Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1899-02-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 février 1899 01 février 1899
Description : 1899/02/01 (A2,N8). 1899/02/01 (A2,N8).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6530222h
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
- 264 —
de terre, car cette paille est supérieure à l'autre, et sert de nourriture
aux animaux pendant la saison sèche.
Le battage du riz se fait ordinairement dans les rizières mêmes.
Cette opération est faite d'une, façon tout à fait primitive : on prend
une caisse de 80 centimètres à 1 mètre carré, dont on prolonge
3 côtés, au moyen de paillottes, jusqu'à 2 mètres de hauteur, sans
fermer en haut; du bord de la caisse jusqu'au fond, on met une
claie en bambou, sur laquelle on frappe violemment de petites gerbes
de riz ; les grains se détachent plus ou moins bien, suivant le degré
de maturité du riz ; quand la caisse est aux 3/4 pleine, on la vide dans
une charrette, et on recommence. Comme les Annamites coupent le
riz souvent quand il n'est pas encore bien mûr, ce mode de battage
occasionne, parfois, une perte de 10 à 15 0/0 de grains qui restent
adhérents à la paille, ce qui explique, dans beaucoup de cas, la
prédilection des bêtes pour ce fourrage.
Les grands propriétaires préparent, dans les rizières ou à proxi-
mité de leurs habitations, des aires faites avec de la terre glaise
bien battue que l'on laisse sècher au soleil ; sur cette aire, on dis-
pose des couches successives de riz que l'on fait piétiner par des
buffles ou des bœufs.
Le grain ainsi obtenu est séché au soleil, puis on le fait passer
au van, et on le met en sacs pour le vendre aux indigènes ou le trans-
porter aux usines.
Les frais pour la récolte et le battage du riz sont les mêmes que
pour le repiquage, c'est-à-dire qu'il faut 25 journées de travailleur
pour couper et battre le produit d'un hectare de rizière. Il faut
compter également 10 cents par picul pour les sacs.
Le riz se vend au « gia », ou panier, mesure indigène qui varie de 20
à 30 kilos, suivant que l'on achète ou vend ; presque chaque pro-
priétaire a son ou ses gia à lui. Pour faciliter surtout les transac-
tions entre Européens et Asiatiques, et pour éviter les fraudes, le gou-
vernement a imposé, depuis un an environ, les mesures de France :
litre, décalitre, hectolitre, etc..
Rendement. — Le produit d'un hectare de rizière varie de 20 à
120 gia, suivant la richesse du terrain, les soins apportés au nivel-
lement, à l'écoulement des eaux, aux labours, etc., mais surtout
suivant le temps qu'il fait et la qualité de la semence. En comptant
le gia à 25 kilos, une rizière de 1re classe nous donnerait donc en
de terre, car cette paille est supérieure à l'autre, et sert de nourriture
aux animaux pendant la saison sèche.
Le battage du riz se fait ordinairement dans les rizières mêmes.
Cette opération est faite d'une, façon tout à fait primitive : on prend
une caisse de 80 centimètres à 1 mètre carré, dont on prolonge
3 côtés, au moyen de paillottes, jusqu'à 2 mètres de hauteur, sans
fermer en haut; du bord de la caisse jusqu'au fond, on met une
claie en bambou, sur laquelle on frappe violemment de petites gerbes
de riz ; les grains se détachent plus ou moins bien, suivant le degré
de maturité du riz ; quand la caisse est aux 3/4 pleine, on la vide dans
une charrette, et on recommence. Comme les Annamites coupent le
riz souvent quand il n'est pas encore bien mûr, ce mode de battage
occasionne, parfois, une perte de 10 à 15 0/0 de grains qui restent
adhérents à la paille, ce qui explique, dans beaucoup de cas, la
prédilection des bêtes pour ce fourrage.
Les grands propriétaires préparent, dans les rizières ou à proxi-
mité de leurs habitations, des aires faites avec de la terre glaise
bien battue que l'on laisse sècher au soleil ; sur cette aire, on dis-
pose des couches successives de riz que l'on fait piétiner par des
buffles ou des bœufs.
Le grain ainsi obtenu est séché au soleil, puis on le fait passer
au van, et on le met en sacs pour le vendre aux indigènes ou le trans-
porter aux usines.
Les frais pour la récolte et le battage du riz sont les mêmes que
pour le repiquage, c'est-à-dire qu'il faut 25 journées de travailleur
pour couper et battre le produit d'un hectare de rizière. Il faut
compter également 10 cents par picul pour les sacs.
Le riz se vend au « gia », ou panier, mesure indigène qui varie de 20
à 30 kilos, suivant que l'on achète ou vend ; presque chaque pro-
priétaire a son ou ses gia à lui. Pour faciliter surtout les transac-
tions entre Européens et Asiatiques, et pour éviter les fraudes, le gou-
vernement a imposé, depuis un an environ, les mesures de France :
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120 gia, suivant la richesse du terrain, les soins apportés au nivel-
lement, à l'écoulement des eaux, aux labours, etc., mais surtout
suivant le temps qu'il fait et la qualité de la semence. En comptant
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