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l'abondance des alumino-silicates décomposables par les acides, une pro-
portion élevée de la chaux et de la magnésie et le fait que la substance s'est
déposée par couches concentriques, nous conduisent à penser qu'il ne s'agit
plus ici un phénomène de dessiccation et d'oxydation mais d'une flocula-
tion de colloïdes par suite de la présence en proportion suffisante d'ions
Ca++ et Mg++.
En résumé, envisagées d'une façon générale, les parties rouges et jaunes
de cette latérite se rapprochent des parties correspondantes de l'échantillon
de Phu-hô. Les concrétions noires dérivent d'un mode de formation tota-
lement différent. Elles semblent constituées de complexes alumino-silicates
floculant en couches successives à la surface de pisolithes en voie de forma-
tion sous l'action d'ions Ca++ et Mg + + Ce processus est accompagné de
la fixation du fer sous forme de Fe3O4.
Si nous tenons compte d'une part de l'existence dans les terres porphy-
ritiques et basaltiques, de modifications de teintes foncées au sein desquel-
les se trouvent ces pisolithes noirs non cimentés entre eux, et d'autre part
de la richesse beaucoup plus grande des parties jaunes et rouges en miné-
raux du squelette de sol, nous sommes amenés à penser que cette latérite
s'est formée en deux stades distincts.
Dans le premier stade, il y a formation de pisolithes par suite de la flo-
culation des colloïdes minéraux : la chaux et la magnésie présentes dans
les solutions de sol semblent jouer un rôle dans cette floculation. On com-
prend facilement que ce genre de concrétions se forme à la base des mame-
lons dans la zone de résurgence des eaux, où les pluies ayant filtré à travers
la terre rouge et ruisselé sur la zone de décomposition apparaissent à la
surface de la terre sous forme de solutions de sol enrichies en bases.
t
Le second stade a lieu ensuite ; il conduit au cimentage des concrétions
précédentes grâce à un processus où le rôle du fer prédomine ; ce proces-
sus présente des analogies avec le mode de formation des latérites anté-
rieurement étudiées et c'est au cours de ce second stàde que se différencient
les parties rouges et les parties jaunes.
Latérite d'origine basaltique
Dans les sols d'origine basaltique de l'Annam, on ne rencontre qu'assez
exceptionnellement le type de latérite à pisolithe. Le plus souvent, dans
les couches supérieures des terres rouges déjà très évoluées, on trouve
une latérite scoriacée dont l'aspect général rappelle la latérite de Phu-hô et
de Gia-hoa.
Nous avons étudié ici un échantillon de latérite d'origine basaltique que
l'on trouve dans la terre rouge du Cap Batangan (province de Quang-ngai,
Annam).
l'abondance des alumino-silicates décomposables par les acides, une pro-
portion élevée de la chaux et de la magnésie et le fait que la substance s'est
déposée par couches concentriques, nous conduisent à penser qu'il ne s'agit
plus ici un phénomène de dessiccation et d'oxydation mais d'une flocula-
tion de colloïdes par suite de la présence en proportion suffisante d'ions
Ca++ et Mg++.
En résumé, envisagées d'une façon générale, les parties rouges et jaunes
de cette latérite se rapprochent des parties correspondantes de l'échantillon
de Phu-hô. Les concrétions noires dérivent d'un mode de formation tota-
lement différent. Elles semblent constituées de complexes alumino-silicates
floculant en couches successives à la surface de pisolithes en voie de forma-
tion sous l'action d'ions Ca++ et Mg + + Ce processus est accompagné de
la fixation du fer sous forme de Fe3O4.
Si nous tenons compte d'une part de l'existence dans les terres porphy-
ritiques et basaltiques, de modifications de teintes foncées au sein desquel-
les se trouvent ces pisolithes noirs non cimentés entre eux, et d'autre part
de la richesse beaucoup plus grande des parties jaunes et rouges en miné-
raux du squelette de sol, nous sommes amenés à penser que cette latérite
s'est formée en deux stades distincts.
Dans le premier stade, il y a formation de pisolithes par suite de la flo-
culation des colloïdes minéraux : la chaux et la magnésie présentes dans
les solutions de sol semblent jouer un rôle dans cette floculation. On com-
prend facilement que ce genre de concrétions se forme à la base des mame-
lons dans la zone de résurgence des eaux, où les pluies ayant filtré à travers
la terre rouge et ruisselé sur la zone de décomposition apparaissent à la
surface de la terre sous forme de solutions de sol enrichies en bases.
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Le second stade a lieu ensuite ; il conduit au cimentage des concrétions
précédentes grâce à un processus où le rôle du fer prédomine ; ce proces-
sus présente des analogies avec le mode de formation des latérites anté-
rieurement étudiées et c'est au cours de ce second stàde que se différencient
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Latérite d'origine basaltique
Dans les sols d'origine basaltique de l'Annam, on ne rencontre qu'assez
exceptionnellement le type de latérite à pisolithe. Le plus souvent, dans
les couches supérieures des terres rouges déjà très évoluées, on trouve
une latérite scoriacée dont l'aspect général rappelle la latérite de Phu-hô et
de Gia-hoa.
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