Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1907-09-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 30 septembre 1907 30 septembre 1907
Description : 1907/09/30 (A8,N75). 1907/09/30 (A8,N75).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65235619
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/04/2013
- Aller à la page de la table des matières257
- SOMMAIRE
- ÉTUDES ET DOSSIERS
- PARTIE COMMERCIALE (Cours, Statistiques, Débouchés, etc.)
- .......... Page(s) .......... 274
- .......... Page(s) .......... 275
- .......... Page(s) .......... 276
- .......... Page(s) .......... 277
- .......... Page(s) .......... 278
- .......... Page(s) .......... 279
- .......... Page(s) .......... 280
- .......... Page(s) .......... 281
- .......... Page(s) .......... 281
- .......... Page(s) .......... 283
- ACTUALITÉS (Correspondance, Informations, Extraits, etc.)
- BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE (sur papier bleu)
- Livres nouveaux, §§ 1401-1413. - Culture du riz. - Effets des dépôts laissés par les eaux d'irrigation. - Culture du coton dans l'Afrique occidentale française. - Déboisement. - Monographie des forêts du Béloutchistan. - Rapport agricole de Porto-Rico (canne à sucre, coton, sisal, oranger, bananier, ananas). - Culture du bananier. - Culture du Céleri aux Etats-Unis. - Culture du haricot. - Résultats des expériences horticoles faites dans la North Louisiana
270 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE N° 75 — SEPTEMBRE 1907
nalières sont les mêmes encore pendant
huit jours.
Puis troisième et dernier raclage des
chairs qui en enlève les dernières traces.
III. Bain au myrobolan, séchage. — Il
faut piler les fruits du myrobolan el les
faire bouillir ou au moins tremper dans
l'eau bouillante qu'on laisse refroidir
ensuite.
On se sert du myrobolan comme de
l'écorce d'acacia; l'opération du bain est la
même et on y laisse tremper les peaux
pendant trois jours cette fois, après quoi on
enlève avec soin toutes les miettes du
myrobolan qui se trouvent sur les peaux,
on lave celles-ci à l'eau claire, puis on les
fait légèrement sécher.
IV. Dressage, raclage, huilage. — Les
peaux apportées dans une pièce préparée
ad hoc sont étendues sur une table où on
les racle avec un instrument à lame de
cuivre (le fer ou l'acier mis au contact du
tanin noircirait les peaux).
L'opération, délicate ici, devient une
question de savoir-faire; son but est
d'aplanir régulièrement les peaux et d'en
faire dégorger tous les pores.
Les peaux perdent alors beaucoup de
leur humidité et deviennent moites. C'est
dans cet état qu'on les enduit d'huile (quel-
conque) sur les deux faces, puis on les
replie telles quelles et les empile pendant
douze ou vingt-quatre heures. On les dresse
de nouveau avec le même racloir, on les
met encore à sécher, et avant même qu'elles
soient tout à fait sèches on passe une der-
nière fois le racloir en cuivre des deux
côtés.
Ce procédé pratiqué dans l'Inde, avec
quelques variantes suivant les lieux, donne
d'assez bons résultats. Les cuirs fabri-
qués ainsi ne valent certainement pas
nos bonnes peaux d'Europe, mais ils sont
encore aptes à rendre de bons services et
je n'en veux pour preuve que les chaus-
sures du pays, celles portées par les Euro-
péens, qui n'ont pas d'autre provenance.
PAUL DES GROTTES.
Dindigul, 3 juin 1907.
Destruction des Termites
et Protection contre leurs ravages
Analyse du rapport de M. C. B. SIMPSON : Notes on the Termites of the Transvaal and melhods to be
used against them («Transvaal Agricultural Journal», IV, July M)06).
Par M. PAUL MARCIlAL.
