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- Comptes-rendus et Bibliographie.
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HANOI, PLAQUE TOURNANTE DES LIGNES
AÉRIENNES D'EXTRÊME-ORIENT
L'examen d'une carte d'Asie permet de constater que le vaste empire
chinois est comme enserré dans un réseau montagneux aux ramifications
innombrables et élevées.
Ce réseau comprend de très hauts sommets — les plus élevés du
monde — alternant avec de très hauts plateaux. Au Sud, le Thibet s'élève
à plus de 4.000 mètres, et les chaînes de l'Hymalaya dressent entre la
Chine et les Indes une barrière infranchissable. Du réduit central du
Pamir — le toit du monde — se détache, en outre, tout le système oro-
graphique qui s'étend jusqu'au lac Baïkal et est bordé par le plateau
désertique de Gobi, celui-ci formant la masse de l'Asie centrale. Ce sys-
tème dresse une sorte de rempart entre l'Asie et l'Europe.
Une telle constitution physique explique clairement pourquoi les rela-
tions entre ces deux continents ont toujours été difficiles par voie de terre.
Aussi, quand l'Europe — Russie exceptée — a voulu pénétrer en Chine,
elle l'a fait par la route du Sud de l'Asie et par le rivage des mers de Chine.
Pour les mêmes raisons, les relations aériennes entre l'Europe et
l'Extrême-Orient — raids, voyages et lignes régulières — se sont établies
par cette route. Celle-ci présente, certes, quelques obstacles sérieux — la
chaîne de l'Arakan, les chaînes birmane et annamitique — mais elle est
néanmoins la seule pratiquement accessible et relativement bien aména-
gée en vue d'une circulation aérienne sûre.
L'Indochine — et surtout sa partie Nord — est donc, en raison de sa
situation géographique, un point de passage obligé pour les lignes aérien-
nes commerciales désirant suivre les itinéraires les moins difficiles et les
plus sûrs de pénétration en Chine et au Japon.
C'est pourquoi l'aéroport de Hanoï, installé à proximité de l'aggloméra-
tion suburbaine de Gia-lâm, est un centre normal de jonction et de transit
des lignes aériennes d'Extrême-Orient. Aussi a-t-il pris depuis sa création,
il y a six ans, un essor grandissant.
C'est surtout depuis le début 1938 que le trafic de ce port aérien a ac-
cusé une progression impressionnante.
Le tableau ci-après le prouve de la manière la plus éloquente.
Il indique notamment que le mouvement des avions à Gia-lâm — arri-
vées et départs — a été deux fois et demi plus grand en 1938 qu'en 1937,
et qu'entre ces deux mêmes périodes, le mouvement des passagers a sen-
siblement quintuplé.
AÉRIENNES D'EXTRÊME-ORIENT
L'examen d'une carte d'Asie permet de constater que le vaste empire
chinois est comme enserré dans un réseau montagneux aux ramifications
innombrables et élevées.
Ce réseau comprend de très hauts sommets — les plus élevés du
monde — alternant avec de très hauts plateaux. Au Sud, le Thibet s'élève
à plus de 4.000 mètres, et les chaînes de l'Hymalaya dressent entre la
Chine et les Indes une barrière infranchissable. Du réduit central du
Pamir — le toit du monde — se détache, en outre, tout le système oro-
graphique qui s'étend jusqu'au lac Baïkal et est bordé par le plateau
désertique de Gobi, celui-ci formant la masse de l'Asie centrale. Ce sys-
tème dresse une sorte de rempart entre l'Asie et l'Europe.
Une telle constitution physique explique clairement pourquoi les rela-
tions entre ces deux continents ont toujours été difficiles par voie de terre.
Aussi, quand l'Europe — Russie exceptée — a voulu pénétrer en Chine,
elle l'a fait par la route du Sud de l'Asie et par le rivage des mers de Chine.
Pour les mêmes raisons, les relations aériennes entre l'Europe et
l'Extrême-Orient — raids, voyages et lignes régulières — se sont établies
par cette route. Celle-ci présente, certes, quelques obstacles sérieux — la
chaîne de l'Arakan, les chaînes birmane et annamitique — mais elle est
néanmoins la seule pratiquement accessible et relativement bien aména-
gée en vue d'une circulation aérienne sûre.
L'Indochine — et surtout sa partie Nord — est donc, en raison de sa
situation géographique, un point de passage obligé pour les lignes aérien-
nes commerciales désirant suivre les itinéraires les moins difficiles et les
plus sûrs de pénétration en Chine et au Japon.
C'est pourquoi l'aéroport de Hanoï, installé à proximité de l'aggloméra-
tion suburbaine de Gia-lâm, est un centre normal de jonction et de transit
des lignes aériennes d'Extrême-Orient. Aussi a-t-il pris depuis sa création,
il y a six ans, un essor grandissant.
C'est surtout depuis le début 1938 que le trafic de ce port aérien a ac-
cusé une progression impressionnante.
Le tableau ci-après le prouve de la manière la plus éloquente.
Il indique notamment que le mouvement des avions à Gia-lâm — arri-
vées et départs — a été deux fois et demi plus grand en 1938 qu'en 1937,
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