Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1899-03-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 mars 1899 01 mars 1899
Description : 1899/03/01 (A2,N9). 1899/03/01 (A2,N9).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6530223x
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
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tourteau de graines de coton), grâce auxquels la moyenne pourrait
atteindre facilement 20 piculs à l'hectare.
L'espèce cultivée au Cambodge est l'espèce herbacée à courte
soie (Gossypium herbaceum de Linné), à fleurs jaunes ou rouges,
suivant la variété. Elle est précoce et d'un bon rendement.
Jusqu'à présent, il n'a pas été fait d'essais sérieux et concluants
sur les espèces à longue soie et sur les cotonniers arborescents ; au
sujet de ces derniers, les indigènes prétendent que l'arbre viendrait
bien, mais qu'à la deuxième ou troisième récolte, un insecte s'intro-
duirait dans les capsules et en détruirait un grand nombre. Ce dire
mérite confirmation ; il est, jusqu'à présent, controversé par un Père
des Missions étrangères qui, en juin dernier, nous a montré des
pieds de cotonnier arborescent de Géorgie qui, pour la troisième
fois, lui auraient donné une bonne récolte. Des échantillons envoyés
en Europe auraient été estimés et taxés au prix des bonnes mar-
ques d'Amérique. Nous laissons naturellement à son auteur la
responsabilité de cette assertion, n'ayant pu, par nous-même, nous
rendre compte ni de la quantité ni de la qualité du coton dont il est
question.
Cette année, un colon a essayé du coton herbacé d'Egypte ; le 18
décembre dernier, lorsque nous avons visité sa plantation, elle
présentait un bel aspect et promettait un beau résultat ; mais nous
ne serons fixé sur ce point qu'en juin prochain ; les cotonniers me-
suraient 0 111 60 de hauteur et étaient chargés de fleurs ; les graines
avaient été semées le 18 octobre.
Il serait donc téméraire de se prononcer sur l'espèce à laquelle
il faut accorder la préférence.
Pour une exploitation naissante, la prudence conseillerait de choi-
sir les graines indigènes, qui ont tait leurs preuves, et d'en ense-
mencer les trois quarts du terrain, en réservant l'autre quart pour
des essais sérieux sur des espèces étrangères à longue soie.
Ce n'est qu'après ces essais que le choix pourrait définitivement
se porter sur telle ou telle espèce et d'après les résultats obtenus.
Nous croyons devoir dire ici quelques mots de la main-d'œuvre.
Au Cambodge, elle est rare, d'un prix assez élevé, et très incer-
taine ; aussi, conseillons-nous aux colons désirant s'y établir de s'as-
surer leur main-d'œuvre par des engagements, par contrats enregis-
trés, d'Annamites, en Annam ou au Tonkin, ou mieux encore de
Chinois à l'île de Hainam ou en Chine.
tourteau de graines de coton), grâce auxquels la moyenne pourrait
atteindre facilement 20 piculs à l'hectare.
L'espèce cultivée au Cambodge est l'espèce herbacée à courte
soie (Gossypium herbaceum de Linné), à fleurs jaunes ou rouges,
suivant la variété. Elle est précoce et d'un bon rendement.
Jusqu'à présent, il n'a pas été fait d'essais sérieux et concluants
sur les espèces à longue soie et sur les cotonniers arborescents ; au
sujet de ces derniers, les indigènes prétendent que l'arbre viendrait
bien, mais qu'à la deuxième ou troisième récolte, un insecte s'intro-
duirait dans les capsules et en détruirait un grand nombre. Ce dire
mérite confirmation ; il est, jusqu'à présent, controversé par un Père
des Missions étrangères qui, en juin dernier, nous a montré des
pieds de cotonnier arborescent de Géorgie qui, pour la troisième
fois, lui auraient donné une bonne récolte. Des échantillons envoyés
en Europe auraient été estimés et taxés au prix des bonnes mar-
ques d'Amérique. Nous laissons naturellement à son auteur la
responsabilité de cette assertion, n'ayant pu, par nous-même, nous
rendre compte ni de la quantité ni de la qualité du coton dont il est
question.
Cette année, un colon a essayé du coton herbacé d'Egypte ; le 18
décembre dernier, lorsque nous avons visité sa plantation, elle
présentait un bel aspect et promettait un beau résultat ; mais nous
ne serons fixé sur ce point qu'en juin prochain ; les cotonniers me-
suraient 0 111 60 de hauteur et étaient chargés de fleurs ; les graines
avaient été semées le 18 octobre.
Il serait donc téméraire de se prononcer sur l'espèce à laquelle
il faut accorder la préférence.
Pour une exploitation naissante, la prudence conseillerait de choi-
sir les graines indigènes, qui ont tait leurs preuves, et d'en ense-
mencer les trois quarts du terrain, en réservant l'autre quart pour
des essais sérieux sur des espèces étrangères à longue soie.
Ce n'est qu'après ces essais que le choix pourrait définitivement
se porter sur telle ou telle espèce et d'après les résultats obtenus.
Nous croyons devoir dire ici quelques mots de la main-d'œuvre.
Au Cambodge, elle est rare, d'un prix assez élevé, et très incer-
taine ; aussi, conseillons-nous aux colons désirant s'y établir de s'as-
surer leur main-d'œuvre par des engagements, par contrats enregis-
trés, d'Annamites, en Annam ou au Tonkin, ou mieux encore de
Chinois à l'île de Hainam ou en Chine.
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