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quartzites, cipolins, identiques à ceux déjà vus, mais de directions
différentes. C'est ainsi qu'avant d'arriver à Dong-giao, on rencontre un
schiste altéré rouge ayant une direction de 20° et plongeant très fortement
Ouest. Là où elle n'est pas décomposée, cette roche est un schiste ardoi-
sier bleu. Au col qui sépare les ruisseaux de Dong-giao et de Kien-lao,
se voit une brèche calcaire siliceuse à laquelle font de nouveau suite les
schistes ardoisiers ayant cependant une direction différente : 320° avec
même pendage. De gros blocs de quartz et quartzite jonchent le sol.
Le chemin suit ces terrains en les recoupant à plusieurs reprises jus-
qu'à la plaine alluvionnaire. Dès la sortie du village, vers le Sud, en
partant de la maison du chef de canton, le sol est couvert de paillettes
d'hématite et de gros blocs de ce minerai. La direction des affleurements
est nettement parallèle à la vallée et l'on reconnaît aisément deux lignes
d'affleurements séparés par des cipolins et des quartzites. La longueur de
ces affleurements ne dépasse pas ici 200 mètres avec largeur de 10 mètres
environ. Si l'on continue le chemin vers le Sud, on aperçoit tout au long
des rizières étagées, des suintements d'une eau ferrugineuse trahissant le
gisement en profondeur. Le chemin pénètre alors dans une étroite vallée
où se voient des quartzites et des micaschistes ayant une direction de 200
et un fort pendage Ouest. Le Da Deng, ou montagne de la pierre lourde,
se trouve à la limite de partage des eaux entre ce ruisseau et le Dong-sang.
Le gisement est formé de deux systèmes dont l'un longe le lit du ruisseau
et l'autre le chemin. C'est encore de l'hématite, la même que l'on voit
dans la plaine. La coupe des terrains en cet endroit est donnée par le
croquis III.
Le second sentier qui relie Kien-lao au Fleuve Rouge traverse un en-
semble de schistes noirs alternant avec des quartzites, le tout subvertical,
avec une direction de 2200.
Notons encore que nous avons ramassé dans le ruisseau de Kien-lao
un galet de quartzite à magnétite identique à celui du gisement primaire
de Lang-lech et Lang-phat apportant la preuve indubitable que le fer de
cette contrée a la même origine que celui des autres gisements.
Si nous résumons ces observations géologiques, nous pouvons dire que
la région de Kien-lao appartient aux mêmes terrains que nous avons vus
à Kao-ha. Leur âge doit être précambrien et non pas dévonien comme
l'indique la carte géologique au 1/500.000e de Cao-bang. La présence des
quartzites à magnétite dans cet ensemble en est l'argument péremptoire.
Les directions, comme nous l'avons vu, ne sont pas celles rencontrées
plus au Nord. L'explication en est néanmoins facile et ressort du simple
examen de la feuille de Cao-bang. De Bao-ha vers le Nord, nous nous
quartzites, cipolins, identiques à ceux déjà vus, mais de directions
différentes. C'est ainsi qu'avant d'arriver à Dong-giao, on rencontre un
schiste altéré rouge ayant une direction de 20° et plongeant très fortement
Ouest. Là où elle n'est pas décomposée, cette roche est un schiste ardoi-
sier bleu. Au col qui sépare les ruisseaux de Dong-giao et de Kien-lao,
se voit une brèche calcaire siliceuse à laquelle font de nouveau suite les
schistes ardoisiers ayant cependant une direction différente : 320° avec
même pendage. De gros blocs de quartz et quartzite jonchent le sol.
Le chemin suit ces terrains en les recoupant à plusieurs reprises jus-
qu'à la plaine alluvionnaire. Dès la sortie du village, vers le Sud, en
partant de la maison du chef de canton, le sol est couvert de paillettes
d'hématite et de gros blocs de ce minerai. La direction des affleurements
est nettement parallèle à la vallée et l'on reconnaît aisément deux lignes
d'affleurements séparés par des cipolins et des quartzites. La longueur de
ces affleurements ne dépasse pas ici 200 mètres avec largeur de 10 mètres
environ. Si l'on continue le chemin vers le Sud, on aperçoit tout au long
des rizières étagées, des suintements d'une eau ferrugineuse trahissant le
gisement en profondeur. Le chemin pénètre alors dans une étroite vallée
où se voient des quartzites et des micaschistes ayant une direction de 200
et un fort pendage Ouest. Le Da Deng, ou montagne de la pierre lourde,
se trouve à la limite de partage des eaux entre ce ruisseau et le Dong-sang.
Le gisement est formé de deux systèmes dont l'un longe le lit du ruisseau
et l'autre le chemin. C'est encore de l'hématite, la même que l'on voit
dans la plaine. La coupe des terrains en cet endroit est donnée par le
croquis III.
Le second sentier qui relie Kien-lao au Fleuve Rouge traverse un en-
semble de schistes noirs alternant avec des quartzites, le tout subvertical,
avec une direction de 2200.
Notons encore que nous avons ramassé dans le ruisseau de Kien-lao
un galet de quartzite à magnétite identique à celui du gisement primaire
de Lang-lech et Lang-phat apportant la preuve indubitable que le fer de
cette contrée a la même origine que celui des autres gisements.
Si nous résumons ces observations géologiques, nous pouvons dire que
la région de Kien-lao appartient aux mêmes terrains que nous avons vus
à Kao-ha. Leur âge doit être précambrien et non pas dévonien comme
l'indique la carte géologique au 1/500.000e de Cao-bang. La présence des
quartzites à magnétite dans cet ensemble en est l'argument péremptoire.
Les directions, comme nous l'avons vu, ne sont pas celles rencontrées
plus au Nord. L'explication en est néanmoins facile et ressort du simple
examen de la feuille de Cao-bang. De Bao-ha vers le Nord, nous nous
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