Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1912-03-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 mars 1912 01 mars 1912
Description : 1912/03/01 (A15,N95)-1912/04/30. 1912/03/01 (A15,N95)-1912/04/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65301240
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
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- SOMMAIRE
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— 220 —
Comme on le sait, les matières carbonées entrent dans la composition non seulement de la
plus grande partie du tissu des tiges végétales ; mais elles se retrouvent encore dans les
parties les plus riches des plantes (brindilles, feuilles, fruits, graines.) lesquelles de façon
générale, constituent plus spécialement pour l'homme LA RÉCOLTE.
Or, il se trouve que le temps couvert et un abaissement, au dessous de la moyenne, de la
température printanière et estivale ont pour résultat, (facile à prévoir) un ralentissement
corrélatif de l'élaboration des matières hydrocarbonées.
Au contraire, sous l'action des rayons solaires incidents, les organes verts développent le
maximum de leur puissance chlorophylienne et c'est sous cette action plus intense, lorsque
directe, qu'ils assimilent le mieux l'acide carbonique aérien pour l'élaborer, le combiner, et
le fixer soit dans les tissus même du support, ou encore dans les organes et dans la sève
(sucre, amidon, etc.).
Au cours de l'été 1909, MM. Muntz et Gaudechon ont plus particulièrement, fait porter
leurs recherches sur les cultures de blé.
Ils ont ainsi constaté que dès que les rayons solaires restent interceptés d'une façon excep -
tionnelle, il y a arrêt partiel de la vie organique. Le travail des plantes diminue.
Les expérimentateurs ont pu établir les quantités d'oxygène dégagées par les feuilles,
d'une part lorsque le ciel est COUVERT, et d'autre part, quand le lemps est CLAIR.
Les chiffres obtenus permettant d'évaluer, pour chaque cas, les quantités d'acide carboni-
que absorbé par la culture considérée et ainsi de calculer la valeur du poids de carbonne fixé
dans les plantes soumises à l'expérience.
« Si l'on admet comme base de comparaison une production à l'hectare de 2.500 kilogram-
« mes de grain, et si l'on considère la période de végétation véritablement active comme
« étant de cent jours, ce qui est très rapproché de la vérité, on peut calculer quel préjudice
« cause à la formation des principes constituants des plantes, le prédominance des journées à
« ciel nuageux », (de temps bas et de brouillards).
« Toutes choses égales d'ailleurs, dans un mois qui a dix jours de temps couvert et vingt
« jours de soleil, l'assimilation du carbone sera telle qu'elle suffira à la production de 750
« kilogrammes de grain. Dans un mois qui a vingt jours de temps couvert et dix jours de
« soleil, elle sera telle qu'elle ne suffira qu'à la production de 472 kilogrammes de grain.
« Il y a donc déficit dans le rendement, ou tout au moins retard considérable dans la
« maturation, par suite de l'abaissement de l'assimilation du carbone pendant les temps
« couverts quand la durée de ceux-ci se prolonge ».
Ainsi aux chauds rayons du soleil PAR TEMPS CLAIR, et toutes choses égales, qu'il s'agisse
des rizières indochinoises ou des céréales, qui dorent les fertiles campagnes de France pour
le plus grand bien des laborieux paysans, celles-ci peuvent fixer en moyenne cinq fois plus
de carbone que lorsque le temps est bas et le ciel couvert.
En France, les mois de juin et de juillet ayant été, en 1909, déplorables, quant à l'état du
ciel, les céréales n'ont pas pu travailler utilement ainsi qu'elles le devaient normalement.
De ce fait est résultée une grosse perte pour l'agriculture car de très grandes quantités de
matières qui, par destination, devaient se transformer en récolte rémunératrice sont restées
inutilisées. Il serait certes intéressant de faire des expériences analogues en Indochine tant au
Tonkin qu'en Cochinchine. Mais il est dores et déjà permis d'expliquer après étude des données
météorologiques pourquoi les terres du nord (récolte du 5e mois) aussi fertiles que celles du
sud donnent malgré des soins de culture plus sérieux des résultats moindres : question pour le
nord de temps couvert -- crachin brouillards — et de ciel très clair pour le sud. Aussi bien
que les cultures agricoles les arbres de la Forêt ont besoin de lumière et de chaleur, ils
subissent donc eux aussi l'effet retardateur de trop nombreuses journées sans soleil. Quant
à eux, cependant la perte d'énergie eu égard à la fixation du carbone, est en pareil cas
compensée par une utilisation meilleure de l'Eau mise plus lentement en plus grande abon-
dance à leur disposition. Or, la Forêt a comme attribution principale, pour ainsi dire, de
régler, en très grande partie, le cycle de la circulation de l'Eau à la surface de notre planète.
