Titre : Bulletin économique : publié... par le Gouvernement général : colonisation, agriculture, commerce, industrie, élevage... / Colonie de Madagascar et dépendances
Auteur : Madagascar. Auteur du texte
Éditeur : Imprimerie officielle (Tananarive)
Date d'édition : 1913
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb344252808
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 26415 Nombre total de vues : 26415
Description : 1913 1913
Description : 1913 (A13,N1)- (A13,N4). 1913 (A13,N1)- (A13,N4).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Description : Collection numérique : BIPFPIG976 Collection numérique : BIPFPIG976
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1 Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1
Description : Collection numérique : Publications officielles... Collection numérique : Publications officielles étrangères ou intergouvernementales
Description : Collection numérique : Thème : Sciences sociales Collection numérique : Thème : Sciences sociales
Description : Collection numérique : Zone géographique : Océan... Collection numérique : Zone géographique : Océan indien
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Zone géographique :... Collection numérique : Zone géographique : Afrique centrale
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6529850d
Source : CIRAD, 2013-107900
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 19/08/2013
- Aller à la page de la table des matières513
- TABLE ANALYTIQUE DES MATIÈRES contenues dans le "Bulletin économique" des années 1909, 1910, 1911, 1912 et 1er et 2e trimestres 1913
- (Voir pour les années antérieures à ces périodes: B. E. 1909, 2e semestre) ANNÉE N° PAGE
- A
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- C
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- G
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- Les gisements de graphite à Madagascar 1912 1
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- H
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- K
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- Communications diverses 1909 2
- Offres et demandes d'emploi 1909 2
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- R
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- Relevé des exportations d'or effectuées pendant les trois premiers trimestres de l'année 1910 1910 2.......... Page(s) .......... 272
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- S
- V
— 1 11; —
premier remerciement n'allât pas a tous ceux illustres ou obscurs qui ont doté
Madagascar de cet outil merveilleux qui est la voie terrée Talllatave-Tana-
narive.
Je ne remplis pas ce devoir sans émotion, car il m'est impossible d'oublier
que beaucoup d'entre eux, qui furent à la peine, ne sont pas en ce moment
à l'honneur. Beaucoup sont tombés victimes de la brousse homicide, ranron
inévitable du progrès. Nous associons pieusement leur mémoire à l'hommage
que nous rendons aux survivants.
, Je ne me hasarderai pas à en faire une énumeration qui risquerait d'être
incomplète. Je ne veux méconnaître aucun mérite, effaroucher aucune modestie.
Tous, d'ailleurs, ofticiers, fonctionnaires des travaux publics, entrepreneurs,
grands usiniers ou humbles surveillants, ont fait largement leur devoir et mérité
la gratitude de la Colonie.
Il serait cependant injuste de ne pas rappeler ici les noms des deux
principaux artisans de l'œuvre que nous avons admirée ce matin : M. le direc-
teur des travaux publics Girod et M. le commandant du génie Guyon. Dans
la conception et dans l'étude du projet aussi bien que dans son exécution,
dans les bureaux et sur les chantiers, ils ont apporté ce savoir, cette méthode
et cette ténacité que la Colonie connaissait de longue date pour en avoir déjà
éprouvé les heureux effets. Communiquant à tous leur ardeur, ils ont pu
terminer en moins de trois ans, puisque la loi d'autorisation est du 8 avril 1910,
98 kilomètres de chemin de fer, respectant à ce point les prévisions de leurs
devis, que loin de les dépasser, ils ne les ont même pas atteintes.
Je ne connais pas beaucoup de colonies, voire de métropoles qui en puissent
dire autant.
Si la construction a été rapide et consciencieuse, elle a été aussi, ce qui
ne gâte rien, conduite avec la plus stricte économie. Alors que le prix de
revient du kilomètre avait été de 292.000 francs dans la section Brickaville-
Mangoro et de 130.000 francs dans la section Mangoro-Tananarive, il n'a plus
été que de 63.000 dans la section Brickaville-Tamatave.
