Titre : L'Agronomie coloniale : bulletin mensuel du Jardin colonial
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : Institut national d'agronomie de la France d'outre-mer (Nogent-sur-Marne, Val-de-Marne). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des colonies. Auteur du texte
Éditeur : É. Larose (Paris)
Éditeur : Impr. nationaleImpr. nationale (Paris)
Date d'édition : 1938-09-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34351154x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 10290 Nombre total de vues : 10290
Description : 01 septembre 1938 01 septembre 1938
Description : 1938/09/01 (A27,N249)-1938/09/30. 1938/09/01 (A27,N249)-1938/09/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6463188f
Source : CIRAD, 2012-231851
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
VARIÉTÉS. 87
M. Letard, professeur de zootechnie à Alfort et à l'Institut National
d'Agronomie de la France d'Outre-Mer, sur la fécondation arti-
ficielle des oiseaux de basse-cour.
F. S.
L'ÉVOLUTION DE LA CULTURE DU CACAOYER
À L'ÉQUATEUR (1).
Historiquement, on peut diviser l'évolution de la culture du
cacaoyer dans le République de l'Équateur, en trois périodes.
La première période se perd dans la nuit des temps puisque le
cacao « National" comme son nom le fait présumer, est autochtone
dans le pays. En pleine forêt vierge, on rencontre encore des
groupes de cacaoyers sauvages, certains de très grande taille et
dont l'âge doit remonter à plusieurs centaines d'années.
Les premiers colons se bornèrent, au début, à exploiter les
peuplements spontanés des forêts bordant les rivières de la zone
littorale. Ils cultivèrent, par la suite, les zones avoisinantes au
sol fertile et propice à la culture du cacaoyer. Aucun soin n'était
pratiquement donné à ces plantations comme cela a souvent
encore lieu, de nos jours dans le pays. Grâce à l'importance des
débouchés vers la fin du xixe siècle, grâce aussi à la qualité du
cacao local, les plantations s'étendirent rapidement et, à l'heure
actuelle, certaines de ces zones comptent jusqu'à trois millions
de pieds de cacaoyers.
La seconde période débute en 1890, à la suite, de l'intro-
duction par un planteur, de graines de caoyers de la Trinité. Les
plantes se développèrent vigoureusement en sols médiocres,
fournissant en peu de temps, d'excellentes récoltes. Les planteurs
s'intéressèrent alors à ces nouvelles variétés pour la mise en
valeur des sols ingrats que refusait le cacaoyer « Nacionab.
A l'heure actuelle, on trouve dans la zone littorale des arbres
vieux de vingt-cinq à trente ans qui contribuent, pour une part
sans cesse croissante au tonnage global d'exportation. On y trouve
d'ailleurs tous les types depuis l'Amenolado (type inférieur du
(1) Extrait du rapport Pound. Printed and Published by J. D. Corrie, Acting Govern-
ment Printer, Trinidad and Tobago, 1987.
M. Letard, professeur de zootechnie à Alfort et à l'Institut National
d'Agronomie de la France d'Outre-Mer, sur la fécondation arti-
ficielle des oiseaux de basse-cour.
F. S.
L'ÉVOLUTION DE LA CULTURE DU CACAOYER
À L'ÉQUATEUR (1).
Historiquement, on peut diviser l'évolution de la culture du
cacaoyer dans le République de l'Équateur, en trois périodes.
La première période se perd dans la nuit des temps puisque le
cacao « National" comme son nom le fait présumer, est autochtone
dans le pays. En pleine forêt vierge, on rencontre encore des
groupes de cacaoyers sauvages, certains de très grande taille et
dont l'âge doit remonter à plusieurs centaines d'années.
Les premiers colons se bornèrent, au début, à exploiter les
peuplements spontanés des forêts bordant les rivières de la zone
littorale. Ils cultivèrent, par la suite, les zones avoisinantes au
sol fertile et propice à la culture du cacaoyer. Aucun soin n'était
pratiquement donné à ces plantations comme cela a souvent
encore lieu, de nos jours dans le pays. Grâce à l'importance des
débouchés vers la fin du xixe siècle, grâce aussi à la qualité du
cacao local, les plantations s'étendirent rapidement et, à l'heure
actuelle, certaines de ces zones comptent jusqu'à trois millions
de pieds de cacaoyers.
La seconde période débute en 1890, à la suite, de l'intro-
duction par un planteur, de graines de caoyers de la Trinité. Les
plantes se développèrent vigoureusement en sols médiocres,
fournissant en peu de temps, d'excellentes récoltes. Les planteurs
s'intéressèrent alors à ces nouvelles variétés pour la mise en
valeur des sols ingrats que refusait le cacaoyer « Nacionab.
A l'heure actuelle, on trouve dans la zone littorale des arbres
vieux de vingt-cinq à trente ans qui contribuent, pour une part
sans cesse croissante au tonnage global d'exportation. On y trouve
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ment Printer, Trinidad and Tobago, 1987.
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