Comme on le sait, les matières carbonées entrent dans la composition non seulement de la
plus grande partie du tissu des tiges végétales ; mais elles se retrouvent encore dans les
parties les plus riches des plantes (brindilles, feuilles, fruits, graines.) lesquelles de façon
générale, constituent plus spécialement pour l'homme LA RÉCOLTE.
Or, il se trouve que le temps couvert et un abaissement, au dessous de la moyenne, de la
température printanière et estivale ont pour résultat, (facile à prévoir) un ralentissement
corrélatif de l'élaboration des matières hydrocarbonées.
Au contraire, sous l'action des rayons solaires incidents, les organes verts développent le
maximum de leur puissance chlorophylienne et c'est sous cette action plus intense, lorsque
directe, qu'ils assimilent le mieux l'acide carbonique aérien pour l'élaborer, le combiner, et
le fixer soit dans les tissus même du support, ou encore dans les organes et dans la sève
(sucre, amidon, etc.).
Au cours de l'été 1909, MM. Muntz et Gaudechon ont plus particulièrement, fait porter
leurs recherches sur les cultures de blé.
Ils ont ainsi constaté que dès que les rayons solaires restent interceptés d'une façon excep -
tionnelle, il y a arrêt partiel de la vie organique. Le travail des plantes diminue.
Les expérimentateurs ont pu établir les quantités d'oxygène dégagées par les feuilles,
d'une part lorsque le ciel est COUVERT, et d'autre part, quand le lemps est CLAIR.
Les chiffres obtenus permettant d'évaluer, pour chaque cas, les quantités d'acide carboni-
que absorbé par la culture considérée et ainsi de calculer la valeur du poids de carbonne fixé
dans les plantes soumises à l'expérience.
« Si l'on admet comme base de comparaison une production à l'hectare de 2.500 kilogram-
« mes de grain, et si l'on considère la période de végétation véritablement active comme
« étant de cent jours, ce qui est très rapproché de la vérité, on peut calculer quel préjudice
« cause à la formation des principes constituants des plantes, le prédominance des journées à
« ciel nuageux », (de temps bas et de brouillards).
« Toutes choses égales d'ailleurs, dans un mois qui a dix jours de temps couvert et vingt
« jours de soleil, l'assimilation du carbone sera telle qu'elle suffira à la production de 750
« kilogrammes de grain. Dans un mois qui a vingt jours de temps couvert et dix jours de
« soleil, elle sera telle qu'elle ne suffira qu'à la production de 472 kilogrammes de grain.
« Il y a donc déficit dans le rendement, ou tout au moins retard considérable dans la
« maturation, par suite de l'abaissement de l'assimilation du carbone pendant les temps
« couverts quand la durée de ceux-ci se prolonge ».
Ainsi aux chauds rayons du soleil PAR TEMPS CLAIR, et toutes choses égales, qu'il s'agisse
des rizières indochinoises ou des céréales, qui dorent les fertiles campagnes de France pour
le plus grand bien des laborieux paysans, celles-ci peuvent fixer en moyenne cinq fois plus
de carbone que lorsque le temps est bas et le ciel couvert.
En France, les mois de juin et de juillet ayant été, en 1909, déplorables, quant à l'état du
ciel, les céréales n'ont pas pu travailler utilement ainsi qu'elles le devaient normalement.
De ce fait est résultée une grosse perte pour l'agriculture car de très grandes quantités de
matières qui, par destination, devaient se transformer en récolte rémunératrice sont restées
inutilisées. Il serait certes intéressant de faire des expériences analogues en Indochine tant au
Tonkin qu'en Cochinchine. Mais il est dores et déjà permis d'expliquer après étude des données
météorologiques pourquoi les terres du nord (récolte du 5e mois) aussi fertiles que celles du
sud donnent malgré des soins de culture plus sérieux des résultats moindres : question pour le
nord de temps couvert -- crachin brouillards — et de ciel très clair pour le sud. Aussi bien
que les cultures agricoles les arbres de la Forêt ont besoin de lumière et de chaleur, ils
subissent donc eux aussi l'effet retardateur de trop nombreuses journées sans soleil. Quant
à eux, cependant la perte d'énergie eu égard à la fixation du carbone, est en pareil cas
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