Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1912-03-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 mars 1912 01 mars 1912
Description : 1912/03/01 (A15,N95)-1912/04/30. 1912/03/01 (A15,N95)-1912/04/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65301240
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
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- SOMMAIRE
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- .......... Page(s) .......... 257
- 280 -
C'est M. Benson, alors Directeur de l'Agriculture dans la province de Madras, qui introdui-
sit le coton cambodgien, en 1904. Il avait obtenu de M. Poulain, Président de la Chambre de
Commerce de Pondichéry, une petite quantité de graines qui ont été confiées à la Station
agricole de Koilpatti. Ces graines ont été semées sur des terres noires à coton, non irriguées ;
les résultats obtenus n'ont pas été satisfaisants. Les essais ont été poursuivis dans les mêmes
conditions jusqu'en 1907, année très pluvieuse, surtout pendant la maturité, ce qui a permis
d'obtenir un rendement plus élevé — Mais les pluies ne sont pas aussi abondantes toutes les
années. Ces essais ont démontré que ce coton ne supportait pas les périodes de sécheresse,
assez fréquentes, dans cette région, et qu'il était nécessaire de l'irriguer.
D'autres essais ont été poursuivis avec cette variété de coton, par M. Steel, à Virudupatti,
district de Tinnevelly, à partir de 1905. Ils ont été suivis avec intérêt par les indigènes qui,
mis en confiance, se disputèrent le stock de graines, que M. Steel tenait à leur disposition et
les semèrent sur des terres où l'on pouvait remédier à la sécheresse par l'irrigation.
Les résultats ont été si satisfaisants que les graines de la récolte de 1908, année où on a
obtenu 40 balles de 225 kgs. environ, se sont vendues quarante centimes la livre de 450
grammes. En 1909, la récolte s'est élevée à 1.650 balles et, cette culture s'était répandue si
rapidement, qu'en 19lO la production était environ de 7.500 balles. On n'a pas d'information
définitive pour la récolte de 1911, mais M. Steel estimait dans l'article susvisé qu'elle produirait
de 25.000 à 30.000 balles, soit environ le quart de la récolte probable du district de
Tinnevelly (1).
La culture de ce coton a donc commencé à Virudupatti, quoique des graines aient été
distribuées par la Station de Koilpatti à plusieurs personnes dans la province de Madras, et
de là s'est répandue dans plusieurs parties du district de Tinnevelly. En 1910 , elle avait gagné
les districts de Madura, de Coimbatore, de Trichonopoly. En outre, par les soins du service
de l'Agriculture, des graines ont été distribuées dans quatre districts du Sud dont ceux de
Trichonopoly et Coimbatore, et des essais sont poursuivis dans le Nord de la province de
Madras.
Suivant M. Bernard Coventry, Inspecteur Général de l'Agriculture dans l'Inde, ce coton a
aussi donné de très bons résultats dans la province de Bombay, à Dharwar, Poona et Surat.
Le coton du Cambodge ressemble beaucoup à la variétée américaine « Upland Georgian ».
Sous le climat des régions de l'Inde dans lesquelles sa culture s'est répandue, il est plus
vigoureux et donne des fibres plus résistantes que les variétés américaines déjà acclimatées
ou nouvellement introduites.
M. Sampson estime que sur les terres ayant reçu une forte fumure et pouvant être irriguées,
le rendement de cette variété, en coton non égrené, varie de 1250 à 1600 livres et même
plus, par acre (40 ares 44). En tenant compte d'un pourcentage de 55 à 35 de libres à
l'égrenage. un acre de terres bien fumées et irriguées donnerait donc une balle de 225 kilo-
grammes ou plus.
Son rendement est de quatre à cinq fois supérieur à celui des cotons indigènes ; il donne un
profit de 285 francs et plus par acre. Comme on le cultive sur des terres à jardin sur lesquelles
des puits sont creusés et permettent d'irriguer, il ne remplacera que dans une certaine
mesure les cotons indigènes, qui sont produits sur des terres noires, où l'irrigation n'est pas
possible.
Des recherches sont aussi faites pour l'améliorer par croisement avec le coton Bourbon.
Ces essais ont un grand intérêt, car les deux cotons présentent des caractères particuliers, et on
pourra peut-être obtenir une variété encore supérieure à celle du Cambodge,
Voici quelques appréciations sur des échantillons de ce coton produit dans l'Inde.
