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campagne à l'autre un bond du simple au double (1), les coopératives
s'efforcent maintenant d'améliorer la qualité des fécules par diverses initia-
tives (installation de bacs de conservation en vrac, aire de dessiccation,
bluteries, etc.) et facilitent, de concert avec le commerce d'exportation,
les études de l'Institut des Recherches Agronomiques en vue de fixer les
bases d'une standardisation officielle de la production locale qui donnera
toute garantie aux importateurs français.
En vue de décongestionner le marché local des sucres indigènes, géné
par la fermeture des débouchés d'Extrême-Orient, la coopérative de
Quang-ngai a amorcé des affaires avec la Métropole. Il s'agit de sucres de
qualités inférieures, réservés à des usages spéciaux (chocolaterie, confiserie)
et ne représentant pour les sucres blancs de consommation courante que
de bien pâles concurrents. Il est fort regrettable que la Métropole n'ait
cru devoir leur accorder qu'un contingentement de 1.000 à 2.000 tonnes,
très inférieur aux possibilités d'exportation de cette province en 1938
(6.000 tonnes). Des études sont poursuivies, d'accord avec l'Institut des
Recherches Agronomiques, pour aboutir à une standardisation officielle
des qualités. Enfin, la coopérative, s'efforce, par une active propagande, de
travailler le marché local, dont l'importance ira sans cesse croissant, avec
l'augmentation numérique de la population et son enrichissement.
On sait le rôle de premier plan que les coopératives ont joué dans le
« démarrage » de la production de certaines huiles industrielles, notamment
des huiles d'abrasin et de ricin. Pour l'abrasin, la contribution des coopé-
ratives aux exportations de la colonie en 1937 représente environ 50 du
total. Après avoir, l'année dernière, contribué largement à débloquer le
marché local, qui a marqué une hausse (2) du simple au triple parfois dans
les cours des graines, elles ont dû, cette année, réagir contre les excès d'une
spéculation à la hausse provoquée par les événements de Chine. Dans le
domaine technique, la qualité doit marquer une amélioration sensible, notam-
ment pour le ricin, par le traitement rapide des graines dans des équipe-
ments industriels modernes.
Pour les huiles alimentaires (arachides, coco) qui intéressent surtout le
marché local, il n'a pas paru opportun de substituer aux procédés indigè-
nes d'extraction des outillages perfectionnés. Les industries artisanales
entretiennent une main-d'œuvre abondante que l'introduction d'usines
modernes rendrait sans emploi, sans qu'en compensation on note une amé-
lioration sensible de la qualité et de la valeur des huiles. On envisage donc
de très simples opérations de raffinage destinées à faciliter le placement
de ces huiles sur le marché local (coopérative du Binh-dinh).
(1) Hausse due en partie aux circonstances économiques.
(2) Hausse due en partie aux circonstances économiques.
campagne à l'autre un bond du simple au double (1), les coopératives
s'efforcent maintenant d'améliorer la qualité des fécules par diverses initia-
tives (installation de bacs de conservation en vrac, aire de dessiccation,
bluteries, etc.) et facilitent, de concert avec le commerce d'exportation,
les études de l'Institut des Recherches Agronomiques en vue de fixer les
bases d'une standardisation officielle de la production locale qui donnera
toute garantie aux importateurs français.
En vue de décongestionner le marché local des sucres indigènes, géné
par la fermeture des débouchés d'Extrême-Orient, la coopérative de
Quang-ngai a amorcé des affaires avec la Métropole. Il s'agit de sucres de
qualités inférieures, réservés à des usages spéciaux (chocolaterie, confiserie)
et ne représentant pour les sucres blancs de consommation courante que
de bien pâles concurrents. Il est fort regrettable que la Métropole n'ait
cru devoir leur accorder qu'un contingentement de 1.000 à 2.000 tonnes,
très inférieur aux possibilités d'exportation de cette province en 1938
(6.000 tonnes). Des études sont poursuivies, d'accord avec l'Institut des
Recherches Agronomiques, pour aboutir à une standardisation officielle
des qualités. Enfin, la coopérative, s'efforce, par une active propagande, de
travailler le marché local, dont l'importance ira sans cesse croissant, avec
l'augmentation numérique de la population et son enrichissement.
On sait le rôle de premier plan que les coopératives ont joué dans le
« démarrage » de la production de certaines huiles industrielles, notamment
des huiles d'abrasin et de ricin. Pour l'abrasin, la contribution des coopé-
ratives aux exportations de la colonie en 1937 représente environ 50 du
total. Après avoir, l'année dernière, contribué largement à débloquer le
marché local, qui a marqué une hausse (2) du simple au triple parfois dans
les cours des graines, elles ont dû, cette année, réagir contre les excès d'une
spéculation à la hausse provoquée par les événements de Chine. Dans le
domaine technique, la qualité doit marquer une amélioration sensible, notam-
ment pour le ricin, par le traitement rapide des graines dans des équipe-
ments industriels modernes.
Pour les huiles alimentaires (arachides, coco) qui intéressent surtout le
marché local, il n'a pas paru opportun de substituer aux procédés indigè-
nes d'extraction des outillages perfectionnés. Les industries artisanales
entretiennent une main-d'œuvre abondante que l'introduction d'usines
modernes rendrait sans emploi, sans qu'en compensation on note une amé-
lioration sensible de la qualité et de la valeur des huiles. On envisage donc
de très simples opérations de raffinage destinées à faciliter le placement
de ces huiles sur le marché local (coopérative du Binh-dinh).
(1) Hausse due en partie aux circonstances économiques.
(2) Hausse due en partie aux circonstances économiques.
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