Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1911-05-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 mai 1911 01 mai 1911
Description : 1911/05/01 (A14,N90)-1911/06/30. 1911/05/01 (A14,N90)-1911/06/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65294783
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
- Aller à la page de la table des matièresNP
- SOMMAIRE
Pages- .......... Page(s) .......... 331
- .......... Page(s) .......... 398
- Renseignement:
- INDOCHINE, FRANCE ET COLONIES
- ÉTRANGER
- .......... Page(s) .......... 465
- .......... Page(s) .......... 466
- .......... Page(s) .......... 467
- .......... Page(s) .......... 469
- .......... Page(s) .......... 469
- .......... Page(s) .......... 470
- .......... Page(s) .......... 475
- .......... Page(s) .......... 480
- .......... Page(s) .......... 494
- .......... Page(s) .......... 504
— 397.—
et ils ne peuvent être mis en cause. L'insecte vient certainement de la brousse,
mais on ne connaît pas les arbres sur lesquels il vit,. M. Schaller a bien noté, en
1908, que d'autres espèces arbustives étaient attaquées; mais elles étaient voi-
sines de la plantation et l'insecte dèvait se fourvoyer, car aucune galerie remplie
de larves ou d'adultes n'a été trouvée. Les arbres d'ombrage (Melia azedarak et
Aleurites cordata) étaient attaqués, ainsi que quelques arbres voisins (Manibot,
Ricin, etc.) A Ceylan, M. Green a trouvé le bostriche du théier sur. Grevillea,
Albizzia stipulata, Albizzia Moluccana, Bixa orellana, Psidium gùyava,
lantanas, ricins, etc. Mais pour tous ces arbres, le parasitisme était accidentel
et l'insecte ne s'y multipliait pas.
Pour terminer ce simple résumé des premières observations faites au Tonkin
sur le bostriche, nous extrayons d'une étude, de M. le Docteur Cramer, sur le
Coffea robusta, le passage suivant relatif au Xyleborus coffeae (1) :
« Le seul insecte dangereux pour le C. robusta est le boeboek (Xyleborus
coffeae), petit parasite qui creuse des trous dans les branches. Aussi longtemps
que le mal reste local il peut être éloigné en enlevant et en brûlant soigneusement
les branches attaquées. S'il est répandu sur toute la plantation il vaut mieux
l'abandonner à elle-même. Aucun arbre ne succombera et même les branches
fortement attaquées seront guéries par la formation d'un calus remplissant les
trous abandonnés des insectes ; mais un grand nombre de branches affaiblies
par les trous, se briseront lorsqu'elles seront chargées de fruits. Quelque temps
plus tard la guérison surviendra et tiendra les insectes en échec. J'ai vu une
plantation fortement attaquée par les Xyleborus et donnant néanmoins une
récolte de 1.900 kilos par hectare. Si les arbres sont étêtés et bien pourvus de
branches secondaires ils résisteront à une attaque des insectes sans éprouver de
grands dommages. »
Ce qui précède ne peut s'appliquer à l'Arabica ; les rameaux attaqués sont
d'un faible diamètre, se dessèchent rapidement et les fruits qu'ils portent ne
mûrissent pas. Seuls, les troncs et les grosses branches résistent. Il serait aussi
peut-être dangereux de laisser à elle-même une plantation très attaquée. Cette
pratique pourrait avoir l'inconvénient de permettre à l'insecte de se multiplier
dans de plus grandes proportions, si la saison est. favorable, et d'occasionner
ainsi la perte de nouvelles brindilles. Elle aurait peut-être l'avantage de favoriser
le développement des hyménoptères parasites du bostriche, qui sont détruits
en même temps que lui si les rameaux sont coupés et brûlés. Mais les premiers
se propageraient-ils avec assez de rapidité pour empêcher les seconds de causer
de nouveaux dégâts à la plantation ?
L. DUPORT,
Agent des Services Agricoles et Commerciaux
de l'Indochine.
(1) Cette étude a été publiée par le Bulletin de la Société Belge d'études coloniales,
février 1911.
BULLETIN ÉCONOMIQUE 25
et ils ne peuvent être mis en cause. L'insecte vient certainement de la brousse,
mais on ne connaît pas les arbres sur lesquels il vit,. M. Schaller a bien noté, en
1908, que d'autres espèces arbustives étaient attaquées; mais elles étaient voi-
sines de la plantation et l'insecte dèvait se fourvoyer, car aucune galerie remplie
de larves ou d'adultes n'a été trouvée. Les arbres d'ombrage (Melia azedarak et
Aleurites cordata) étaient attaqués, ainsi que quelques arbres voisins (Manibot,
Ricin, etc.) A Ceylan, M. Green a trouvé le bostriche du théier sur. Grevillea,
Albizzia stipulata, Albizzia Moluccana, Bixa orellana, Psidium gùyava,
lantanas, ricins, etc. Mais pour tous ces arbres, le parasitisme était accidentel
et l'insecte ne s'y multipliait pas.
Pour terminer ce simple résumé des premières observations faites au Tonkin
sur le bostriche, nous extrayons d'une étude, de M. le Docteur Cramer, sur le
Coffea robusta, le passage suivant relatif au Xyleborus coffeae (1) :
« Le seul insecte dangereux pour le C. robusta est le boeboek (Xyleborus
coffeae), petit parasite qui creuse des trous dans les branches. Aussi longtemps
que le mal reste local il peut être éloigné en enlevant et en brûlant soigneusement
les branches attaquées. S'il est répandu sur toute la plantation il vaut mieux
l'abandonner à elle-même. Aucun arbre ne succombera et même les branches
fortement attaquées seront guéries par la formation d'un calus remplissant les
trous abandonnés des insectes ; mais un grand nombre de branches affaiblies
par les trous, se briseront lorsqu'elles seront chargées de fruits. Quelque temps
plus tard la guérison surviendra et tiendra les insectes en échec. J'ai vu une
plantation fortement attaquée par les Xyleborus et donnant néanmoins une
récolte de 1.900 kilos par hectare. Si les arbres sont étêtés et bien pourvus de
branches secondaires ils résisteront à une attaque des insectes sans éprouver de
grands dommages. »
Ce qui précède ne peut s'appliquer à l'Arabica ; les rameaux attaqués sont
d'un faible diamètre, se dessèchent rapidement et les fruits qu'ils portent ne
mûrissent pas. Seuls, les troncs et les grosses branches résistent. Il serait aussi
peut-être dangereux de laisser à elle-même une plantation très attaquée. Cette
pratique pourrait avoir l'inconvénient de permettre à l'insecte de se multiplier
dans de plus grandes proportions, si la saison est. favorable, et d'occasionner
ainsi la perte de nouvelles brindilles. Elle aurait peut-être l'avantage de favoriser
le développement des hyménoptères parasites du bostriche, qui sont détruits
en même temps que lui si les rameaux sont coupés et brûlés. Mais les premiers
se propageraient-ils avec assez de rapidité pour empêcher les seconds de causer
de nouveaux dégâts à la plantation ?
L. DUPORT,
Agent des Services Agricoles et Commerciaux
de l'Indochine.
(1) Cette étude a été publiée par le Bulletin de la Société Belge d'études coloniales,
février 1911.
BULLETIN ÉCONOMIQUE 25
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