Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1899-02-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 février 1899 01 février 1899
Description : 1899/02/01 (A2,N8). 1899/02/01 (A2,N8).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6530222h
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
— 273 —
en bois, où on le laisse reposer pendant une heure ou deux; on
décante simplement la partie supérieure assez limpide ; le reste,
mêlé de lie, est filtré et mélangé à une nouvelle quantité de vesou
frais pour être soumis à la même opération.
Le liquide est ensuite versé dans un des vases de cuivre et sou-
mis de nouveau à l'ébullition pendant deux heures environ, c'est-
à-dire jusqu'à ce qu'il ait pris une apparence légèrement visqueuse,
puis transvasé dans un récipient en bois, où on le laisse déposer
pendant sept ou huit heures. On décante, puis le fond est filtré et
mélangé avec du liquide déjà soumis à une première ébullition pour
être, de nouveau, remis sur le feu.
Cette opération terminée, le liquide décanté est chauffé de
nouveau, et versé dans des pots de terre cuite en forme de pain de
sucre.
Après quoi, l'on agite le contenu du récipient au moyen d'une
planchette percée de trous, opération qui a pour but d'accélérer la
réduction du sirop en sucre. On laisse ensuite reposer au moins
douze heures ; à ce moment, sept parties sur dix de la masse sucrée
consistent en sucre mélangé de mélasse plus ou moins sablonneuse,
mais la surface n'est pas encore assez réduite ; on la retire pour la
cuire de nouveau, et on la remplace par un autre sirop, préparé
comme il vient d'être dit, mais laissé très longtemps sur le feu, et
Par conséquent devenu plus épais. Dès que la masse s'est bien
coagulée, on a obtenu ce qu'on appelle le muong dàng, le pain de
sucre dans son vase. Pendant ces diverses opérations, le vesou s'est
considérablement réduit.
Les producteurs vendent généralement leur sucre en cet état,
c'est-à-dire dans le récipient en tronc de cône, mais les marchands
en extraient la mélasse pour vendre séparément lès deux produits,
et voici comment ils s'y prennent : Le vase en pain de sucre est percé
à la base d'une ouverture bouchée par un tampon de terre glaise; on
le retire, et on laisse simplement couler la mélasse dans un récipient
quelconque. Pour qu'elle coule mieux, et afin d'obtenir du sucre
plus blanc, on met, au préalable, au-dessus du liquide contenu
dans le récipient en tronc de cône, une petite couche de vase de
marais bien pétrie ; le jour suivant, on en ajoute une seconde ; l'eau
contenue dans cette boue s'infiltre à travers la masse sucrée et
accélère le coulage de la mélasse, du moins les Annamites l'affir-
ment. Et, de fait, après que la mélasse a été retirée, le pain de sucre,
en bois, où on le laisse reposer pendant une heure ou deux; on
décante simplement la partie supérieure assez limpide ; le reste,
mêlé de lie, est filtré et mélangé à une nouvelle quantité de vesou
frais pour être soumis à la même opération.
Le liquide est ensuite versé dans un des vases de cuivre et sou-
mis de nouveau à l'ébullition pendant deux heures environ, c'est-
à-dire jusqu'à ce qu'il ait pris une apparence légèrement visqueuse,
puis transvasé dans un récipient en bois, où on le laisse déposer
pendant sept ou huit heures. On décante, puis le fond est filtré et
mélangé avec du liquide déjà soumis à une première ébullition pour
être, de nouveau, remis sur le feu.
Cette opération terminée, le liquide décanté est chauffé de
nouveau, et versé dans des pots de terre cuite en forme de pain de
sucre.
Après quoi, l'on agite le contenu du récipient au moyen d'une
planchette percée de trous, opération qui a pour but d'accélérer la
réduction du sirop en sucre. On laisse ensuite reposer au moins
douze heures ; à ce moment, sept parties sur dix de la masse sucrée
consistent en sucre mélangé de mélasse plus ou moins sablonneuse,
mais la surface n'est pas encore assez réduite ; on la retire pour la
cuire de nouveau, et on la remplace par un autre sirop, préparé
comme il vient d'être dit, mais laissé très longtemps sur le feu, et
Par conséquent devenu plus épais. Dès que la masse s'est bien
coagulée, on a obtenu ce qu'on appelle le muong dàng, le pain de
sucre dans son vase. Pendant ces diverses opérations, le vesou s'est
considérablement réduit.
Les producteurs vendent généralement leur sucre en cet état,
c'est-à-dire dans le récipient en tronc de cône, mais les marchands
en extraient la mélasse pour vendre séparément lès deux produits,
et voici comment ils s'y prennent : Le vase en pain de sucre est percé
à la base d'une ouverture bouchée par un tampon de terre glaise; on
le retire, et on laisse simplement couler la mélasse dans un récipient
quelconque. Pour qu'elle coule mieux, et afin d'obtenir du sucre
plus blanc, on met, au préalable, au-dessus du liquide contenu
dans le récipient en tronc de cône, une petite couche de vase de
marais bien pétrie ; le jour suivant, on en ajoute une seconde ; l'eau
contenue dans cette boue s'infiltre à travers la masse sucrée et
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ment. Et, de fait, après que la mélasse a été retirée, le pain de sucre,
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