Titre : Bulletin de l'Agence générale des colonies
Auteur : Agence économique des territoires africains sous mandat. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Melun)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1932-02-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb42445178p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 23647 Nombre total de vues : 23647
Description : 01 février 1932 01 février 1932
Description : 1932/02/01 (A25,N275)-1932/02/28. 1932/02/01 (A25,N275)-1932/02/28.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1 Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6474883c
Source : CIRAD, 2012-231802
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
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- SOMMAIRE DÉTAILLÉ
Pages.- Études générales (Voir couverture).
- .......... Page(s) .......... 258
- Statistiques - Rapports:
- .......... Page(s) .......... 331
- Ile de la Réunion: La population en 1931
- .......... Page(s) .......... 334
- .......... Page(s) .......... 337
- .......... Page(s) .......... 339
- Renseignements divers:
- .......... Page(s) .......... 349
- .......... Page(s) .......... 352
- .......... Page(s) .......... 360
136 BULLETIN DE L'AGENCE GÉNÉRALE DES COLONIES
Ici encore, c'est donc aux milieux, principalement anglo-
saxons, où se recrute le gros de la clientèle de la très grande
industrie du tourisme, que devait s'adresser la propagande
propre à être intéressée par ce cadre nouveau — nouveau pour
elle — offert à sa curiosité.
On n'y a pas manqué. Et si, ici comme en quelque domaine
que ce soit, la crise universelle a fait ressentir depuis quelque
temps ses effets, ils ont largement répondu à l'appel et assuré
le succès de l'entreprise dès ses débuts.
Est-ce à dire que cette propagande, pour active qu'elle
ait été, n'ait point présenté quelques lacunes ? Force est bien ,
de le reconnaître : par une sorte de paradoxe, elle a été à peu
près absente des offices de tourisme installés à bord de nos
transatlantiques, qui cependant représentent par excellence,
en ce cas principalement, le véhicule de notre publicité nationale.
Elle a été faible ou nulle dans tous ces centres, véritables
« plaques tournants » du mouvement touristique international,
et dont nos concurrents connaissent et savent si bien exploiter
la valeur.
Aujourd'hui plus que jamais, où les affaires de tous les pays
subissent une régression, il importe de reprendre la question
avec une largeur et une énergie particulière, dans l'intérêt
immédiat d'une œuvre intéressant à la fois la Métropole, son
prolongement dans le Nord de l'Afrique, et notre armement,
intéressé direct, lui aussi, en l'occurence.
*
* *
« Je me souviens, écrivait en substance dans un bel article
« de la Dépêche Coloniale M. Maurice Ajam, ancien sous-
« secrétaire d'Etat à la Marine marchande, d'avoir entendu
« dire à DAL PIAZ, durant la grande guerre, au moment où la
« flotte était désemparée et meurtrie, que l'hôtellerie française
« serait un des bons instruments de notre relèvement national-
« Parmi tant de conséquences funestes, la guerre a eu l'avantage
« de faire mieux connaître le merveilleux jardin de France à
« nos alliés etsurtout aux Américains.
« Il aimait l'Afrique en voyageur et en artiste. Comme un
« Niçois lui reprochait un jour de ne pas orienter ses
« efforts uniquement vers la Côte d'Azur, il répondit que la
Ici encore, c'est donc aux milieux, principalement anglo-
saxons, où se recrute le gros de la clientèle de la très grande
industrie du tourisme, que devait s'adresser la propagande
propre à être intéressée par ce cadre nouveau — nouveau pour
elle — offert à sa curiosité.
On n'y a pas manqué. Et si, ici comme en quelque domaine
que ce soit, la crise universelle a fait ressentir depuis quelque
temps ses effets, ils ont largement répondu à l'appel et assuré
le succès de l'entreprise dès ses débuts.
Est-ce à dire que cette propagande, pour active qu'elle
ait été, n'ait point présenté quelques lacunes ? Force est bien ,
de le reconnaître : par une sorte de paradoxe, elle a été à peu
près absente des offices de tourisme installés à bord de nos
transatlantiques, qui cependant représentent par excellence,
en ce cas principalement, le véhicule de notre publicité nationale.
Elle a été faible ou nulle dans tous ces centres, véritables
« plaques tournants » du mouvement touristique international,
et dont nos concurrents connaissent et savent si bien exploiter
la valeur.
Aujourd'hui plus que jamais, où les affaires de tous les pays
subissent une régression, il importe de reprendre la question
avec une largeur et une énergie particulière, dans l'intérêt
immédiat d'une œuvre intéressant à la fois la Métropole, son
prolongement dans le Nord de l'Afrique, et notre armement,
intéressé direct, lui aussi, en l'occurence.
*
* *
« Je me souviens, écrivait en substance dans un bel article
« de la Dépêche Coloniale M. Maurice Ajam, ancien sous-
« secrétaire d'Etat à la Marine marchande, d'avoir entendu
« dire à DAL PIAZ, durant la grande guerre, au moment où la
« flotte était désemparée et meurtrie, que l'hôtellerie française
« serait un des bons instruments de notre relèvement national-
« Parmi tant de conséquences funestes, la guerre a eu l'avantage
« de faire mieux connaître le merveilleux jardin de France à
« nos alliés etsurtout aux Américains.
« Il aimait l'Afrique en voyageur et en artiste. Comme un
« Niçois lui reprochait un jour de ne pas orienter ses
« efforts uniquement vers la Côte d'Azur, il répondit que la
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