Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1899-02-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 février 1899 01 février 1899
Description : 1899/02/01 (A2,N8). 1899/02/01 (A2,N8).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6530222h
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
- 260 —
D'après le capitaine de Malglaive, on trouve également des mine-
rais de fer sur le Se-Baï. Un autre gisement exploité par les indi-
gènes est situé près de Na-Kio, sur le Se-bang-Faï. La maladie m'a
empêché de le visiter. Enfin, on a montré au capitaine Rivière qui
essayait de visiter les mines d'étain du Nam-Paten, des puits d'où
l'on retire un minerai de fer fort riche. L'ouvrage de Garnier (1)
signale, en effet, une exploitation de fer au village de Nua et donne
sur cette mine d'intéressants détails. « Le minerai, dit-il, se trouve
cc irrégulièrement disséminé en petits morceaux au milieu d'une
« terre argileuse rougeàtre qui forme des collines de 200 à 300
« mètres de hauteur. Il ne forme ni couches ni filon ; il est en
« rognons ou petits blocs isolés les uns des autres et novés dans
« cette terre. Les collines que nous avons parcourues pendant le
« peu de temps que nous sommes restés sur les lieux d'exploitation,
« sont forées d'un grand nombre de puits de diverses dimensions,
« mais dont le plus grand peut avoir 25 mètres de profondeur sur
« 4 à 5 mètres-de diamètre. Les indigènes ne font pas de galeries.
a Au fur et à mesure qu'ils creusent, ils rejettent au dehors la terre
«. qui est sur-le-champ criblée à travers un panier à larges mailles
« pour en séparer les fragments de minerai qui n'ont pas été vus
« d'abord ; les morceaux un peu plus volumineux sont directement
(c recueillis dans des corbeilles et rassemblés en tas autour des puits
« jusqu'au jour où, jugeant la quantité suffisante, les travailleurs
« les emportent au lieu choisi pour opérer l'extraction du métal.
« Cette opération se fait en général dans le village même.
« Nous avons ramassé aux mines un certain nombre d'échantil-
« Ions des formes diverses qu'affecte le minerai. Le minerai le plus
« abondant, et, disent les indigènes, un des plus riches, est une
« roche rougeàtre cellulo-fibreuse avec quelques petits cristaux de
« quartz; vient ensuite une roche de même couleur, mais plus dense
«. et ne contenant pas de quartz., Enfin, un agglomérat de limonite
« et de petits cristaux de quartz très irrégulièrement disposé ; la
« quantité de métal contenu dans cette dernière roche serait très
« faible, aussi n'est-elle pas exploitée. »
Notons encore le gisement de charbon de Pha-Bang, sur le haut
Se-bang-Hien, et le gisement d'alun du Pou-hine-Som, sur le haut
Nam-Kok, tous les deux indiqués par le capitaine de Malglaive.
(1) Voyage d'exploration en Indo-Chine.
D'après le capitaine de Malglaive, on trouve également des mine-
rais de fer sur le Se-Baï. Un autre gisement exploité par les indi-
gènes est situé près de Na-Kio, sur le Se-bang-Faï. La maladie m'a
empêché de le visiter. Enfin, on a montré au capitaine Rivière qui
essayait de visiter les mines d'étain du Nam-Paten, des puits d'où
l'on retire un minerai de fer fort riche. L'ouvrage de Garnier (1)
signale, en effet, une exploitation de fer au village de Nua et donne
sur cette mine d'intéressants détails. « Le minerai, dit-il, se trouve
cc irrégulièrement disséminé en petits morceaux au milieu d'une
« terre argileuse rougeàtre qui forme des collines de 200 à 300
« mètres de hauteur. Il ne forme ni couches ni filon ; il est en
« rognons ou petits blocs isolés les uns des autres et novés dans
« cette terre. Les collines que nous avons parcourues pendant le
« peu de temps que nous sommes restés sur les lieux d'exploitation,
« sont forées d'un grand nombre de puits de diverses dimensions,
« mais dont le plus grand peut avoir 25 mètres de profondeur sur
« 4 à 5 mètres-de diamètre. Les indigènes ne font pas de galeries.
a Au fur et à mesure qu'ils creusent, ils rejettent au dehors la terre
«. qui est sur-le-champ criblée à travers un panier à larges mailles
« pour en séparer les fragments de minerai qui n'ont pas été vus
« d'abord ; les morceaux un peu plus volumineux sont directement
(c recueillis dans des corbeilles et rassemblés en tas autour des puits
« jusqu'au jour où, jugeant la quantité suffisante, les travailleurs
« les emportent au lieu choisi pour opérer l'extraction du métal.
« Cette opération se fait en général dans le village même.
« Nous avons ramassé aux mines un certain nombre d'échantil-
« Ions des formes diverses qu'affecte le minerai. Le minerai le plus
« abondant, et, disent les indigènes, un des plus riches, est une
« roche rougeàtre cellulo-fibreuse avec quelques petits cristaux de
« quartz; vient ensuite une roche de même couleur, mais plus dense
«. et ne contenant pas de quartz., Enfin, un agglomérat de limonite
« et de petits cristaux de quartz très irrégulièrement disposé ; la
« quantité de métal contenu dans cette dernière roche serait très
« faible, aussi n'est-elle pas exploitée. »
Notons encore le gisement de charbon de Pha-Bang, sur le haut
Se-bang-Hien, et le gisement d'alun du Pou-hine-Som, sur le haut
Nam-Kok, tous les deux indiqués par le capitaine de Malglaive.
(1) Voyage d'exploration en Indo-Chine.
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