(1) D'après les dernières évaluations ofticielles, la récolte totale du coton dans le district de
Tinnevelly est seulement de 42.900 balles de 180 kgs. environ.
C'est M. Benson, alors Directeur de l'Agriculture dans la province de Madras, qui introdui-
sit le coton cambodgien, en 1904. Il avait obtenu de M. Poulain, Président de la Chambre de
Commerce de Pondichéry, une petite quantité de graines qui ont été confiées à la Station
agricole de Koilpatti. Ces graines ont été semées sur des terres noires à coton, non irriguées ;
les résultats obtenus n'ont pas été satisfaisants. Les essais ont été poursuivis dans les mêmes
conditions jusqu'en 1907, année très pluvieuse, surtout pendant la maturité, ce qui a permis
d'obtenir un rendement plus élevé — Mais les pluies ne sont pas aussi abondantes toutes les
années. Ces essais ont démontré que ce coton ne supportait pas les périodes de sécheresse,
assez fréquentes, dans cette région, et qu'il était nécessaire de l'irriguer.
D'autres essais ont été poursuivis avec cette variété de coton, par M. Steel, à Virudupatti,
district de Tinnevelly, à partir de 1905. Ils ont été suivis avec intérêt par les indigènes qui,
mis en confiance, se disputèrent le stock de graines, que M. Steel tenait à leur disposition et
les semèrent sur des terres où l'on pouvait remédier à la sécheresse par l'irrigation.
Les résultats ont été si satisfaisants que les graines de la récolte de 1908, année où on a
obtenu 40 balles de 225 kgs. environ, se sont vendues quarante centimes la livre de 450
grammes. En 1909, la récolte s'est élevée à 1.650 balles et, cette culture s'était répandue si
rapidement, qu'en 19lO la production était environ de 7.500 balles. On n'a pas d'information
définitive pour la récolte de 1911, mais M. Steel estimait dans l'article susvisé qu'elle produirait
de 25.000 à 30.000 balles, soit environ le quart de la récolte probable du district de
Tinnevelly (1).
La culture de ce coton a donc commencé à Virudupatti, quoique des graines aient été
distribuées par la Station de Koilpatti à plusieurs personnes dans la province de Madras, et
de là s'est répandue dans plusieurs parties du district de Tinnevelly. En 1910 , elle avait gagné
les districts de Madura, de Coimbatore, de Trichonopoly. En outre, par les soins du service
de l'Agriculture, des graines ont été distribuées dans quatre districts du Sud dont ceux de
Trichonopoly et Coimbatore, et des essais sont poursuivis dans le Nord de la province de
Madras.
Suivant M. Bernard Coventry, Inspecteur Général de l'Agriculture dans l'Inde, ce coton a
aussi donné de très bons résultats dans la province de Bombay, à Dharwar, Poona et Surat.
Le coton du Cambodge ressemble beaucoup à la variétée américaine « Upland Georgian ».
Sous le climat des régions de l'Inde dans lesquelles sa culture s'est répandue, il est plus
vigoureux et donne des fibres plus résistantes que les variétés américaines déjà acclimatées
ou nouvellement introduites.
M. Sampson estime que sur les terres ayant reçu une forte fumure et pouvant être irriguées,
le rendement de cette variété, en coton non égrené, varie de 1250 à 1600 livres et même
plus, par acre (40 ares 44). En tenant compte d'un pourcentage de 55 à 35 de libres à
l'égrenage. un acre de terres bien fumées et irriguées donnerait donc une balle de 225 kilo-
grammes ou plus.
Son rendement est de quatre à cinq fois supérieur à celui des cotons indigènes ; il donne un
profit de 285 francs et plus par acre. Comme on le cultive sur des terres à jardin sur lesquelles
des puits sont creusés et permettent d'irriguer, il ne remplacera que dans une certaine
mesure les cotons indigènes, qui sont produits sur des terres noires, où l'irrigation n'est pas
possible.
Des recherches sont aussi faites pour l'améliorer par croisement avec le coton Bourbon.
Ces essais ont un grand intérêt, car les deux cotons présentent des caractères particuliers, et on
pourra peut-être obtenir une variété encore supérieure à celle du Cambodge,
Voici quelques appréciations sur des échantillons de ce coton produit dans l'Inde.
(1) D'après les dernières évaluations ofticielles, la récolte totale du coton dans le district de
Tinnevelly est seulement de 42.900 balles de 180 kgs. environ.
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