Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1899-03-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 mars 1899 01 mars 1899
Description : 1899/03/01 (A2,N9). 1899/03/01 (A2,N9).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6530223x
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
- 298 —
Le coton est cueilli à la main et mis dans un panier que chaque
indigène tient à ses côtés. Le contenu est ensuite porté sur des nattes
pour être séché. Dans une plantation, au plus fort du rendement,
un homme peut cueillir de 4 à 5 kilogrammes de coton brut par jour.
Au commencement de la cueillette, les plantes atteignent en hau-
teur leur maximum. Celle-ci varie suivant l'espèce cultivée, le degré
de fertilité de la terre, les conditions climatériques. -
Au Thanh-Hoa et au Binh-Dinh, les pieds mesurent un mètre à un
mètre vingt de haut. Dans les autres provinces, la hauteur varie entre
60 et 80 centimètres.
Dès que la récolte est terminée et le coton séché, il est divisé en
deux qualités qui se différencient l'une de l'autre par la blancheur
de la bourre. Le coton est ensuite vendu brut ou égrené.
L'égrenage se fait par un procédé rudimentaire. Les indigènes se
servent à cet effet de deux cylindres en bois très rapprochés, tour-
nant l'un sur l'autre et entre lesquels on place le coton tel qu'il est
cueilli sur la plante. En imprimant à l'appareil un mouvement de
rotation inverse pour chaque cylindre, le coton se trouve ainsi sépa-
4 ré et rejeté du côté opposé à celui par où on l'a présenté et les grai-
nes tombent vers celui qui opère le travail. Un indigène peut égrener
par ce moyen de trois à quatre kilogrammes de coton par jour. La
main-d'œuvre, pour ce travail, se paie de 6 à 7 tiêns (8 cents) par jour
et par femme ou enfant employé.
Production. — Rendement. — Pour la production de ce textile,
il y a lieu d'établir une distinction entre les diverses variétés de co-
ton cultivées en Annam :
Ces diverses espèces sont le Cây bông gòn, ou faux cotonnier, qui
est un arbre dont le fruit forme une capsule allongée, renfermant
une bourre blanche à courte soie et de nombreuses graines oléagi-
neuses. Ils poussent le long des berges des fleuves sans aucun soin.
Le coton qu'il produit est de qualité inférieure.
Les variétés de cotonniers les plus répandues sont le Bông sé ou
coton nain, le Bông tàu et le Bông hoa (Gossypium herbaceum) d'ori-
gine chinoise. Ces trois espèces sont différemment cultivées dans
les provinces, donnant, suivant la région, des rendements plus ou
moins avantageux. Il est cependant reconnu que le Bông tàu et le
Bông hoa, principalement cultivés au Thanh-Hoa, sont de qualité
supérieure au cotonnier nain arborigène ; cependant le Bông sé du
Le coton est cueilli à la main et mis dans un panier que chaque
indigène tient à ses côtés. Le contenu est ensuite porté sur des nattes
pour être séché. Dans une plantation, au plus fort du rendement,
un homme peut cueillir de 4 à 5 kilogrammes de coton brut par jour.
Au commencement de la cueillette, les plantes atteignent en hau-
teur leur maximum. Celle-ci varie suivant l'espèce cultivée, le degré
de fertilité de la terre, les conditions climatériques. -
Au Thanh-Hoa et au Binh-Dinh, les pieds mesurent un mètre à un
mètre vingt de haut. Dans les autres provinces, la hauteur varie entre
60 et 80 centimètres.
Dès que la récolte est terminée et le coton séché, il est divisé en
deux qualités qui se différencient l'une de l'autre par la blancheur
de la bourre. Le coton est ensuite vendu brut ou égrené.
L'égrenage se fait par un procédé rudimentaire. Les indigènes se
servent à cet effet de deux cylindres en bois très rapprochés, tour-
nant l'un sur l'autre et entre lesquels on place le coton tel qu'il est
cueilli sur la plante. En imprimant à l'appareil un mouvement de
rotation inverse pour chaque cylindre, le coton se trouve ainsi sépa-
4 ré et rejeté du côté opposé à celui par où on l'a présenté et les grai-
nes tombent vers celui qui opère le travail. Un indigène peut égrener
par ce moyen de trois à quatre kilogrammes de coton par jour. La
main-d'œuvre, pour ce travail, se paie de 6 à 7 tiêns (8 cents) par jour
et par femme ou enfant employé.
Production. — Rendement. — Pour la production de ce textile,
il y a lieu d'établir une distinction entre les diverses variétés de co-
ton cultivées en Annam :
Ces diverses espèces sont le Cây bông gòn, ou faux cotonnier, qui
est un arbre dont le fruit forme une capsule allongée, renfermant
une bourre blanche à courte soie et de nombreuses graines oléagi-
neuses. Ils poussent le long des berges des fleuves sans aucun soin.
Le coton qu'il produit est de qualité inférieure.
Les variétés de cotonniers les plus répandues sont le Bông sé ou
coton nain, le Bông tàu et le Bông hoa (Gossypium herbaceum) d'ori-
gine chinoise. Ces trois espèces sont différemment cultivées dans
les provinces, donnant, suivant la région, des rendements plus ou
moins avantageux. Il est cependant reconnu que le Bông tàu et le
Bông hoa, principalement cultivés au Thanh-Hoa, sont de qualité
supérieure au cotonnier nain arborigène ; cependant le Bông sé du
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