Ne voyez, Messieurs, dans cette comparaison, aucune idée de critique, encore
moins de dénigrement. Elle tend à indiquer simplement que nous n'avons
pas perdu de vue les leçons du passé et que nous avons profité de l'expérience
chèrement acquise par nos devanciers, et aussi, que le rendement de notre
main-d'œuvre s'est amélioré, en même temps qu'une concurrence plus large
s'établissait entre nos entrepreneurs. Ni M. le directeur Girod, ni M. le com-
mandant Guyon n'accepteraient, j'en suis sûr, une autre interprétation. Ils ont
trop le respect et l'admiration de ceux qui les ont précédés. Ils ont appartenu
tous deux à cette arme du génie qui s'est fait à Madagascar une place hors de
pair, qui a gagné l'affection de tous par des services signalés, allant parfois jusqu'à
la limite des forces humaines. Ce n'est point faire d'eux un mince éloge que
de dire qu'ils sont les dignes continuateurs d'hommes tels que le général
Roques et le colonel Ozil. Eux-mêmes seront continués à leur tour, avec une
égale valeur et une même copscience par leurs jeunes camarades, les Faverv,
les Vannière, les Forgeot et tant d'autres. A tous je suis heureux d'adresser
aujourd'hui le salut reconnaissant de la Colonie.
Et, Messieurs, n'est-ce point le lieu d'observer que cet esprit de suite, que si
facilement on refuse aux Français et en particulier aux coloniaux, ne nous a pas
fait défaut à Madagascar ? Examinons en quelques mots, si vous le voulez bien,
l'orientation et le développement de notre politique locale.
Dès qu'il eut achevé sa grande tâche de pacitication, M. le général Galliéni
établit avec sa précision et sa netteté habituelles le programme de mise en
valeur de la Grande Ile. La création de routes lui apparut comme la mesure la
plus urgente. Il construisit la route de l'Est, améliora celle de l'Ouest et amorça
les communications avec Miarinarivo et le Sud. Il conçut le projet d'un chemin
de fer vers la cote Est, et, au milieu de difficultés inouïes, en commença la
construction : 120 kilomètres furent livrés à l'exploitation avant son départ.
M. Augagneur, sans hésitation, concentra des la première heure, ses efforts
sur le développement des voies de communication. Avec la belle énergie qui
est le trait dominant de son caractère, il continua le chemin de fer entrepris
par le général Galliéni, conduisit le rail jusqu'à Tananarive et projeta de l'ame-
ner à Tamatave. Il acheva la route de Miarinarivo, continua celle du Sud jusqu'à
Antsirabe, empierra celte de l'Ouest, étudia et fit commencer les routes du lac
A laotr,l, de la Mananara et des Placers.
Qu'avons-nous fait nous-même, sinon continuer l'oeuvre de notre distingué
prédécesseur ? Le tronçon Brickaville-Tamatave est terminé ; la ligne Tananarive-
premier remerciement n'allât pas a tous ceux illustres ou obscurs qui ont doté
Madagascar de cet outil merveilleux qui est la voie terrée Talllatave-Tana-
narive.
Je ne remplis pas ce devoir sans émotion, car il m'est impossible d'oublier
que beaucoup d'entre eux, qui furent à la peine, ne sont pas en ce moment
à l'honneur. Beaucoup sont tombés victimes de la brousse homicide, ranron
inévitable du progrès. Nous associons pieusement leur mémoire à l'hommage
que nous rendons aux survivants.
, Je ne me hasarderai pas à en faire une énumeration qui risquerait d'être
incomplète. Je ne veux méconnaître aucun mérite, effaroucher aucune modestie.
Tous, d'ailleurs, ofticiers, fonctionnaires des travaux publics, entrepreneurs,
grands usiniers ou humbles surveillants, ont fait largement leur devoir et mérité
la gratitude de la Colonie.
