Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1911-09-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 septembre 1911 01 septembre 1911
Description : 1911/09/01 (A14,N92)-1911/10/31. 1911/09/01 (A14,N92)-1911/10/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65294805
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
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- SOMMAIRE
- 875 -
sieur Truong-Diêu, entrepreneur de débarquement pour les compagnies des Messageries
Maritimes et des Chargeurs Réunis, chef de la Congrégation de Triêu-Châu à Saigon depuis
1908, président de la Chambre de Commerce chinoise de Cholon, et qui occupe en Cochinchine
une situation considérable et jouit paraît-il de l'estime générale tant des commerçants français
que de ses concitoyens.
« Depuis cette date, la lutte a continué acharnée. Les moyens employés ont quelquefois été
discutables, c'est ainsi qu'un jour des télégrammes de Saigon donnaient l'ordre aux commer-
çants de Swatow de cesser tout envoi de chanvre, thé, papier, etc., — marchandises qui font
l'objet de transactions fort importantes —, sous le prétexte que les droits sur ces marchandises
avaient été subitement augmentés par l'Administration des Douanes de l'Indochine ; ces
nouvelles étaient absolument erronées. Le prix du frêt a été diminué; le prix du passage,
ordinairement de 8 dollars par personne, fut abaissé jusqu'à $ 2, ne donnant ainsi aucun
bénéfice à l'affréteur qui avait à payer la nourriture des passagers et une commission à ses
agents de Swatow.
« Cette réduction a surtout profité aux bureaux de coolies, « passengers chops » (K'o-t'eou-
Tchan fk jîjf ^J|) ; il n'a été accordé aux voyageurs qu'une réduction fort minime sur le
prix de leurs billets. Trop heureux de cette aubaine, ce sont les chefs de ces bureaux qui
poussent à la concurrence et ont raison des hésitations de Duong-Triêu, qu'une perte de
15.000 dollars engagerait à se retirer d'une entreprise aussi onéreuse et aussi peu rémunéra-
trice. Toutefois, le bruit court parmi les Chinois que ce dernier aurait totalement renoncé à la
lutte ; effectivement aucun bateau affrété par la maison Soon Seng n'a fait son apparition dans
ce port depuis plus d'un mois.
Cette réduction du prix du billet si minime fût-elle, a eu comme conséquence une forte
émigration de travailleurs de la région de Swatow vers la Cochinchine.
P. CRÉPIN,
Vice-Consul de France.
*
* *
Le cannelle au Kouang-tong et au Kouang-si. Son intérêt pour le Tonkin.
— Nous avons reçu, il y a quelques mois déjà, une intéressante communication de M. Beauvais
notre actif Consul à Canton, sur la cannelle dans sa circonscription consulaire, que nous avions
réservée dans l'espoir de pouvoir compléter par quelques détails plus précis, la détermination
botanique de ce cannelier, que l'on identifie d'ordinaire au Cinnamomum Cassia, de Blume.
N'ayant pas pu nous procurer les renseignements, que nous espérions, nous reproduisons la
note de M. Beauvais, en y joignant simplement les plus récentes statistiques des Douanes
Impériales Chinoises, sur la cannelle du sud de la Chine, qu'il ne faut pas confondre avec
celle de Ceylan, ni avec celle d Annam (1).
N. d. L' I.-C.
Voici la note en question.
Les circonscriptions administratives de Kouei-p'ing-hien, Tong-hien, Yong-hien et Pei-lieou-
hien au Kouang-si constituent la région de cette province où la cannelle est principalement
cultivée ; le marché de Ta Ou (2), IC M dans la sous-préfecture de P'ing-nan hien, sur un
petit affluent de la rive droite du Si-Kiang, est le principal centre du commerce auquel cette
culture donne naissance. M. Hosie, du Service Consulaire britannique, estime à 5o.ooo ou à
60.000 piculs par an le mouvement commercial de cette localité en écorce ou huile essentielle.
