sur l'Organisation de l'Industrie cynégétique aux colonies.
Lorsque nous avons entrepris notre campagne en faveur de l'adduction du tourisme cynégétique vers celles de noS colonies susceptibles d'offrir un champ d'action à ce point de vue, nous avons maintes fois entendu énoncer cette objection- « Pensez-vous jamais que, quelque effort que l'on fasse, parvenir à créer, parmi nos compatriotes, un mouvement de cette nature? ». ;
Si je reproduis cette énonciation, comme entrée en ma tière 'de rapport, c'est qu'elle résume exactement l'opiné générale, à l'égard de l'action que nous avons entreprise.
Or, il y a quelque puérilité à supposer un instant que notre but consiste à transformer du jour au lendemain un nombre quelconque d'amateurs français du sport cynégétique en praticiens des grandes chasses exotiques, et à essayer de diriger ces recrues nouvelles sans autre préparation vers les territoires de chasse situés dans les limites de nos terri toires d'outre-mer.
Notre objectif est tout autre et il importe de le définir ici: ; * Il existe aujourd'hui, parmi les sociétés anglo-saxonne, européenne et américaine, et dans une mesure moindre en France, en Allemagne, en Autriche et même en Belgique, toute une pléïade de sportmen qui se sont spécialisés dans la grande chasse exotique. Ils représentent dans leur ensemble une large et opulente clientèle. Ces chasses équivalent soi* vent à de véritables expéditions.
J'aurai résumé d'un mot l'intérêt de notre action, eIl rappelant la donnée qui fut fournie par un de ses membres a * 1 Commission, lors de sa première séance: « On estime, 110"5 dit notre collègue, à 40 millions le chiffre d'affaires provo quées dans l'Est-Africain par le mouvement cynege d depuis l'expédition ROOSEVELT, et à 4 millions les droits douane perçus de ce chef par l'ensemble des colonies étraû gères de cette partie du Continent noir ».
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