Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1912-03-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 mars 1912 01 mars 1912
Description : 1912/03/01 (A15,N95)-1912/04/30. 1912/03/01 (A15,N95)-1912/04/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65301240
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
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- SOMMAIRE
Pages- .......... Page(s) .......... 179
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- Renseignements:
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— 253 —
jeune, moins on a d'écorce à enlever, plus vite se produira la cicatrisation : il faut donc dres-
ser les coolies à signaler un arbre, dont une incision ne donne plus de latex, aussitôt qu'il
s'en aperçoit. Si l'excision est peu étendue, on recouvre la blessure du mélange classique :
fumier de vache, I partie ; terre, 2 parties, qui permet la meilleure cicatrisation ; si elle est
trop étendue pour permettre une cicatrisation complète, on protégera le bois dénudé par du
goudron, ne laissant tout autour qu'un anneau de 2 ou 3 cm., qu'on recouvrira du mélange
fumier et terre. Lorsque la maladie s'étend aux fruits, ce qui arrive par temps très pluvieux,
on récoltera les fruits malades et les brûlera. Dans le cas où le chancre envahit une plantation
d'Hévéas interplantés de cacaoyers, ne pas hésiter à sacrifier les cacaoyers, si l'Hévéa est
assez rémunérateur : mais on n'enlèvera les Theobroma que petit à petit, pour ne pas faire
souffrir les caoutchoutiers d'un trop brusque changement de régime. On peut encore, avant
la mousson, arroser les troncs d'Hévéas de bouillie bordelaise.
R- Corticium salmonicolor (1) (maladie rose). — Pour lutter contre cette maladie, qui
se développe surtout pendant la mousson, il y a deux méthodes : l'application de bouillie de
bordelaise sur les parties malades, ce qui tue le champignon et l'écorce; l'excision de l'écorce
attaquée. Ces deux méthodes aboutissent en définitive à la dénudation du bois qu'on devra gou-
dronner. M. PETCH est partisan de l'excision pure et simple. On brûle tous les tissus malades.
C. Coniothyrium sp. — Ce champignon qui détermine un vrai chancre du tronc est com-
battu en coupant les rejets ou les branches malades et en badigeonnant à la bouillie borde-
laise les chancres du tronc.
D- Botryodiplodia theobromæ. — Ce champignon est un parasite de blessure, mais il ne
s'installe que sur certaines blessures, celles causées par le « chancre » et par un champignon,
Peu redoutable de lui-même, le Glœosporium alborubrum Petch. Il ne s'installe jamais
sur les blessures de saignées. La maladie que ces deux champignons provoquent, la « Die-
back », est à marche rapide : la mort survient en quatre à six semaines et les arbres sont
atteints par groupes. L'attaque se faisant par le haut de l'arbre, on coupera tout ce qui est
malade de sa partie élevée, et on brûlera toutes ces matières qui sont des foyers d'infection.
On excisera tous les tissus morts, coupera toutes les branches mortes d'Hévéas et de cacaoyers,
car le Botryodiplodia pousse très bien sur les organes morts qui fournissent autant de foyers
de contamination. C'est un champignon répandu dans toutes les régions tropicales et parti-
culièrement dangereux dans les Etats Fédérés Malais.
Ce même champignon peut pénétrer du sol dans les jeunes souches, soit au collet sans
blessures. soit par une des blessures causées par la transplantation. Au Burma, on a eu ainsi
une mortalité de 60 p. 100, souvent attribuée à tort aux termites. Il faut chauler les trous où
les plants sont morts, après avoir brûlé ceux-ci.
.J. MALADIES DES FEUILLES. — Elles ne s'attaquent guère qu'aux jeunes plants en pépinière
et causent heureusement si peu de dégâts qu'on juge inutile de les traiter.
4. MALADIES EN PÉPINIÈRES. — Un seul champignon, Pestalozzia palmarum Cooke,
d'ailleurs plus souvent saprophyte que parasite, peut tuer les jeunes Hévéas en pépinières en
passant des feuilles sur la tige.
On déracinera les plants attaqués, les brûlera et arrosera le sol d'acide carbonique ou de
cresyl dilués. On diminuera aussi l'ombrage.
M. PETCH conseille enfin des mesures préventives spéciales pour les pépinières au moment
de leur établissement: 1° ou bien arroser avec une solution formolée (i partie de formol du
commerce pour 150 à 200 parties d'eau), à raison de 5 1. 1/2 par pied carré, le sol bien pul-
verisé, de façon que l'antiseptique pénètre à 3o cm. de profondeur.
