Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1911-05-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 mai 1911 01 mai 1911
Description : 1911/05/01 (A14,N90)-1911/06/30. 1911/05/01 (A14,N90)-1911/06/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65294783
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
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- SOMMAIRE
Pages- .......... Page(s) .......... 331
- .......... Page(s) .......... 398
- Renseignement:
- INDOCHINE, FRANCE ET COLONIES
- ÉTRANGER
- .......... Page(s) .......... 465
- .......... Page(s) .......... 466
- .......... Page(s) .......... 467
- .......... Page(s) .......... 469
- .......... Page(s) .......... 469
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- .......... Page(s) .......... 475
- .......... Page(s) .......... 480
- .......... Page(s) .......... 494
- .......... Page(s) .......... 504
RENSEIGNEMENTS COMMERCIAUX
SUR LA PROVINCE DU YUNNAN (1910)
« La voie ferrée nous ouvre l'horizon, étincelante comme la foudre au bord
« des nuages ». -
Ainsi s'exprimait S. Exc. Li King-Hi, Vice-roi du Yunnan, à la fin du discours
que cetéminent fonctionnaire chinois prononça le 31 mars 1910, à la cérémonie
officielle d'inauguration du chemin de fer du Yunnan.
« Il n'y a plus de Nam-ti )) disait à son tour M. Bourgeois, Délégué du Minis-
tère des Affaires Etrangères à Yunnanfou, au cours de la même cérémonie.
Ces deux phrases résument, d'une façon aussi frappante que concise, les
espérances que l'arrivée du rail dans la capitale du Yunnan a fait naître dans.
l'esprit des populations indigènes et des commerçants étrangers, le soulagement
et la satisfaction ressentis par nos âmes de Français à la pensée que notre
science et notre énergie avaient pu vaincre les difficultés les plus insurmontables,
pour créer une voie d'accès facile dans une province que son isolement empê-
chait, jusqu'ici, d'apporter son appoint aux relations commerciales et amicales
de la France et de la Chine.
Tel est, en effet, l'unique but de cette œuvre grandiose et presqu'effrayante-
qui vient d'être achevée et qui met actuellement la ville de Yunnanfou à trois
journées de notre grand port indochinois de Haiphong.
Jusqu'ici, la ville de Mongtseu, ouverte au commerce étranger par la conven-
tion signée le 26 juin 1887, entre la France et la Chine, était demeurée le centre
économique de la province. L'arrivée du rail à Yunnanfou semble vouloir
déplacer le centre des affaires au profit de la capitale.
Yunnanfou n'est cependant pas, à l'heure actuelle, ville ouverte au commerce
étranger, dans le sens large du mot.
Se rendant compte de l'utilité de la voie ferrée et de la nécessité qui s'impose
de créer au cœur de la province du Yunnan des ressources nouvelles destinées
à remplacer celles qui provenaient de la culture du pavot brusquement inter-
dite, les autorités chinoises ont ouvert « d'ellesmêmes » à Yunnanfou, une
« cité commerciale » dans laquelle les étrangers auraient le droit, sous certaines
conditions, de faire du commerce.
L'administration des douanes impériales chinoises, a créé en même temps à
Yunnanfou, un bureau destiné à faciliter les opérations douanières commerciales.
SUR LA PROVINCE DU YUNNAN (1910)
« La voie ferrée nous ouvre l'horizon, étincelante comme la foudre au bord
« des nuages ». -
Ainsi s'exprimait S. Exc. Li King-Hi, Vice-roi du Yunnan, à la fin du discours
que cetéminent fonctionnaire chinois prononça le 31 mars 1910, à la cérémonie
officielle d'inauguration du chemin de fer du Yunnan.
« Il n'y a plus de Nam-ti )) disait à son tour M. Bourgeois, Délégué du Minis-
tère des Affaires Etrangères à Yunnanfou, au cours de la même cérémonie.
Ces deux phrases résument, d'une façon aussi frappante que concise, les
espérances que l'arrivée du rail dans la capitale du Yunnan a fait naître dans.
l'esprit des populations indigènes et des commerçants étrangers, le soulagement
et la satisfaction ressentis par nos âmes de Français à la pensée que notre
science et notre énergie avaient pu vaincre les difficultés les plus insurmontables,
pour créer une voie d'accès facile dans une province que son isolement empê-
chait, jusqu'ici, d'apporter son appoint aux relations commerciales et amicales
de la France et de la Chine.
Tel est, en effet, l'unique but de cette œuvre grandiose et presqu'effrayante-
qui vient d'être achevée et qui met actuellement la ville de Yunnanfou à trois
journées de notre grand port indochinois de Haiphong.
Jusqu'ici, la ville de Mongtseu, ouverte au commerce étranger par la conven-
tion signée le 26 juin 1887, entre la France et la Chine, était demeurée le centre
économique de la province. L'arrivée du rail à Yunnanfou semble vouloir
déplacer le centre des affaires au profit de la capitale.
Yunnanfou n'est cependant pas, à l'heure actuelle, ville ouverte au commerce
étranger, dans le sens large du mot.
Se rendant compte de l'utilité de la voie ferrée et de la nécessité qui s'impose
de créer au cœur de la province du Yunnan des ressources nouvelles destinées
à remplacer celles qui provenaient de la culture du pavot brusquement inter-
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