Il serait cependant injuste de ne pas rappeler ici les noms des deux
principaux artisans de l'œuvre que nous avons admirée ce matin : M. le direc-
teur des travaux publics Girod et M. le commandant du génie Guyon. Dans
la conception et dans l'étude du projet aussi bien que dans son exécution,
dans les bureaux et sur les chantiers, ils ont apporté ce savoir, cette méthode
et cette ténacité que la Colonie connaissait de longue date pour en avoir déjà
éprouvé les heureux effets. Communiquant à tous leur ardeur, ils ont pu
terminer en moins de trois ans, puisque la loi d'autorisation est du 8 avril 1910,
98 kilomètres de chemin de fer, respectant à ce point les prévisions de leurs
devis, que loin de les dépasser, ils ne les ont même pas atteintes.
Je ne connais pas beaucoup de colonies, voire de métropoles qui en puissent
dire autant.
Si la construction a été rapide et consciencieuse, elle a été aussi, ce qui
ne gâte rien, conduite avec la plus stricte économie. Alors que le prix de
revient du kilomètre avait été de 292.000 francs dans la section Brickaville-
Mangoro et de 130.000 francs dans la section Mangoro-Tananarive, il n'a plus
été que de 63.000 dans la section Brickaville-Tamatave.
Ne voyez, Messieurs, dans cette comparaison, aucune idée de critique, encore
moins de dénigrement. Elle tend à indiquer simplement que nous n'avons
pas perdu de vue les leçons du passé et que nous avons profité de l'expérience
chèrement acquise par nos devanciers, et aussi, que le rendement de notre
main-d'œuvre s'est amélioré, en même temps qu'une concurrence plus large
s'établissait entre nos entrepreneurs. Ni M. le directeur Girod, ni M. le com-
mandant Guyon n'accepteraient, j'en suis sûr, une autre interprétation. Ils ont
trop le respect et l'admiration de ceux qui les ont précédés. Ils ont appartenu
tous deux à cette arme du génie qui s'est fait à Madagascar une place hors de
pair, qui a gagné l'affection de tous par des services signalés, allant parfois jusqu'à
la limite des forces humaines. Ce n'est point faire d'eux un mince éloge que
de dire qu'ils sont les dignes continuateurs d'hommes tels que le général
Roques et le colonel Ozil. Eux-mêmes seront continués à leur tour, avec une
égale valeur et une même copscience par leurs jeunes camarades, les Faverv,
les Vannière, les Forgeot et tant d'autres. A tous je suis heureux d'adresser
aujourd'hui le salut reconnaissant de la Colonie.
Et, Messieurs, n'est-ce point le lieu d'observer que cet esprit de suite, que si
facilement on refuse aux Français et en particulier aux coloniaux, ne nous a pas
fait défaut à Madagascar ? Examinons en quelques mots, si vous le voulez bien,
l'orientation et le développement de notre politique locale.
Dès qu'il eut achevé sa grande tâche de pacitication, M. le général Galliéni
établit avec sa précision et sa netteté habituelles le programme de mise en
valeur de la Grande Ile. La création de routes lui apparut comme la mesure la
plus urgente. Il construisit la route de l'Est, améliora celle de l'Ouest et amorça
les communications avec Miarinarivo et le Sud. Il conçut le projet d'un chemin
de fer vers la cote Est, et, au milieu de difficultés inouïes, en commença la
construction : 120 kilomètres furent livrés à l'exploitation avant son départ.
M. Augagneur, sans hésitation, concentra des la première heure, ses efforts
sur le développement des voies de communication. Avec la belle énergie qui
est le trait dominant de son caractère, il continua le chemin de fer entrepris
par le général Galliéni, conduisit le rail jusqu'à Tananarive et projeta de l'ame-
ner à Tamatave. Il acheva la route de Miarinarivo, continua celle du Sud jusqu'à
Antsirabe, empierra celte de l'Ouest, étudia et fit commencer les routes du lac
A laotr,l, de la Mananara et des Placers.
Qu'avons-nous fait nous-même, sinon continuer l'oeuvre de notre distingué
prédécesseur ? Le tronçon Brickaville-Tamatave est terminé ; la ligne Tananarive-
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