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Le service central lui-même ne sort pas de son rôle de pourvoyeur de
crédit, directement ou par l'intermédiaire des caisses provinciales, et d'ani-
mateur du mouvement coopératif, qu'il tient de son décret organique.
Pour propager l'idée de coopération, faire naître et organiser de nouvelles
sociétés, guider leurs premiers pas, contrôler leur activité et la bonne
utilisation des fonds qui leur sont confiés, empêcher toutes déviations
regrettables qui feraient de ces affaires, créées pour le bien public, des
foyers d'intrigues et de louches tractations en faveur de quelques gros
sociétaires privilégiés, l'Office rémunère sur son budget des agents
de même formation que ceux du Crédit agricole mutuel de France et d'Al-
gérie : fonctionnaires détachés des cadres de l'Agriculture, diplômés des
écoles d'agriculture, titulaires du certificat de spécialisation de la Section
de la Mutualité de la Coopération agricole de l'Institut National Agrono-
mique en qualité d'élèves réguliers ou libres ou ayant subi, sur place, le
complément de formation professionnelle nécessaire.
Ces inspecteurs et ces contrôleurs, dont le nombre devra être mis pro-
gressivement en harmonie avec l'importance du rôle qui leur revient, peu-
vent être appelés temporairement à assumer la direction technique effective
des coopératives en cours d'organisation.
Plusieurs membres du Conseil National Economique, dans sa réunion
des 15-16 mars 1937, rapportent MM. A. CRAMOIS et LABBE (1), ont sou-
ligné « l'utilité de la création de coopératives témoins dans les régions où
la coopération ne s'est pas encore développée et où l'exemple pratique
serait sans doute capable de convaincre les agriculteurs des services qu'ils
peuvent attendre de l'existence de coopératives ».
Les premières organisations indochinoises répondent assez bien à ce but.
Elles concrétisent les schémas d'organisations qu'on décrit aux « nhà quê »,
en sont des illustrations vivantes, rendent tangibles les avantages qu'ils en
tirent et les initient pratiquement au mécanisme de leurs opérations. Elles
préparent l'élite indigène à assumer ultérieurement la charge de leur gestion
et provoquent la naissance de nouvelles organisations mutuelles, celles-là
entièrement indépendantes.
Progressivement, l'appui financier de l'Office doit se relâcher et la con-
tribution directe des sociétaires au financement et à la gestion des affaires
devenir prépondérante, en même temps que s'éveillent en eux le désir de
l'effort autonome et indépendant, le sens des responsabilités et l'esprit
d'initiative.
E (1) Le mouvement coopératif agricole et ses possibilités de développement, Conseil National
Economique, Melun 1937.
Le service central lui-même ne sort pas de son rôle de pourvoyeur de
crédit, directement ou par l'intermédiaire des caisses provinciales, et d'ani-
mateur du mouvement coopératif, qu'il tient de son décret organique.
Pour propager l'idée de coopération, faire naître et organiser de nouvelles
sociétés, guider leurs premiers pas, contrôler leur activité et la bonne
utilisation des fonds qui leur sont confiés, empêcher toutes déviations
regrettables qui feraient de ces affaires, créées pour le bien public, des
foyers d'intrigues et de louches tractations en faveur de quelques gros
sociétaires privilégiés, l'Office rémunère sur son budget des agents
de même formation que ceux du Crédit agricole mutuel de France et d'Al-
gérie : fonctionnaires détachés des cadres de l'Agriculture, diplômés des
écoles d'agriculture, titulaires du certificat de spécialisation de la Section
de la Mutualité de la Coopération agricole de l'Institut National Agrono-
mique en qualité d'élèves réguliers ou libres ou ayant subi, sur place, le
complément de formation professionnelle nécessaire.
Ces inspecteurs et ces contrôleurs, dont le nombre devra être mis pro-
gressivement en harmonie avec l'importance du rôle qui leur revient, peu-
vent être appelés temporairement à assumer la direction technique effective
des coopératives en cours d'organisation.
Plusieurs membres du Conseil National Economique, dans sa réunion
des 15-16 mars 1937, rapportent MM. A. CRAMOIS et LABBE (1), ont sou-
ligné « l'utilité de la création de coopératives témoins dans les régions où
la coopération ne s'est pas encore développée et où l'exemple pratique
serait sans doute capable de convaincre les agriculteurs des services qu'ils
peuvent attendre de l'existence de coopératives ».
Les premières organisations indochinoises répondent assez bien à ce but.
Elles concrétisent les schémas d'organisations qu'on décrit aux « nhà quê »,
en sont des illustrations vivantes, rendent tangibles les avantages qu'ils en
tirent et les initient pratiquement au mécanisme de leurs opérations. Elles
préparent l'élite indigène à assumer ultérieurement la charge de leur gestion
et provoquent la naissance de nouvelles organisations mutuelles, celles-là
entièrement indépendantes.
Progressivement, l'appui financier de l'Office doit se relâcher et la con-
tribution directe des sociétaires au financement et à la gestion des affaires
devenir prépondérante, en même temps que s'éveillent en eux le désir de
l'effort autonome et indépendant, le sens des responsabilités et l'esprit
d'initiative.
E (1) Le mouvement coopératif agricole et ses possibilités de développement, Conseil National
Economique, Melun 1937.
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