Titre : L'Agronomie coloniale : bulletin mensuel du Jardin colonial
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : Institut national d'agronomie de la France d'outre-mer (Nogent-sur-Marne, Val-de-Marne). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des colonies. Auteur du texte
Éditeur : É. Larose (Paris)
Éditeur : Impr. nationaleImpr. nationale (Paris)
Date d'édition : 1938-09-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34351154x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 10290 Nombre total de vues : 10290
Description : 01 septembre 1938 01 septembre 1938
Description : 1938/09/01 (A27,N249)-1938/09/30. 1938/09/01 (A27,N249)-1938/09/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6463188f
Source : CIRAD, 2012-231851
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
86 VARIÉTÉS.
d'infection durant le coit, ce pourcentage a pu s'élever jusqu'à
73 p. 100, chiffre supérieur, comme on peut le voir, au coefficient
normal des animaux fertiles.
Au point de vue colonial, outre ces avantages incontestables
concernant la facilité de la fécondation, la technique artificielle
ouvre des voies nouvelles pour l'amélioration et la multiplication
du bétail dans nos colonies. Des essais de transport de sperme de
Milan à Addis-Abeba ont parfaitement réussi. Grâce aux procédés
perfectionnés et, à présent, bien au point concernant la récolte
du sperme et son insémination artificielle, on peut féconder un
grand nombre de femelles à la fois avec un nombre limité de repro-
ducteurs et dans des conditions d'aseptie parfaites. Ceci est parti-
culièrement intéressant lorsqu'on envisage l'acclimatement et la
reproduction de races perfectionnées, peu rustiques dont l'intro-
duction aux colonies est toujours aléatoire et coûteuse. Souvent
on dispose de sujets remarquables mais peu aptes soit par suite
d'anomalies physiques, soit par suite d'incapacité fonctionnelle
d'assurer la monte; avec la technique artificielle ces difficultés
jusqu'ici insurmontables peuvent être aisément résolues. On
pourrait, par conséquent, avec quelques animaux de choix,
vivant en Europe et se trouvant dans les meilleures conditions de
vitalité, réaliser la fécondation sur une vaste échelle des races indi-
gènes pour l'obtention de métis de première génération.
Cela pourrait modifier notre conception actuelle de l'élevage
et de la zootechnie aux colonies car il n'y aurait plus avantage à
acclimater des animaux d'Europe ou même à rechercher la créa-
tion de races issues de croisement dont la mise au point est incer-
taine et se heurte à l'hostilité toute puissante du climat. Les
métis de première génération dont l'obtention est aisée et qui sont
presque toujours remarquables, par leur vigueur ou leurs qualités
zootechniques, grâce à la combinaison des gènes possédant les
caractères dominants et à des réactions immunologiques mal
connues, permettraient en peu d'années d'améliorer quantita-
tivement et qualitativement le bétail de nos colonies.
Il serait même possible, en vue de la domestication des ani-
maux sauvages d'opérer, avec un nombre restreint d'animaux, des
fécondations qui n'ont que rarement lieu en captivité.
Il est juste toutefois de signaler en France, les travaux de
d'infection durant le coit, ce pourcentage a pu s'élever jusqu'à
73 p. 100, chiffre supérieur, comme on peut le voir, au coefficient
normal des animaux fertiles.
Au point de vue colonial, outre ces avantages incontestables
concernant la facilité de la fécondation, la technique artificielle
ouvre des voies nouvelles pour l'amélioration et la multiplication
du bétail dans nos colonies. Des essais de transport de sperme de
Milan à Addis-Abeba ont parfaitement réussi. Grâce aux procédés
perfectionnés et, à présent, bien au point concernant la récolte
du sperme et son insémination artificielle, on peut féconder un
grand nombre de femelles à la fois avec un nombre limité de repro-
ducteurs et dans des conditions d'aseptie parfaites. Ceci est parti-
culièrement intéressant lorsqu'on envisage l'acclimatement et la
reproduction de races perfectionnées, peu rustiques dont l'intro-
duction aux colonies est toujours aléatoire et coûteuse. Souvent
on dispose de sujets remarquables mais peu aptes soit par suite
d'anomalies physiques, soit par suite d'incapacité fonctionnelle
d'assurer la monte; avec la technique artificielle ces difficultés
jusqu'ici insurmontables peuvent être aisément résolues. On
pourrait, par conséquent, avec quelques animaux de choix,
vivant en Europe et se trouvant dans les meilleures conditions de
vitalité, réaliser la fécondation sur une vaste échelle des races indi-
gènes pour l'obtention de métis de première génération.
Cela pourrait modifier notre conception actuelle de l'élevage
et de la zootechnie aux colonies car il n'y aurait plus avantage à
acclimater des animaux d'Europe ou même à rechercher la créa-
tion de races issues de croisement dont la mise au point est incer-
taine et se heurte à l'hostilité toute puissante du climat. Les
métis de première génération dont l'obtention est aisée et qui sont
presque toujours remarquables, par leur vigueur ou leurs qualités
zootechniques, grâce à la combinaison des gènes possédant les
caractères dominants et à des réactions immunologiques mal
connues, permettraient en peu d'années d'améliorer quantita-
tivement et qualitativement le bétail de nos colonies.
Il serait même possible, en vue de la domestication des ani-
maux sauvages d'opérer, avec un nombre restreint d'animaux, des
fécondations qui n'ont que rarement lieu en captivité.
Il est juste toutefois de signaler en France, les travaux de
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