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supérieure du moule, celle-ci est alors mise en place, garnie si nécessaire
d'une certaine quantité de pâte, et l'ouvrier introduit sa main par l'ouver-
ture supérieure du moule pour parachever son travail.
Pour les petits objets, les becs, anses ou ornements à ajouter aux
théières, soupières ou vases, le moulage est fait sur une table. L'ouvrier,
ou plus souvent l'ouvrière, prend la quantité de pâte nécessaire, la pétrit
en boule ou en boudin, la place dans la moitié inférieure du moule,
réunit les deux parties et presse fortement. Dès qu'ils sont un peu séchés,
les objets ainsi moulés sont « ébarbés ». Un peu de bouillie de kaolin les
adaptera ensuite à la pièce principale.
Décoration
Une fois secs, quand leur pâte est encore friable et poreuse, les objets
sont passés aux décorateurs qui les pareront de dessins au bleu de cobalt.
PHOTO IX
Décoration
Ces ouvriers, d'un pinceau léger et avec une désinvolture toute appa-
rente, répéteront avec une précision remarquable le même dessin plusieurs
centaines de fois pendant la même journée. Ils utilisent le pinceau à
écrire des lettrés ou plus exactement plusieurs pinceaux de grandeurs
différentes suivant la finesse du trait désiré. L'oxyde de cobalt utilisé
provient, depuis quelques années seulement, de France. Il était avant
1926 entièrement importé du Japon.
Fleurs, fruits, feuillages traditionnels sont les ornements les plus com-
muns. Un simple trait ou une tache bleue relèveront la blancheur terne
de la cai-bat du coolie. Il faut voir dans ce souci d'une décoration, si
simplifiée soit-elle, un remarquable exemple de la pénétration dans les
supérieure du moule, celle-ci est alors mise en place, garnie si nécessaire
d'une certaine quantité de pâte, et l'ouvrier introduit sa main par l'ouver-
ture supérieure du moule pour parachever son travail.
Pour les petits objets, les becs, anses ou ornements à ajouter aux
théières, soupières ou vases, le moulage est fait sur une table. L'ouvrier,
ou plus souvent l'ouvrière, prend la quantité de pâte nécessaire, la pétrit
en boule ou en boudin, la place dans la moitié inférieure du moule,
réunit les deux parties et presse fortement. Dès qu'ils sont un peu séchés,
les objets ainsi moulés sont « ébarbés ». Un peu de bouillie de kaolin les
adaptera ensuite à la pièce principale.
Décoration
Une fois secs, quand leur pâte est encore friable et poreuse, les objets
sont passés aux décorateurs qui les pareront de dessins au bleu de cobalt.
PHOTO IX
Décoration
Ces ouvriers, d'un pinceau léger et avec une désinvolture toute appa-
rente, répéteront avec une précision remarquable le même dessin plusieurs
centaines de fois pendant la même journée. Ils utilisent le pinceau à
écrire des lettrés ou plus exactement plusieurs pinceaux de grandeurs
différentes suivant la finesse du trait désiré. L'oxyde de cobalt utilisé
provient, depuis quelques années seulement, de France. Il était avant
1926 entièrement importé du Japon.
Fleurs, fruits, feuillages traditionnels sont les ornements les plus com-
muns. Un simple trait ou une tache bleue relèveront la blancheur terne
de la cai-bat du coolie. Il faut voir dans ce souci d'une décoration, si
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