(1) Sur la Cannelle de l'Annam, voir Bulletin économique de l'Indochine 1910, no 84,
p. 355 et suivantes..
(2) Tai Wo, en cantonais.
sieur Truong-Diêu, entrepreneur de débarquement pour les compagnies des Messageries
Maritimes et des Chargeurs Réunis, chef de la Congrégation de Triêu-Châu à Saigon depuis
1908, président de la Chambre de Commerce chinoise de Cholon, et qui occupe en Cochinchine
une situation considérable et jouit paraît-il de l'estime générale tant des commerçants français
que de ses concitoyens.
« Depuis cette date, la lutte a continué acharnée. Les moyens employés ont quelquefois été
discutables, c'est ainsi qu'un jour des télégrammes de Saigon donnaient l'ordre aux commer-
çants de Swatow de cesser tout envoi de chanvre, thé, papier, etc., — marchandises qui font
l'objet de transactions fort importantes —, sous le prétexte que les droits sur ces marchandises
avaient été subitement augmentés par l'Administration des Douanes de l'Indochine ; ces
nouvelles étaient absolument erronées. Le prix du frêt a été diminué; le prix du passage,
ordinairement de 8 dollars par personne, fut abaissé jusqu'à $ 2, ne donnant ainsi aucun
bénéfice à l'affréteur qui avait à payer la nourriture des passagers et une commission à ses
agents de Swatow.
« Cette réduction a surtout profité aux bureaux de coolies, « passengers chops » (K'o-t'eou-
Tchan fk jîjf ^J|) ; il n'a été accordé aux voyageurs qu'une réduction fort minime sur le
prix de leurs billets. Trop heureux de cette aubaine, ce sont les chefs de ces bureaux qui
poussent à la concurrence et ont raison des hésitations de Duong-Triêu, qu'une perte de
15.000 dollars engagerait à se retirer d'une entreprise aussi onéreuse et aussi peu rémunéra-
trice. Toutefois, le bruit court parmi les Chinois que ce dernier aurait totalement renoncé à la
lutte ; effectivement aucun bateau affrété par la maison Soon Seng n'a fait son apparition dans
ce port depuis plus d'un mois.
Cette réduction du prix du billet si minime fût-elle, a eu comme conséquence une forte
émigration de travailleurs de la région de Swatow vers la Cochinchine.
P. CRÉPIN,
Vice-Consul de France.
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Le cannelle au Kouang-tong et au Kouang-si. Son intérêt pour le Tonkin.
— Nous avons reçu, il y a quelques mois déjà, une intéressante communication de M. Beauvais
notre actif Consul à Canton, sur la cannelle dans sa circonscription consulaire, que nous avions
réservée dans l'espoir de pouvoir compléter par quelques détails plus précis, la détermination
botanique de ce cannelier, que l'on identifie d'ordinaire au Cinnamomum Cassia, de Blume.
N'ayant pas pu nous procurer les renseignements, que nous espérions, nous reproduisons la
note de M. Beauvais, en y joignant simplement les plus récentes statistiques des Douanes
Impériales Chinoises, sur la cannelle du sud de la Chine, qu'il ne faut pas confondre avec
celle de Ceylan, ni avec celle d Annam (1).
N. d. L' I.-C.
Voici la note en question.
Les circonscriptions administratives de Kouei-p'ing-hien, Tong-hien, Yong-hien et Pei-lieou-
hien au Kouang-si constituent la région de cette province où la cannelle est principalement
cultivée ; le marché de Ta Ou (2), IC M dans la sous-préfecture de P'ing-nan hien, sur un
petit affluent de la rive droite du Si-Kiang, est le principal centre du commerce auquel cette
culture donne naissance. M. Hosie, du Service Consulaire britannique, estime à 5o.ooo ou à
60.000 piculs par an le mouvement commercial de cette localité en écorce ou huile essentielle.
(1) Sur la Cannelle de l'Annam, voir Bulletin économique de l'Indochine 1910, no 84,
p. 355 et suivantes..
(2) Tai Wo, en cantonais.
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