Titre : Revue internationale des produits coloniaux
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1939-05-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343784169
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 mai 1939 01 mai 1939
Description : 1939/05/01 (A14,N161)-1939/05/31. 1939/05/01 (A14,N161)-1939/05/31.
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Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6463790k
Source : CIRAD, 2012-231858
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
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- SOMMAIRE
- .......... Page(s) .......... 159
- .......... Page(s) .......... 168
- Les Bois de l'Empire Colonial Français:
- L'aménagement des palmeraies de rôniers cultivés au Sénégal. De nos Correspondants
- Pour la revalorisation économique de l'Annam. Un inté ressant effort de régénération forestière. De nos Correspondants
- Protection de la forêt contre les incendies en Indochine. De nos Correspondants
- Les Bois de la Guyane. Leur utilité. De nos Correspondants
- Le reboisement à Madagascar. De nos Correspondants
- Colonies Etrangères:
- Nigéria Britannique. Somalie. Kenya. De nos Correspondants
- Mesures fiscales et douanières prises en A. O. F. en faveur des Véhiculas à Gazogène et du Matériel de Carbonisation. De nos Correspondants
REVUE INTERNATIONALE DES PRODUITS COLONIAUX 177
d'observer par exemple la progression considérable de 1923 (215.928
tonnes) à 1926 (424.477 tonnes), puis la chute de 1930 à 1933 (de
570.888 à 389.116 tonnes); mais ces constatations n'offriraient tout
leur intérêt que si l'on examinait, colonie par colonie, les causes de
ces fluctuations, ce qui dépasserait de beaucoup les dimensions de
cet article.
Les bois coloniaux qui font l'objet de transactions commerciales
régulières peuvent se classer en trois catégories : les bois de déroulage
(l'okoumé, l'ayouse, le limbo, éventuellement l'acajou, etc.); les
bois d'ébénisterie utilisés dans l'ameublement et la décoration (l'acajou
d'Afrique et ses succédanés, sapelli, assié, si po, tiama, le dibétou,
l'avodiré moiré, le bubinga, le makoré et le douka, les ébènes, le
zingana d'Afrique, les palissandres de Madagascar et d'Indochine,
l'amarante, le courbaril, le wacapou de la Guyane); les bois d' œuvre,
dont la production augmente sans cesse et qui sont extrêmement appré-
ciés pour les travaux de menuiserie et de construction (le limbo, l'avo-
diré, le framiré, le movingui, l' iroko, le bilinga d'Afrique).
Les exportations de bois avaient atteint, en 1930, 571.000 tonnes,
et naturellement la crise mondiale a eu pour effet de faire baisser
considérablement ce chiffre; toutefois, les exportations se sont redres-
sées progressivement et, les dévaluations de monnaie aidant, elles ont
atteint l'an dernier 600-POO tonnes. Ces bois coloniaux sont très
recherchés par l'étranger, et les marchés extérieurs absorbent plus
de la moitié du tonnage exporté d'outre-mer. Certains pays reçoivent
ces bois par l'intermédiaire de ports étrangers voisins; c'est ainsi que
l'Allemagne est partiellement approvisionnée par la Hollande, la
Belgique et la Norvège. Cette remarque doit être faite pour éviter
des conclusions inexactes sur le tonnage absorbé par tel ou tel pays.
C'est l'Allemagne qui est le principal consommateur des bois colo-
niaux français; elle emploie une très grande quantité d'okoumé. La
réception des bois se fait par Hambourg, Brème, Kœnigsberg et par
l'intermédiaire aussi de Rotterdam, Anvers et même le Havre. Notons
en passant que l'Allemagne reçoit aussi des bois de la Guinée espa-
gnole, du Congo belge, de la Nigéria, etc. Elle est le plus gros
acheteur européen de bois coloniaux ou exotiques. Il y a tout un
chapitre d'histoire intéressant sur ce commerce du bois entre l'Allema-
gne et les pays d'outre-mer, dans le détail duquel nous ne pouvons
entrer ici ; retenons seulement le traité commercial franco-allemand
d'août 1938 qui réserve un certain pourcentage, dans le montant total
des achats de l'Allemagne à la France, au règlement des bois colo-
niaux français actuellement bloqués. Pour permettre un règlement plus
rapide, on a mis sur pied un système de compensation avec des char-
bons allemands. A part l'okoumé, l'Allemagne absorbe aussi des
bois d'ébénisterie et des bois d'oeuvre coloniaux dont elle reçoit
30.000 tonnes tous les deux ans.
L'Italie, dont le marché n'existait pour ainsi dire pas avant la
guerre, consomme une quantité importante de bois coloniaux; de 1933
à 1936, près de 18.000 tonnes d'okoumé et presque autant d'acajou
d'observer par exemple la progression considérable de 1923 (215.928
tonnes) à 1926 (424.477 tonnes), puis la chute de 1930 à 1933 (de
570.888 à 389.116 tonnes); mais ces constatations n'offriraient tout
leur intérêt que si l'on examinait, colonie par colonie, les causes de
ces fluctuations, ce qui dépasserait de beaucoup les dimensions de
cet article.
Les bois coloniaux qui font l'objet de transactions commerciales
régulières peuvent se classer en trois catégories : les bois de déroulage
(l'okoumé, l'ayouse, le limbo, éventuellement l'acajou, etc.); les
bois d'ébénisterie utilisés dans l'ameublement et la décoration (l'acajou
d'Afrique et ses succédanés, sapelli, assié, si po, tiama, le dibétou,
l'avodiré moiré, le bubinga, le makoré et le douka, les ébènes, le
zingana d'Afrique, les palissandres de Madagascar et d'Indochine,
l'amarante, le courbaril, le wacapou de la Guyane); les bois d' œuvre,
dont la production augmente sans cesse et qui sont extrêmement appré-
ciés pour les travaux de menuiserie et de construction (le limbo, l'avo-
diré, le framiré, le movingui, l' iroko, le bilinga d'Afrique).
Les exportations de bois avaient atteint, en 1930, 571.000 tonnes,
et naturellement la crise mondiale a eu pour effet de faire baisser
considérablement ce chiffre; toutefois, les exportations se sont redres-
sées progressivement et, les dévaluations de monnaie aidant, elles ont
atteint l'an dernier 600-POO tonnes. Ces bois coloniaux sont très
recherchés par l'étranger, et les marchés extérieurs absorbent plus
de la moitié du tonnage exporté d'outre-mer. Certains pays reçoivent
ces bois par l'intermédiaire de ports étrangers voisins; c'est ainsi que
l'Allemagne est partiellement approvisionnée par la Hollande, la
Belgique et la Norvège. Cette remarque doit être faite pour éviter
des conclusions inexactes sur le tonnage absorbé par tel ou tel pays.
C'est l'Allemagne qui est le principal consommateur des bois colo-
niaux français; elle emploie une très grande quantité d'okoumé. La
réception des bois se fait par Hambourg, Brème, Kœnigsberg et par
l'intermédiaire aussi de Rotterdam, Anvers et même le Havre. Notons
en passant que l'Allemagne reçoit aussi des bois de la Guinée espa-
gnole, du Congo belge, de la Nigéria, etc. Elle est le plus gros
acheteur européen de bois coloniaux ou exotiques. Il y a tout un
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gne et les pays d'outre-mer, dans le détail duquel nous ne pouvons
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L'Italie, dont le marché n'existait pour ainsi dire pas avant la
guerre, consomme une quantité importante de bois coloniaux; de 1933
à 1936, près de 18.000 tonnes d'okoumé et presque autant d'acajou
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