Les méthodes de destruction employées
contre les Termites au Transvaal reposent
sur l'injection de gaz toxiques à l'intérieur
des nids ou termitières. Une manière de
procéder qui tend actuellement à se ré-
pandre et qui donne des résultats supé-
rieurs à ceux que l'on obtenait antérieu-
rement avec le sulfure de carbone, consiste
à faire usage d'un appareil spécial servant
aussi à la destruction des fourmis et connu
sous le nom de « Univcrsal Ant Destroyer. »
Cette machine est formée de deux parties
essentielles : un fourneau et une pompe à
air; cette dernière est reliée au premier
par un tuyau et permet de faire passer un
courant d'air sur le combustible habituel-
lement formé de charbon de bois ou de
- bouse de vache. Lorsque le fourneau est
bien allumé, on répand directement sur le
foyer une poudre formée de 1 partie de
soufre et 9 parties d'arsenic blanc intime-
ment mélangées. Les gaz toxiques sont
chassés au moyen de la pompe dans un
tuyau qui se termine par une lance en fer.
Pour utiliser l'appareil, il suffit de faire
pénétrer la lance dans la termitière que
nalières sont les mêmes encore pendant
huit jours.
Puis troisième et dernier raclage des
chairs qui en enlève les dernières traces.
III. Bain au myrobolan, séchage. — Il
faut piler les fruits du myrobolan el les
faire bouillir ou au moins tremper dans
l'eau bouillante qu'on laisse refroidir
ensuite.
On se sert du myrobolan comme de
l'écorce d'acacia; l'opération du bain est la
même et on y laisse tremper les peaux
pendant trois jours cette fois, après quoi on
enlève avec soin toutes les miettes du
myrobolan qui se trouvent sur les peaux,
on lave celles-ci à l'eau claire, puis on les
fait légèrement sécher.
IV. Dressage, raclage, huilage. — Les
peaux apportées dans une pièce préparée
ad hoc sont étendues sur une table où on
les racle avec un instrument à lame de
cuivre (le fer ou l'acier mis au contact du
tanin noircirait les peaux).
L'opération, délicate ici, devient une
question de savoir-faire; son but est
d'aplanir régulièrement les peaux et d'en
faire dégorger tous les pores.
Les peaux perdent alors beaucoup de
leur humidité et deviennent moites. C'est
dans cet état qu'on les enduit d'huile (quel-
conque) sur les deux faces, puis on les
replie telles quelles et les empile pendant
douze ou vingt-quatre heures. On les dresse
de nouveau avec le même racloir, on les
met encore à sécher, et avant même qu'elles
soient tout à fait sèches on passe une der-
nière fois le racloir en cuivre des deux
côtés.
Ce procédé pratiqué dans l'Inde, avec
quelques variantes suivant les lieux, donne
d'assez bons résultats. Les cuirs fabri-
qués ainsi ne valent certainement pas
nos bonnes peaux d'Europe, mais ils sont
encore aptes à rendre de bons services et
je n'en veux pour preuve que les chaus-
sures du pays, celles portées par les Euro-
péens, qui n'ont pas d'autre provenance.
PAUL DES GROTTES.
Dindigul, 3 juin 1907.
Destruction des Termites
et Protection contre leurs ravages
Analyse du rapport de M. C. B. SIMPSON : Notes on the Termites of the Transvaal and melhods to be
used against them («Transvaal Agricultural Journal», IV, July M)06).
Par M. PAUL MARCIlAL.
Les méthodes de destruction employées
contre les Termites au Transvaal reposent
sur l'injection de gaz toxiques à l'intérieur
des nids ou termitières. Une manière de
procéder qui tend actuellement à se ré-
pandre et qui donne des résultats supé-
rieurs à ceux que l'on obtenait antérieu-
rement avec le sulfure de carbone, consiste
à faire usage d'un appareil spécial servant
aussi à la destruction des fourmis et connu
sous le nom de « Univcrsal Ant Destroyer. »
Cette machine est formée de deux parties
essentielles : un fourneau et une pompe à
air; cette dernière est reliée au premier
par un tuyau et permet de faire passer un
courant d'air sur le combustible habituel-
lement formé de charbon de bois ou de
- bouse de vache. Lorsque le fourneau est
bien allumé, on répand directement sur le
foyer une poudre formée de 1 partie de
soufre et 9 parties d'arsenic blanc intime-
ment mélangées. Les gaz toxiques sont
chassés au moyen de la pompe dans un
tuyau qui se termine par une lance en fer.
Pour utiliser l'appareil, il suffit de faire
pénétrer la lance dans la termitière que
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