(1) Sans doute le Corticium Javanicum. Zimm. (N. D. L'I.-C.).
jeune, moins on a d'écorce à enlever, plus vite se produira la cicatrisation : il faut donc dres-
ser les coolies à signaler un arbre, dont une incision ne donne plus de latex, aussitôt qu'il
s'en aperçoit. Si l'excision est peu étendue, on recouvre la blessure du mélange classique :
fumier de vache, I partie ; terre, 2 parties, qui permet la meilleure cicatrisation ; si elle est
trop étendue pour permettre une cicatrisation complète, on protégera le bois dénudé par du
goudron, ne laissant tout autour qu'un anneau de 2 ou 3 cm., qu'on recouvrira du mélange
fumier et terre. Lorsque la maladie s'étend aux fruits, ce qui arrive par temps très pluvieux,
on récoltera les fruits malades et les brûlera. Dans le cas où le chancre envahit une plantation
d'Hévéas interplantés de cacaoyers, ne pas hésiter à sacrifier les cacaoyers, si l'Hévéa est
assez rémunérateur : mais on n'enlèvera les Theobroma que petit à petit, pour ne pas faire
souffrir les caoutchoutiers d'un trop brusque changement de régime. On peut encore, avant
la mousson, arroser les troncs d'Hévéas de bouillie bordelaise.
R- Corticium salmonicolor (1) (maladie rose). — Pour lutter contre cette maladie, qui
se développe surtout pendant la mousson, il y a deux méthodes : l'application de bouillie de
bordelaise sur les parties malades, ce qui tue le champignon et l'écorce; l'excision de l'écorce
attaquée. Ces deux méthodes aboutissent en définitive à la dénudation du bois qu'on devra gou-
dronner. M. PETCH est partisan de l'excision pure et simple. On brûle tous les tissus malades.
C. Coniothyrium sp. — Ce champignon qui détermine un vrai chancre du tronc est com-
battu en coupant les rejets ou les branches malades et en badigeonnant à la bouillie borde-
laise les chancres du tronc.
D- Botryodiplodia theobromæ. — Ce champignon est un parasite de blessure, mais il ne
s'installe que sur certaines blessures, celles causées par le « chancre » et par un champignon,
Peu redoutable de lui-même, le Glœosporium alborubrum Petch. Il ne s'installe jamais
sur les blessures de saignées. La maladie que ces deux champignons provoquent, la « Die-
back », est à marche rapide : la mort survient en quatre à six semaines et les arbres sont
atteints par groupes. L'attaque se faisant par le haut de l'arbre, on coupera tout ce qui est
malade de sa partie élevée, et on brûlera toutes ces matières qui sont des foyers d'infection.
On excisera tous les tissus morts, coupera toutes les branches mortes d'Hévéas et de cacaoyers,
car le Botryodiplodia pousse très bien sur les organes morts qui fournissent autant de foyers
de contamination. C'est un champignon répandu dans toutes les régions tropicales et parti-
culièrement dangereux dans les Etats Fédérés Malais.
Ce même champignon peut pénétrer du sol dans les jeunes souches, soit au collet sans
blessures. soit par une des blessures causées par la transplantation. Au Burma, on a eu ainsi
une mortalité de 60 p. 100, souvent attribuée à tort aux termites. Il faut chauler les trous où
les plants sont morts, après avoir brûlé ceux-ci.
.J. MALADIES DES FEUILLES. — Elles ne s'attaquent guère qu'aux jeunes plants en pépinière
et causent heureusement si peu de dégâts qu'on juge inutile de les traiter.
4. MALADIES EN PÉPINIÈRES. — Un seul champignon, Pestalozzia palmarum Cooke,
d'ailleurs plus souvent saprophyte que parasite, peut tuer les jeunes Hévéas en pépinières en
passant des feuilles sur la tige.
On déracinera les plants attaqués, les brûlera et arrosera le sol d'acide carbonique ou de
cresyl dilués. On diminuera aussi l'ombrage.
M. PETCH conseille enfin des mesures préventives spéciales pour les pépinières au moment
de leur établissement: 1° ou bien arroser avec une solution formolée (i partie de formol du
commerce pour 150 à 200 parties d'eau), à raison de 5 1. 1/2 par pied carré, le sol bien pul-
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