Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1899-03-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 mars 1899 01 mars 1899
Description : 1899/03/01 (A2,N9). 1899/03/01 (A2,N9).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6530223x
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
- 307 -
DÉPENSES
2 gardiens de bumes. 30 $
i garçons de labour. 110
Habillement 30$et nourriture des domes-
tiques 300$330
Total 470 S
HECETTES
1.800 gia de paddyàO$ÜO. 1.020
Plus-value des recettes 11./150 $
Jusqu'à présent, le travail personnel du colon n'est point entré
0,1 ligne de compte; cependant, il n'est point resté inactif. L'œil du
maître est indispensable, avec les Annamites surtout; une incessante
slll'veilla nee est plus nécessaire au colon que les quelques sillons
qu'il pourrait tracer lui-même dans les rizières.
lùi dehors de la surveillance à exercer, d'autres soins incombent
au colon : la basse-cour, qui lui procurera des bénéfices; la porcherie,
oÙ tout sera utilisé, même les troncs de bananiers dont les fruits
auront été vendus au marché ; il faut aussi tenir compte du potager.
Nous récoltons, en effet, cette année, à Gocong, d'excellents légumes.
Ur, les légumes ne sont point à dédaigner, tant s'en faut; et leur
rapport est assez sérieux pour qu'il soit permis de le porter au chapi-
Lre Recettes, si l'on veut bien considérer que les moyens de commu-
nication sont très limités avec Saigon et que le prix des denrées en
est d'autant augmenté.
En résumé, nous estimons qu'un capital de 15 à 20.000 fr. serait
nécessaire à un colon français pour s'établir à Gocong. Il vivoterait
les 2 ou 3 premières années ; mais, grâce aux perfectionnements qu'il
ne manquerait point d'apporter dans l'outillage, grâce aux amende-
ments qu'il introduirait, ses terres seraient vite transformées, et la
tultlll'e du riz serait pour lui ce qu'elle doit être: largement rému-
nératrice.
Gocong, le 7 février 1899.
DUPLA.
DÉPENSES
2 gardiens de bumes. 30 $
i garçons de labour. 110
Habillement 30$et nourriture des domes-
tiques 300$330
Total 470 S
HECETTES
1.800 gia de paddyàO$ÜO. 1.020
Plus-value des recettes 11./150 $
Jusqu'à présent, le travail personnel du colon n'est point entré
0,1 ligne de compte; cependant, il n'est point resté inactif. L'œil du
maître est indispensable, avec les Annamites surtout; une incessante
slll'veilla nee est plus nécessaire au colon que les quelques sillons
qu'il pourrait tracer lui-même dans les rizières.
lùi dehors de la surveillance à exercer, d'autres soins incombent
au colon : la basse-cour, qui lui procurera des bénéfices; la porcherie,
oÙ tout sera utilisé, même les troncs de bananiers dont les fruits
auront été vendus au marché ; il faut aussi tenir compte du potager.
Nous récoltons, en effet, cette année, à Gocong, d'excellents légumes.
Ur, les légumes ne sont point à dédaigner, tant s'en faut; et leur
rapport est assez sérieux pour qu'il soit permis de le porter au chapi-
Lre Recettes, si l'on veut bien considérer que les moyens de commu-
nication sont très limités avec Saigon et que le prix des denrées en
est d'autant augmenté.
En résumé, nous estimons qu'un capital de 15 à 20.000 fr. serait
nécessaire à un colon français pour s'établir à Gocong. Il vivoterait
les 2 ou 3 premières années ; mais, grâce aux perfectionnements qu'il
ne manquerait point d'apporter dans l'outillage, grâce aux amende-
ments qu'il introduirait, ses terres seraient vite transformées, et la
tultlll'e du riz serait pour lui ce qu'elle doit être: largement rému-
nératrice.
Gocong, le 7 février 1899.
DUPLA.
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