MÉTAUX PRÉCIEUX AUTRES QUE L'OR ET PIERRES PRÉCIEUSES
Platine
On trouvait, dans quelques ouvrages, mention de la présence du platine
dans le Sud de Madagascar, particulièrement chez les Mahafaly. Mais l'existence
de ce métal précieux n'était guère donnée qu'à titre de simple indication bien
vague et on n'avait aucun renseignement précis sur les lieux et l'importance
des gisements.
Dans le courant de 1904, un exploitant a fait parvenir au service des mines
quelques grains et paillettes d'un métal blanc lourd, qui se trouvait mélangé à
l'or extrait d'un gisement situé sur l'Isonjo (affluent de la Manambia).
Ce métal, essayé, a été reconnu être du platine. Ainsi est constatée de façon
certaine l'existence de ce métal et se trouve déterminé un point précis d'origine.
Mais là paraît se borner l'importance de cette découverte, car le platine ne se
trouve qu'en très minime proportion mélangé à l'or et il ne saurait donner lieu
à une exploitation spéciale.
Il était intéressant cependant de signaler cette trouvaille, parce que, outre
qu'elle établit de façon certaine et indubitable l'existence du platine en un point
déterminé de Madagascar, il ne serait pas étonnant qu'elle fût suivie, plus ou
moins rapidement, de la découverte de gisements spéciaux et exploitables. -
Argent
L'argent n'a fait, en 1904, l'objet d'aucune déclaration de découverte.
Pierres précieuses
La présence de diverses pierres précieuses est reconnue à Madagascar
depuis plusieurs années déjà.
Le diamant n'a pas encore été trouvé. , ".,
Les principales pierres précieuses dont l'existence a été signalée dans la
Grande Ile sont :
les corindons (rubis et saphirs),
le béryl,
la topaze,
les spinelles,
les zircons.
les grenats,
les tourmalines,
et les diverses variétés colorées de quartz.
Ces pierres précieuses n'ont été rencontrées le plus souvent qu'à titre
exceptionnel dans les alluvions aurifères.
Toutefois, un petit nombre de gisements connus paraissent avoir retenu
l'attention de prospecteurs et ont donné lieu — ou semblent pouvoir donner
lieu — à quelques travaux de recherche.
En première ligne, il convient'de citer les deux gisements similaires de
Maharitra, sur la Sahatany, affluent de rive droite (ou Nord) de la Manandona
et d'Antandrokomby, sur la rive gauche de la Manandona, au Sud du mont Bity.
Ce sont ces deux gisements qui ont produit la plus grande partie des pierres
précieuses exportées de Madagascar en 1904 (6 kil. 900 sur 7 kil. 650). Les pierres
de ces deux gisements consistent en tourmalines, surtout en tourmalines
rouges (ou rubellites) ; le complément des pierres précieuses exportées, soit 730
grammes, consiste en rubis, provenant du gisement d'Ambalaranoakarina ou
Morarano, dont nous parlerons ci-dessous. Avant 1904, il n'avait pas été fait
d'envoi régulier de pierres précieuses en France.
Quelques travaux de recherche ont été entrepris sur le gisement d'Antan-
drokomby, désigné ci-dessus. Bien que n'ayant pas atteint une grande impor-
tance, ces travaux ont néanmoins permis de reconnaître le gisement en place.
On se trouve en présence d'un filon de pegmatite à tourmalines. Ce filon, dans
la région où il est travaillé, a une direction moyenne Est-Ouest; son prolonge-
D'après ces chiffres, on voit donc que la caractéristique de la production
aurifère actuelle de Madagascar réside dans le grand nombre de petits
producteurs.
MÉTAUX PRÉCIEUX AUTRES QUE L'OR ET PIERRES PRÉCIEUSES
Platine
On trouvait, dans quelques ouvrages, mention de la présence du platine
dans le Sud de Madagascar, particulièrement chez les Mahafaly. Mais l'existence
de ce métal précieux n'était guère donnée qu'à titre de simple indication bien
vague et on n'avait aucun renseignement précis sur les lieux et l'importance
des gisements.
Dans le courant de 1904, un exploitant a fait parvenir au service des mines
quelques grains et paillettes d'un métal blanc lourd, qui se trouvait mélangé à
l'or extrait d'un gisement situé sur l'Isonjo (affluent de la Manambia).
Ce métal, essayé, a été reconnu être du platine. Ainsi est constatée de façon
certaine l'existence de ce métal et se trouve déterminé un point précis d'origine.
Mais là paraît se borner l'importance de cette découverte, car le platine ne se
trouve qu'en très minime proportion mélangé à l'or et il ne saurait donner lieu
à une exploitation spéciale.
Il était intéressant cependant de signaler cette trouvaille, parce que, outre
qu'elle établit de façon certaine et indubitable l'existence du platine en un point
déterminé de Madagascar, il ne serait pas étonnant qu'elle fût suivie, plus ou
moins rapidement, de la découverte de gisements spéciaux et exploitables. -
Argent
L'argent n'a fait, en 1904, l'objet d'aucune déclaration de découverte.
Pierres précieuses
La présence de diverses pierres précieuses est reconnue à Madagascar
depuis plusieurs années déjà.
Le diamant n'a pas encore été trouvé. , ".,
Les principales pierres précieuses dont l'existence a été signalée dans la
Grande Ile sont :
les corindons (rubis et saphirs),
le béryl,
la topaze,
les spinelles,
les zircons.
les grenats,
les tourmalines,
et les diverses variétés colorées de quartz.
Ces pierres précieuses n'ont été rencontrées le plus souvent qu'à titre
exceptionnel dans les alluvions aurifères.
Toutefois, un petit nombre de gisements connus paraissent avoir retenu
l'attention de prospecteurs et ont donné lieu — ou semblent pouvoir donner
lieu — à quelques travaux de recherche.
En première ligne, il convient'de citer les deux gisements similaires de
Maharitra, sur la Sahatany, affluent de rive droite (ou Nord) de la Manandona
et d'Antandrokomby, sur la rive gauche de la Manandona, au Sud du mont Bity.
Ce sont ces deux gisements qui ont produit la plus grande partie des pierres
précieuses exportées de Madagascar en 1904 (6 kil. 900 sur 7 kil. 650). Les pierres
de ces deux gisements consistent en tourmalines, surtout en tourmalines
rouges (ou rubellites) ; le complément des pierres précieuses exportées, soit 730
grammes, consiste en rubis, provenant du gisement d'Ambalaranoakarina ou
Morarano, dont nous parlerons ci-dessous. Avant 1904, il n'avait pas été fait
d'envoi régulier de pierres précieuses en France.
Quelques travaux de recherche ont été entrepris sur le gisement d'Antan-
drokomby, désigné ci-dessus. Bien que n'ayant pas atteint une grande impor-
tance, ces travaux ont néanmoins permis de reconnaître le gisement en place.
On se trouve en présence d'un filon de pegmatite à tourmalines. Ce filon, dans
la région où il est travaillé, a une direction moyenne Est-Ouest; son prolonge-
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