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Les motifs de cette réserve nord-américaine sont divers, le principal est le prix
plus élevé qu'on voudrait obtenir. D'autre part, les agriculteurs nord-américains
obtiennent des crédits sur leur seul produit et ne sont pas contraints à valoriser
leur produit à n'importe quel prix.
Les Etats-Unis, dans les trois campagnes successives 1934-35, 1935-36 et 1936-
37, ont dû importer des quantités de maïs très importantes. Les très faibles excédents
de l'exportation sur l'importation pendant les mois de juin-août de 1934 ont fait
prévoir l'inversion du courant du commerce du maïs qui aurait été déterminée
par la sécheresse exceptionnelle. A partir de septembre 1934, pendant plus de 38
mois, les Etats-Unis ont figuré comme importateurs de maïs portant dans l'en-
semble leurs importations nettes des trois campagnes 1934-35 à 1936-37 à plus
de 40.000.000 de quintaux.
Dans la campagne suivante, 1937-38, les Etats-Unis sont devenus de grands
exportateurs, portant l'exportation nette de cette campagne à plus de 36 millions
de quintaux.
Les envois mensuels des Etats-Unis à partir du début de la campagne com-
merciale en cours (novembre 1938, octobre 1939) ont diminué toujours, de façon
que pendant le mois de mai de cette année, l'excédent de l'exportation sur l'im-
portation n'a été que de 290.000 quintaux, contre 6.444 000 quintaux pendant
le mois de mai 1938.
La consommation du maïs dans ce pays est d'une très grande élasticité.
Si la production du maïs ne dépasse pas 600 millions de quintaux dans le pays,
on ressent une certaine pénurie de cette céréale, mais cela ne signifie pas que
dans le cas d'une production de 371 millions de quintaux (1934) les Etats-Unis
doivent importer la différence par rapport aux 600 millions de quintaux. En effet,
pendant la campagne 1934-35, après la production la plus basse que nous ayons
eue aux Etats- Unis, ils ont enregistré une importation nette d'à peine 10 millions
de quintaux, tandis qu'à la suite de la production de 383 millions de quintaux
de 1936, ils ont enregistré une importation nette de 24 millions de quintaux.
En dehors du volume de la production du maïs, de nombreux autres facteurs
ont une influence sur la consommation de cette céréale, par exemple, le montant
de la récolte de l'orge et de l'avoine, la qualité du froment. En effet, dans les
années où la proportion du froment de mauvaise qualité est très élevée, une grande
quantité de froment est utilisée comme fourrage. Comme plus de 80 de la
récolte des Etats-Unis sont utilisés comme fourrage, le nombre des effectifs des
diverses espèces d'animaux (porcs, chevaux et mulets, bovins, brebis et volaille)
et l'état de culture des prés ont également une influence sur l'importance de la
consommation de maïs. Seules les quantités de maïs utilisées dans l'industrie
(dextrine, farine, amidon, huile de maïs, glucose, alcool) sont plus constantes d'une
année à l'autre, tandis que celles destinées à l'alimentation du bétail peuvent être
remplacées d'une façon plus large.
La proportion de maïs exportée par rapport à la production, est généralement
faible ; la plus élevée a été obtenue pendant la dernière campagne 1937-38 où
5,4 de la production des Etats-Unis ont été envoyés à l'étranger. Les exporta-
tions de ce pays pendant la première moitié de la campagne, c'est-à-dire de
novembre à avril, sont généralement plus élevées que celles de la seconde moitié,
ce qui tend à confirmer l'opinion générale que les Etats-Unis n'interviennent dans
l'exportation que si les prix sont élevés. D'autre part, on sait que pendant le
semestre mai-octobre, les prix du maïs sont généralement les plus bas sous l'in-
fluence de la récolte argentine.
Les motifs de cette réserve nord-américaine sont divers, le principal est le prix
plus élevé qu'on voudrait obtenir. D'autre part, les agriculteurs nord-américains
obtiennent des crédits sur leur seul produit et ne sont pas contraints à valoriser
leur produit à n'importe quel prix.
Les Etats-Unis, dans les trois campagnes successives 1934-35, 1935-36 et 1936-
37, ont dû importer des quantités de maïs très importantes. Les très faibles excédents
de l'exportation sur l'importation pendant les mois de juin-août de 1934 ont fait
prévoir l'inversion du courant du commerce du maïs qui aurait été déterminée
par la sécheresse exceptionnelle. A partir de septembre 1934, pendant plus de 38
mois, les Etats-Unis ont figuré comme importateurs de maïs portant dans l'en-
semble leurs importations nettes des trois campagnes 1934-35 à 1936-37 à plus
de 40.000.000 de quintaux.
Dans la campagne suivante, 1937-38, les Etats-Unis sont devenus de grands
exportateurs, portant l'exportation nette de cette campagne à plus de 36 millions
de quintaux.
Les envois mensuels des Etats-Unis à partir du début de la campagne com-
merciale en cours (novembre 1938, octobre 1939) ont diminué toujours, de façon
que pendant le mois de mai de cette année, l'excédent de l'exportation sur l'im-
portation n'a été que de 290.000 quintaux, contre 6.444 000 quintaux pendant
le mois de mai 1938.
La consommation du maïs dans ce pays est d'une très grande élasticité.
Si la production du maïs ne dépasse pas 600 millions de quintaux dans le pays,
on ressent une certaine pénurie de cette céréale, mais cela ne signifie pas que
dans le cas d'une production de 371 millions de quintaux (1934) les Etats-Unis
doivent importer la différence par rapport aux 600 millions de quintaux. En effet,
pendant la campagne 1934-35, après la production la plus basse que nous ayons
eue aux Etats- Unis, ils ont enregistré une importation nette d'à peine 10 millions
de quintaux, tandis qu'à la suite de la production de 383 millions de quintaux
de 1936, ils ont enregistré une importation nette de 24 millions de quintaux.
En dehors du volume de la production du maïs, de nombreux autres facteurs
ont une influence sur la consommation de cette céréale, par exemple, le montant
de la récolte de l'orge et de l'avoine, la qualité du froment. En effet, dans les
années où la proportion du froment de mauvaise qualité est très élevée, une grande
quantité de froment est utilisée comme fourrage. Comme plus de 80 de la
récolte des Etats-Unis sont utilisés comme fourrage, le nombre des effectifs des
diverses espèces d'animaux (porcs, chevaux et mulets, bovins, brebis et volaille)
et l'état de culture des prés ont également une influence sur l'importance de la
consommation de maïs. Seules les quantités de maïs utilisées dans l'industrie
(dextrine, farine, amidon, huile de maïs, glucose, alcool) sont plus constantes d'une
année à l'autre, tandis que celles destinées à l'alimentation du bétail peuvent être
remplacées d'une façon plus large.
La proportion de maïs exportée par rapport à la production, est généralement
faible ; la plus élevée a été obtenue pendant la dernière campagne 1937-38 où
5,4 de la production des Etats-Unis ont été envoyés à l'étranger. Les exporta-
tions de ce pays pendant la première moitié de la campagne, c'est-à-dire de
novembre à avril, sont généralement plus élevées que celles de la seconde moitié,
ce qui tend à confirmer l'opinion générale que les Etats-Unis n'interviennent dans
l'exportation que si les prix sont élevés. D'autre part, on sait que pendant le
semestre mai-octobre, les prix du maïs sont généralement les plus bas sous l'in-
fluence de la récolte argentine.
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