Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1911-07-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 juillet 1911 01 juillet 1911
Description : 1911/07/01 (A14,N91)-1911/08/31. 1911/07/01 (A14,N91)-1911/08/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6529479h
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
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- ÉTRANGER
— 622 —
L'empressement que la population met à utiliser ces routes dès que l'empierrement permet
aux voitures d'y circuler normalement, montre l'intérêt qu'elles présentent pour le développe-
ment de la vie économique du pays. Il conviendrait, pour mettre ce réseau en état de satisfaire
aux nécessités actuelles, d'y aménager les routes suivantes:
Saigon à Tanan et Mytho ;
Mytho à Vinhlong par Caibè ;
Tanan à Gocong ;
Vinhlong à la mer par Mocay et Long-Phu ;
Vinhlong à Cantho (en voie d'achèvement) ;
Longxoyên-Cantho-Soctrang, Baixau-Baclieu-Camau ;
Longxuyên à Rachgia ;
Chàudoc à Hatien et Rachgia par Hon-Chong ;
Chaudoc à Longxuyên.
L'aménagement de ces routes nécessiterait une dépense d'environ 5.000.000 de francs et un
délai de dix ans.
En résumé, la Cochinchine possède actuellement 3.431 kilomètres de routes, dont 1.843
kilomètres empierrés et 1.588 kilomètres non empierrés. Le développement de ce réseau dans
l'Ouest est à poursuivre avec régularité pour satisfaire aux besoins toujours croissants de la
population.
Conclusion. — Les réseaux des voies d'eau, des voies ferrées, et des routes correspondent
tous à des besoins distincts de la population cochinchinoise. Aucun d'entre eux ne doit être
sacrifié aux autres.
Pour faciliter le développement régulier de ce pays, où la moitié encore des terres cultivables
sont en friche, il importe de ne négliger aucun des éléments qui sont nécessaires à ce
développement.
Il est indispensoble d'assurer l'extension progressive des terres cultivables par l'ouverture
des voies d'eau qui sont destinées à en assurer l'accès, et d'aménager ces voies de manière à
ce qu'elles permettent la culture régulière des rizières qui les avoisinent. Il est indispensable
également d'assurer les communications des divers villages et marchés du pays entre eux et
avec les deux villes de Saigon et Cholon qui constituent le centre économique et politique de
la Cochinchine, Il est indispensable de poursuivre méthodiquement le rattachement de Saigon
et de Cholon à toutes les parties du pays par le développement continu des voies d'eau et des
voies terrestres destinées, les unes à assurer le transport des marchandises, les autres le
transport des personnes.
Ce n'est que par l'achèvement de ces voies et par l'extension progressive de celles qui
mettent en relation réciproque les différents centres du pays que la vie économique de la
Cochinchine pourra prendre toute l'activité qu'elle comporte.
Saigon, février-juin 1911.
A. POLYANNE.
NOTE SUR LE TRANSPORT DES PADDYS EN COCHINCHINE
Ce travail remonte dans son ensemble à igo8. J'en ai remanié les parties que les circons-
tances survenues depuis ont rendu caduques. Pour le surplus, des notes indiqueront les quelques
modifications intéressantes à faire aux chiffres de 1908.
1. - Production du paddy
La production du paddy en Cochinchine comprend deux parts : celle qui est consommée sur
place et qui ne donne pas lieu à des transports appréciables, et celle qui est exportée princi-
palement sous forme de riz. Les quantités de riz exportées chaque année par le port de Saigon
L'empressement que la population met à utiliser ces routes dès que l'empierrement permet
aux voitures d'y circuler normalement, montre l'intérêt qu'elles présentent pour le développe-
ment de la vie économique du pays. Il conviendrait, pour mettre ce réseau en état de satisfaire
aux nécessités actuelles, d'y aménager les routes suivantes:
Saigon à Tanan et Mytho ;
Mytho à Vinhlong par Caibè ;
Tanan à Gocong ;
Vinhlong à la mer par Mocay et Long-Phu ;
Vinhlong à Cantho (en voie d'achèvement) ;
Longxoyên-Cantho-Soctrang, Baixau-Baclieu-Camau ;
Longxuyên à Rachgia ;
Chàudoc à Hatien et Rachgia par Hon-Chong ;
Chaudoc à Longxuyên.
L'aménagement de ces routes nécessiterait une dépense d'environ 5.000.000 de francs et un
délai de dix ans.
En résumé, la Cochinchine possède actuellement 3.431 kilomètres de routes, dont 1.843
kilomètres empierrés et 1.588 kilomètres non empierrés. Le développement de ce réseau dans
l'Ouest est à poursuivre avec régularité pour satisfaire aux besoins toujours croissants de la
population.
Conclusion. — Les réseaux des voies d'eau, des voies ferrées, et des routes correspondent
tous à des besoins distincts de la population cochinchinoise. Aucun d'entre eux ne doit être
sacrifié aux autres.
Pour faciliter le développement régulier de ce pays, où la moitié encore des terres cultivables
sont en friche, il importe de ne négliger aucun des éléments qui sont nécessaires à ce
développement.
Il est indispensoble d'assurer l'extension progressive des terres cultivables par l'ouverture
des voies d'eau qui sont destinées à en assurer l'accès, et d'aménager ces voies de manière à
ce qu'elles permettent la culture régulière des rizières qui les avoisinent. Il est indispensable
également d'assurer les communications des divers villages et marchés du pays entre eux et
avec les deux villes de Saigon et Cholon qui constituent le centre économique et politique de
la Cochinchine, Il est indispensable de poursuivre méthodiquement le rattachement de Saigon
et de Cholon à toutes les parties du pays par le développement continu des voies d'eau et des
voies terrestres destinées, les unes à assurer le transport des marchandises, les autres le
transport des personnes.
Ce n'est que par l'achèvement de ces voies et par l'extension progressive de celles qui
mettent en relation réciproque les différents centres du pays que la vie économique de la
Cochinchine pourra prendre toute l'activité qu'elle comporte.
Saigon, février-juin 1911.
A. POLYANNE.
NOTE SUR LE TRANSPORT DES PADDYS EN COCHINCHINE
Ce travail remonte dans son ensemble à igo8. J'en ai remanié les parties que les circons-
tances survenues depuis ont rendu caduques. Pour le surplus, des notes indiqueront les quelques
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1. - Production du paddy
La production du paddy en Cochinchine comprend deux parts : celle qui est consommée sur
place et qui ne donne pas lieu à des transports appréciables, et celle qui est exportée princi-
palement sous forme de riz. Les quantités de riz exportées chaque année par le port de Saigon
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