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atriplex résisterait très bien en saison sèche sur les terrains les plus durs
et les plus compacts. De plus, sa multiplication se ferait naturellement par
les animaux qui le mangent.
Enfin, ses racines pénétrant profondément dans le sol en augmenterait
la capacité d'absorption jouant ainsi un rôle améliorant.
Toutes ces plantations doivent naturellement se faire au début de la
saison des pluies. Même sur un sol sableux et médiocre, ces plantes pous-
sent assez facilement grâce à leurs racines profondes. Pour faciliter ces
cultures, il sera bon de créer tout autour un ombrage de légumineuses
arbustives, disposées en haies vives telles que le leucœna glauca, lamtoro
ou tamarin sauvage, le fayotier qui a donné de si bons résultats au service
forestier de Kg-Cham ; enfin l'inga qui forme des haies épineuses viva-
ces et profondes. Les feuilles de ces arbustes pourront constituer un
appoint de fourrage, précieux en saison sèche. On aura même intérêt à
multiplier ces haies aux abords immédiats des villages, en bordure des
pistes y conduisant.
De tels essais, pour être efficaces, ne devraient pas être généralisés d'em-
blée, mais appliqués d'abord à quelques villages à situation privilégiée
et dont la population suffisamment évoluée serait à même d'en saisir
tout l'intérêt.
Ces villages, à notre avis, devraient être :
Pour Kandal : Prek-Sleng, Tréa (Kandal-Stung), Kakap, Khmonh,
Makak, Lomhach (Phnom-Penh), Ponhéa-Lu, Phnom-Bat, Samrong
(Ponhéa-Lu), Bac-Khèng et Prek-Dambang (Khsach-Kandal).
Pour Kg-Chhnang : Chrey-Bac, Tang-Krasang, Kok-Bantéai, Svay
Chrum, Prasnep (Roléa-Péir), Khlong-Popok, Chêp (Tang-Phloch), Mé-
élom, Khon-Rang, Anchanh-Ruong, Ponley (Babaur), Tromech, Dar, Svay
Rompéa (Kg-Lèng), Kg-Tralach, Kg-Taches, Lovy, Svay (Kg-Tralach).
Pour Kg-Speu : Phum Thmar-Kop dans Khum Amléang (Thpong),
Phong (Kong-Pissei), Cheam-Sangkê (Samrong- Tong), Hong-Ram-Nam
(Phnom- Srouch).
Dans les zones de forêt claire, arides, situées loin des villages, utilisées
en vaine pâture et où toute végétation disparaît en saison sèche, la seule
amélioration à envisager est la plantation espacée de grands arbres, sus-
ceptibles par leur feuillage ou leurs fruits de fournir un appoint alimen-
taire aux troupeaux. Parmi ces arbres, sont à recommander le robinier,
le caroubier et une grande légumineuse arbustive le choeung-Ko (sabot
de bœuf). Tous trois fournissent, outre leur feuillage, des gousses très
nutritives appréciées du bétail. On dit même que le choeung-Ko que les
annamites appellent dai-tuong (oreille d'éléphant) par analogie avec la
forme de la feuille, fournit des gousses de 20 cm de long, dont la pulpe
atriplex résisterait très bien en saison sèche sur les terrains les plus durs
et les plus compacts. De plus, sa multiplication se ferait naturellement par
les animaux qui le mangent.
Enfin, ses racines pénétrant profondément dans le sol en augmenterait
la capacité d'absorption jouant ainsi un rôle améliorant.
Toutes ces plantations doivent naturellement se faire au début de la
saison des pluies. Même sur un sol sableux et médiocre, ces plantes pous-
sent assez facilement grâce à leurs racines profondes. Pour faciliter ces
cultures, il sera bon de créer tout autour un ombrage de légumineuses
arbustives, disposées en haies vives telles que le leucœna glauca, lamtoro
ou tamarin sauvage, le fayotier qui a donné de si bons résultats au service
forestier de Kg-Cham ; enfin l'inga qui forme des haies épineuses viva-
ces et profondes. Les feuilles de ces arbustes pourront constituer un
appoint de fourrage, précieux en saison sèche. On aura même intérêt à
multiplier ces haies aux abords immédiats des villages, en bordure des
pistes y conduisant.
De tels essais, pour être efficaces, ne devraient pas être généralisés d'em-
blée, mais appliqués d'abord à quelques villages à situation privilégiée
et dont la population suffisamment évoluée serait à même d'en saisir
tout l'intérêt.
Ces villages, à notre avis, devraient être :
Pour Kandal : Prek-Sleng, Tréa (Kandal-Stung), Kakap, Khmonh,
Makak, Lomhach (Phnom-Penh), Ponhéa-Lu, Phnom-Bat, Samrong
(Ponhéa-Lu), Bac-Khèng et Prek-Dambang (Khsach-Kandal).
Pour Kg-Chhnang : Chrey-Bac, Tang-Krasang, Kok-Bantéai, Svay
Chrum, Prasnep (Roléa-Péir), Khlong-Popok, Chêp (Tang-Phloch), Mé-
élom, Khon-Rang, Anchanh-Ruong, Ponley (Babaur), Tromech, Dar, Svay
Rompéa (Kg-Lèng), Kg-Tralach, Kg-Taches, Lovy, Svay (Kg-Tralach).
Pour Kg-Speu : Phum Thmar-Kop dans Khum Amléang (Thpong),
Phong (Kong-Pissei), Cheam-Sangkê (Samrong- Tong), Hong-Ram-Nam
(Phnom- Srouch).
Dans les zones de forêt claire, arides, situées loin des villages, utilisées
en vaine pâture et où toute végétation disparaît en saison sèche, la seule
amélioration à envisager est la plantation espacée de grands arbres, sus-
ceptibles par leur feuillage ou leurs fruits de fournir un appoint alimen-
taire aux troupeaux. Parmi ces arbres, sont à recommander le robinier,
le caroubier et une grande légumineuse arbustive le choeung-Ko (sabot
de bœuf). Tous trois fournissent, outre leur feuillage, des gousses très
nutritives appréciées du bétail. On dit même que le choeung-Ko que les
annamites appellent dai-tuong (oreille d'éléphant) par analogie avec la
forme de la feuille, fournit des gousses de 20 cm de long, dont la pulpe
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