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est de coloration brun rouge. Vers l'Est, se dresse le Moi Nha qui a con-
servé la forme d'un cratère présentant une cuvette en son milieu avec,
vers l'Est, une échancrure par laquelle la lave basaltique s'est écoulée.
Ce plateau de terre rouge est à peu près complètement défriché et sa
mise en valeur se poursuit actuellement. Lorsque nous avons vu ce pla-
teau, de belles plantations de tabac commençaient à être exploitées.
Il est cependant à craindre que ces sols, portant seulement une culture
annuelle et non protégés pendant la saison des pluies, n'aillent en se dé-
gradant rapidement par suite du lessivage eï de l'érosion.
Conclusions
Parmi ces divers types de sol, ce sont certainement les terres d'allu-
vions du Song Ba et de ses affluents qui sont les plus faciles à mettre en
valeur et qui sont le mieux utilisables par l'économie indigène.
Dans toute la zone considérée, on rencontre des cultures. Une partie
seulement du bassin du Song Ba est réellement mise en valeur et il existe
partout encore un grand nombie de terres disponibles. Dans de telles
conditions, on ne voit pas la nécessité de rechercher à coloniser la partie
haute de la vallée, du côté de Cheo-reo où, d'ailleurs, une population moï
assez importante rendrait cette colonisation délicate. Il semblerait
préférable de mettre méthodiquement en valeur toutes les alluvions non
encore utilisées comprises entre le barrage d'irrigation et la vallée d'un
petit affluent, le Suoi Tha.
Les sols disponibles sont faciles à défricher, le seul travail préliminaire
consisterait en un relevé précis des terres actuellement en valeur et le
parcellement en lots de deux hectares et demi des alluvions disponibles à
distribuer par famille d'immigrant.
Sur les terres noires où de grandes surfaces restent encore en friche,
les conditions de mise en valeur sont plus compliquées. Tout d'abord, il se-
rait indispensable d'effectuer un triage très sévère pour distinguer les sols
susceptibles d'être mis en valeur, de ceux qui ne sont pas utilisables par
suite de l'abondance des blocs rocheux dans la terre de surface. Il y a
lieu de prévoir que le revenu de ces sols par unité de surface serait moin-
dre que celui des terres alluvionnaires, mais il faudrait tout d'abord, par
quelques essais préalables, préciser la succession des cultures possibles
dans l'année, l'importance à donner à la culture du riz d'automne et éta-
blir les conditions de fumure et de fertilisation de ces terres noires pour
éviter leur épuisement après quelques années. Il semble bien que, dans les
conditions actuelles, la culture de la ramie pourrait jouer un rôle impor-
tant dans la mise en valeur de ces terres noires.
est de coloration brun rouge. Vers l'Est, se dresse le Moi Nha qui a con-
servé la forme d'un cratère présentant une cuvette en son milieu avec,
vers l'Est, une échancrure par laquelle la lave basaltique s'est écoulée.
Ce plateau de terre rouge est à peu près complètement défriché et sa
mise en valeur se poursuit actuellement. Lorsque nous avons vu ce pla-
teau, de belles plantations de tabac commençaient à être exploitées.
Il est cependant à craindre que ces sols, portant seulement une culture
annuelle et non protégés pendant la saison des pluies, n'aillent en se dé-
gradant rapidement par suite du lessivage eï de l'érosion.
Conclusions
Parmi ces divers types de sol, ce sont certainement les terres d'allu-
vions du Song Ba et de ses affluents qui sont les plus faciles à mettre en
valeur et qui sont le mieux utilisables par l'économie indigène.
Dans toute la zone considérée, on rencontre des cultures. Une partie
seulement du bassin du Song Ba est réellement mise en valeur et il existe
partout encore un grand nombie de terres disponibles. Dans de telles
conditions, on ne voit pas la nécessité de rechercher à coloniser la partie
haute de la vallée, du côté de Cheo-reo où, d'ailleurs, une population moï
assez importante rendrait cette colonisation délicate. Il semblerait
préférable de mettre méthodiquement en valeur toutes les alluvions non
encore utilisées comprises entre le barrage d'irrigation et la vallée d'un
petit affluent, le Suoi Tha.
Les sols disponibles sont faciles à défricher, le seul travail préliminaire
consisterait en un relevé précis des terres actuellement en valeur et le
parcellement en lots de deux hectares et demi des alluvions disponibles à
distribuer par famille d'immigrant.
Sur les terres noires où de grandes surfaces restent encore en friche,
les conditions de mise en valeur sont plus compliquées. Tout d'abord, il se-
rait indispensable d'effectuer un triage très sévère pour distinguer les sols
susceptibles d'être mis en valeur, de ceux qui ne sont pas utilisables par
suite de l'abondance des blocs rocheux dans la terre de surface. Il y a
lieu de prévoir que le revenu de ces sols par unité de surface serait moin-
dre que celui des terres alluvionnaires, mais il faudrait tout d'abord, par
quelques essais préalables, préciser la succession des cultures possibles
dans l'année, l'importance à donner à la culture du riz d'automne et éta-
blir les conditions de fumure et de fertilisation de ces terres noires pour
éviter leur épuisement après quelques années. Il semble bien que, dans les
conditions actuelles, la culture de la ramie pourrait jouer un rôle impor-
tant dans la mise en valeur de ces terres noires.
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